Ce que Désire la Reine: Contes de fées sexy aux genres inversés

Par AJ Tipton

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de sexe TORRIDE. 

Dans un royaume magique lointain, l’on retrouvait des princes maudits, des femmes guerrières et une puissante magie. Ce que désire la reine est une version coquine de Cendrillon dans laquelle les sexes sont inversés : les héros sont devenus des héroïnes, les héroïnes sont devenues des héros, et rien n’est ce qu’il semble. 

Elliott est sexy, sensible et fatigué de frotter les planchers pour ses frères aînés brutaux. Alors que ceux-ci font des manigances pour obtenir plus de pouvoir, Elliott rêve d’assister à la sauterie de la reine Cassandra – une soirée d’élite pour les plus doués sexuellement – et de rencontrer la femme de ses rêves. 

Mais peut-être l’a-t-il déjà rencontrée. La belle et gentille Amélia travaille pour les frères d’Elliott et c’est sa meilleure amie au monde. Mais lorsque ses employeurs deviennent violents, elle est obligée de fuir, laissant Elliott derrière elle. Esseulée, elle trouve un travail et un logis au palais, sous l’œil de la magnifique et puissante reine Cassandra. 

Mais un puissant désir... et peut-être même plus... commence à naître entre Amélia et la reine, alors Elliott pourra-t-il encore gagner son cœur ? 

Dans cette histoire de séduction, de libération et d’inconnus enivrants, même les paysans les plus humbles peuvent séduire la reine. 

REMARQUE : ce court roman parle de relations sexuelles entre deux femmes et un homme, de sexe en groupe, de relations polyamoureuses, de jouets sexuels et de BDSM léger. 

Cette nouvelle AUTONOME fait partie de la série « Contes de fées sexy aux genres inversés », dont les livres peuvent être lus dans n’importe quel ordre. La fin ne vous tiendra pas en suspens, car chaque court roman se termine comme il se doit : ils vécurent heureux, pour toujours.

• Langue: Français
• Éditeur: Savvy Storytelling, LLC
• Date de sortie: 22 févr. 2019
• ISBN: 9781547571222

Aperçu du livre

Ce Que Désire la Reine

Ce Que Désire la Reine

Une Version Coquine de Cendrillon

AJ Tipton

Traduction par

Y. Nishdur

Copyright © 2015-2019 AJ Tipton. AJ Tipton a fait valoir son droit d’être identifiée comme auteure de cet ouvrage, conformément au Copyright, Designs and Patents Act de 1988 (ou à d’autres lois similaires, selon votre pays). Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée dans un système d’extraction ou diffusée, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre), sans l’autorisation écrite préalable de l’auteure, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des commentaires. Ce livre ne peut pas être édité, modifié, prêté, revendu, loué, distribué ou autrement diffusé sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’autorisation peut être obtenue en écrivant à [e-mail]

Ce livre est destiné à un public adulte uniquement. Il contient des scènes sexuellement très explicites et un langage cru, qui peuvent être considérés comme choquants par certains lecteurs.

Il s’agit d’une œuvre de fiction. Tous les personnages, noms, lieux et incidents apparaissant dans cet ouvrage sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des organisations, des événements ou des lieux réels est purement fortuite.

Tous les personnages actifs sexuellement dans cette œuvre ont 18 ans ou plus.

Photos de couverture fournies par BigStock.com, Morgue Files, Flickr.com et Upsplash.com. Conception graphique par Lydia Chai.

Le visage d’Elliott frappa le plancher de bois avec un bruit sourd. Sa tête tourna en raison de l’impact et sa vision devint si floue qu’il faillit ne pas voir la botte en cuir se dirigeant à toute vitesse vers ses côtes. Il absorba le choc, laissant échapper un cri. Une goutte de sang toucha le sol, et il se prit à espérer que cette coupure sur le front ne laisserait pas de cicatrice.

Cette réaction est légèrement excessive.

Elliott serra les dents et les poings, essayant de résister à l’envie bien naturelle de riposter. Il était plus grand et plus fort que ses deux frères aînés; il aurait facilement pu les battre tous les deux, s’il l’avait voulu.

Mais ce ne serait pas correct, se dit-il pour la troisième fois. Je leur dois tant.

« Mange ça, espèce de crétin ! » dit Arthur, l’aîné, en écrasant des cendres provenant du foyer sur le visage d’Elliott, puis en lui crachant dessus. Arthur était bâti comme un boxeur, musclé, mais petit. Les ombres créées par les torches sur les murs le faisaient ressembler à un troll accroupi. « Personne ne voudrait d’un monstre comme toi à sa sauterie ».

La voix cassée d’Arthur résonnait sur les murs de la pièce sombre et humide qui servait de logis aux domestiques. Ils avaient déjà cassé trois des chaises, et Elliott espérait qu’ils ne penseraient pas à utiliser les tisonniers du foyer comme armes pour le torturer davantage. La cendre qui recouvrait son visage le piquait, et elle le brûlait en entrant en contact avec la coupure sur son front.

« Dis-lui, Arthur ! », entonna Michel, le frère cadet, ne contribuant rien, comme à son habitude. Petit, tout comme son frère, Michel était aussi mince qu’Arthur était trapu. Son nez aquilin et sa mauvaise posture lui donnaient un air de belette. Appuyé contre une vieille armoire sculptée, il se curait les dents de ses ongles crasseux.

Cette fois, Elliott avait failli réussir à aller à une sauterie. Il avait reçu sa propre invitation, la première adressée spécifiquement à lui. Il n’y avait presque pas cru.

Le bout de la botte d’Arthur percuta son estomac, et Elliott émit un râle. C’était bien trop beau pour être vrai, après tout.

Il savait que ses frères n’acceptaient pas qu’il se rende à des sauteries, compte tenu de sa difformité. Si ce n’était de l’encouragement de leur servante, Amélia, il n’aurait jamais même osé essayer d’y aller. Elliott supposait, ou du moins il espérait qu’en dépit de leur fermeté affectueuse, ils seraient heureux de savoir qu’il avait été invité. Il n’avait pas imaginé que ses frères allaient réagir si fortement en le voyant essayer son costume.

Il n’avait plus besoin de l’imaginer. Ils l’avaient surpris alors qu’il s’habillait. Il était presque nu, mis à part les quelques bandes de tissu qui composaient le costume approprié pour une sauterie, et une braguette relativement en bon état, puisée dans la réserve de ceintures et de morceaux de cuir de ses frères.

Ils avaient fait irruption dans la pièce, ivres de fureur. Les veines bleues sur le front d’Arthur étaient gonflées par sa rage, à un niveau inquiétant. Michel, quant à lui, avait l’air plus joyeux qu’en colère, comme le montrait la sueur qui lui dégoulinait du front comme jamais, à l’idée de la punition qu’ils allaient infliger à Elliott.

« Nous t’avons élevé, espèce de merdeux ingrat. Qu’est-ce qui te fait penser que tu peux faire la moindre chose sans notre permission ? » La voix d’Arthur avait cassé au milieu du dernier mot.

Une autre fois, sa botte s’écrasa sur la poitrine d’Elliott, expulsant l’air de ses poumons. Michel, imitant Arthur, donna lui aussi un coup