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Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille : polar français
Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille : polar français
Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille : polar français
Livre électronique149 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille : polar français

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À propos de ce livre électronique

Alfred Bekker



Un catcheur est assassiné dans l'arène sportive du Dôme à Marseille et les soupçons se portent sur le malfrat Janton, également soupçonné de paris truqués. Mais un autre homme est tué sur le ring lors d'un événement sportif, et soudain les commissaires Marquanteur et Leroc sont confrontés à un tueur en série. Surnommé LA MOUCHE, il s'est mis en tête d'entamer un jeu diabolique avec Marquanteur... Avec une issue meurtrière !
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie29 déc. 2023
ISBN9783745235906
Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille : polar français

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et le combattant de Marseille - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Ce week-end, j'ai fait un tour en bateau avec mon pote Doudou. Voir Marseille depuis la mer, c'est quelque chose de spécial. Et Doudou a un super yacht. Le ciel était bleu, l'air frais et salé. Le vent soufflait dans les oreilles.

    Tu fais des choses de travers, Pierre, a dit Doudou.

    Alors, qu'est-ce que je fais de mal ?

    Quand on est un petit commissaire à la police judiciaire, on n'arrive jamais à s'en sortir financièrement. Peut-être que tu as un bon sentiment parce que tu te bats pour le bien, la justice et tout le reste. Mais tu ne deviendras pas riche pour autant.

    Je n'ai pas choisi mon travail pour devenir riche, ai-je dit.

    C'est ce que je pensais, a dit Doudou.

    Vous avez bien pensé.

    Mais vous voulez peut-être gagner un peu d'argent en plus.

    J'en ai assez.

    On n'en a jamais assez, Pierre.

    Moi si, Doudou.

    C'est ce que tu te dis. Regarde ce bateau. N'aimerais-tu pas avoir un yacht comme ça ?

    Je n'aurais pas assez de temps pour m'en occuper, Doudou.

    Quoi qu'il en soit. Il y a toujours une raison pour laquelle on a besoin d'un peu plus d'argent de temps en temps. Je sais que vous n'avez pas de famille. Pas de femme ni d'enfants. C'est peut-être un peu différent. Et votre petit appartement ressemble à une cellule de moine pour dormir.

    Tu veux critiquer ma vie ?

    Doudou a fait signe que non.

    Je ne ferais jamais ça, Pierre.

    Alors pourquoi tu me dis ça ?

    Tu as déjà entendu parler d'événements de catch ?

    Il y a des catcheurs qui se tapent dessus, ai-je dit. Je m'occupe de ce genre de choses dans mon travail, je ne vais pas regarder ça pendant mon temps libre.

    Tu devrais.

    Pourquoi ?

    Vous pouvez parier sur ces combats, Pierre - et gagner beaucoup d'argent.

    Ces combats sont généralement arrangés, Doudou. Tu ne le savais pas ?

    Si, je le savais déjà.

    Et c'est pourquoi vous ne pouvez que perdre à ce genre de paris.

    Pas si vous savez à l'avance quel sera l'accord exact lors du combat. Alors vous ne pouvez que gagner.

    J'étais plutôt sans voix.

    Tu n'es pas sérieux maintenant, Doudou !

    Je peux te donner un conseil, Pierre. Je te dis simplement sur quel combattant miser. C'est tout. Tout le reste n'a pas à t'intéresser si ta conscience de flic sensible et vertueux ne le supporte pas.

    J'ai fait signe que non.

    Ne vous dérangez pas, ai-je dit. Je n'ai pas tant besoin d'argent que ça.

    Comme tu veux.

    *

    Bonjour.

    Je m'appelle Pierre Marquanteur. Je suis commissaire dans une section spéciale de la police judiciaire de Marseille et je partage une chambre de service avec mon collègue François Leroc.

    C'est là que nous étions assis.

    Auparavant, nous nous étions procuré une baguette au bistrot.

    Alors que je m'apprêtais à le manger, une mouche qui m'agaçait depuis le début s'est posée dessus. Je l'ai chassée d'un geste de la main et elle s'est posée sur mon front.

    Plutôt audacieux, non ?

    Je me suis tapé la main sur le front.

    En vain.

    Là, tu n'as aucune chance, Pierre, m'a dit mon collègue François Leroc. Quoi que tu fasses, la mouche est déjà partie. Tu ne peux pas l'avoir !

    Après avoir successivement frappé mon front et mon bureau du plat de la main, j'ai dû admettre que mon collègue avait probablement raison.

    Je n'aurais jamais cru à ce moment-là qu'une autre mouche menacerait de m'arracher les derniers nerfs.

    Mais dans l'ordre !

    *

    La grande salle Le Dôme de Marseille, située dans le quartier de la Chartreuse, était en ébullition.

    Kill him !, a-t-on entendu dans les gradins.

    Mario L'ÈTALON (l'étalon) Amato a saisi le MASQUE VENGEUR par les oreilles. Puis il lui a donné un coup de tête brutal. Le MASQUE VENGEUR a rugi. Amato accrocha son pied dans le creux du genou de son adversaire. En même temps, il exécuta un double coup de poing. Un poing s'enfonça dans l'estomac du MASQUE VENGEUR, l'autre l'atteignit au menton.

    Dans un bruit sourd, le MASQUE VENGEUR est tombé sur le dos. Il semblait étourdi.

    Amato tambourinait avec ses poings comme un gorille sur son énorme cage thoracique. La foule s'en est trouvée encore plus enflammée.

    Vous voulez que je l'achève ?, a crié Amato à la foule.

    Des acclamations approbatrices lui ont répondu.

    Amato a saisi l'arbitre frêle qui s'agitait autour de lui par le col et lui a donné un coup qui l'a fait chanceler dans les cordes.

    Les cris de la foule sont devenus carrément assourdissants.

    Le MASQUE VENGEUR tenta de se redresser. Mais il n'y parvint pas. Amato était au-dessus de lui.

    Il s'est laissé tomber de tout son poids sur le MASQUE VENGEUR, lui enfonçant au passage son coude dans le ventre. Amato se releva d'un bond, les bras écartés comme un vainqueur. Il se secoua. La sueur dégoulinait de son corps.

    Pendant ce temps, Le MASQUE VENGEUR se tordait sur le sol. Il avait l'air pitoyable. Ses gémissements de douleur se perdaient dans les hurlements de la foule.

    Amato a arraché le micro des mains du conférencier stupéfait.

    Qui est le champion ?, croassa-t-il d'une voix rauque dans le microphone qui saturait. Mais même ainsi, les fans savaient ce qu'il criait. C'était un rituel.

    Je n'entends rien ! Qui est le champion ?, s'exclame-t-il à nouveau.

    L'ÈTALON !, m'a-t-on répondu.

    Plus fort !, s'est exclamé Amato.

    L'ÈTALON !, lui répondit-il comme un coup de tonnerre.

    L'arbitre et le conférencier se promenaient sur le ring, un peu irrités et de plus en plus nerveux. La situation leur échappait.

    Mais cela faisait partie du spectacle. C'est ce que les gens voulaient.

    La transgression des règles était la marque de fabrique de L'ÈTALON. C'est pour cela que ses fans l'aimaient.

    Amato est monté sur la corde la plus basse. Il a serré les poings et les a tendus vers le haut. Il a lancé le microphone sans fil du conférencier dans la foule.

    L'arbitre avait cependant compté le MASQUE VENGEUR.

    Des cris de joie sans limites ont retenti.

    Amato était toujours debout sur la corde la plus basse et tambourinait à nouveau sur sa poitrine.

    Pendant ce temps, le médecin et l'entraîneur s'occupaient du MASQUE VENGEUR, qui reprenait ses esprits. Il a poussé un rugissement et a serré les dents. Il a arraché le masque noir qui couvrait ses yeux et une grande partie de son nez. Ses yeux brillaient comme des fous. Il tituba en direction de son adversaire. Le combat n'était pas terminé pour lui.

    L'arbitre et le conférencier ont essayé de se mettre en travers de son chemin, mais ils n'étaient littéralement pas de taille. Il les a balayés de ses bras.

    Le public a poussé des cris stridents.

    Et Mario L'ÈTALON Amato ne semblait rien remarquer.

    Qui est le champion ?, a-t-il hurlé d'une voix rauque alors que son adversaire s'apprêtait à lancer une méchante attaque par derrière.

    À cette seconde, une secousse a traversé le corps d'Amato.

    Le visage de loup déformé du champion se figea en une grimace.

    Du sang s'infiltrait dans les cheveux trempés de sueur à l'arrière de sa tête.

    Personne n'avait entendu le coup de feu.

    Deux autres balles l'ont atteint dans le dos. La première a fait un trou saignant juste entre les omoplates, la seconde a touché Amato aux reins alors qu'il tombait déjà à la renverse.

    Son corps sans vie s'est écrasé au sol comme un sac mouillé. Les grilles métalliques par lesquelles l'air frais était soufflé s'entrechoquaient.

    Un murmure s'éleva dans la foule. L'horreur se répandit. Ici et là, on entendait le cri strident d'une voix féminine. Des milliers d'yeux étaient tournés vers Mario L'ÈTALON Amato.

    Lève-toi, ÈTALON ! Bon spectacle, mais maintenant ça suffit !, a crié un gros homme à moitié chauve assis au premier rang. Mais il leva les yeux et vit que même le visage du MASQUE VENGEUR était devenu aussi pâle que le mur.

    Au lieu de crier sur son adversaire comme il l'aurait fait dans son rôle, le redoutable receveur a laissé son regard errer sur les gradins de l'autre côté.

    Et c'est au plus tard à ce moment-là que même le dernier a compris que cela ne faisait plus partie du spectacle.

    Ce n'était rien d'autre qu'un meurtre - commis devant des milliers de témoins.

    Les murmures de la foule ressemblaient à un orage menaçant.

    Le conférencier s'est fait donner un nouveau micro. Avec

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