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Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille : France polar
Livre électronique151 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



La confession de la vie du tueur professionnel Bernard Farroque ! Ce serait un scoop qui rapporterait gros, et Gustave Malpine ne veut pas s'en priver. Mais avant même que le moindre mot ne soit écrit, ce projet entraîne une série de meurtres et le FoPoCri commence à se douter que tous ces morts ne peuvent pas vraiment être expliqués par la biographie prévue.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie4 avr. 2024
ISBN9783745237122
Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et le tueur mort à Marseille - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Je n'ai jamais compté les victimes, a déclaré l'homme aux yeux gris et enfoncés. Il doit y en avoir plus d'une centaine. Il se pencha et claqua des doigts. C'est tellement simple ! Vous recevez un e-mail avec les données et un virement sur un compte bancaire suisse. Ensuite, il suffit de flinguer la cible. Si le commanditaire le souhaite, vous torturez encore un peu la victime ou utilisez une méthode d'assassinat particulière. Tout cela dans la limite du possible, bien sûr... Il y a beaucoup de gens qui ont essayé de se faire une place dans le secteur. Certains d'entre eux sont eux-mêmes depuis longtemps avec les poissons dans la mer. Il sourit et sirote son café au lait. Mais il n'y a personne d'aussi bon que moi - Bernard Farroque !

    2

    L'homme assis en face de Farroque avait les cheveux blonds et rasés. Il s'appelait Gustave Malpine et était un journaliste d'investigation réputé. Il travaillait aussi bien pour des émissions à sensation à la télévision que pour plusieurs journaux et magazines. Mais il s'était surtout distingué ces dernières années par des biographies spectaculaires de célébrités, dont au moins deux titres occupaient actuellement plusieurs tribunaux américains et européens, car ceux dont Malpine avait présenté la vie étaient loin d'être ravis du résultat.

    Dans le secteur, on l'appelait respectueusement l'initié.

    Celui qui connaissait tout le monde, savait tout et entendait l'herbe pousser. Il était toujours là lorsqu'il s'agissait de découvrir un scandale ou de déterrer un cadavre dans la cave d'une célébrité qui se présentait comme un homme propre, au sens propre comme au sens figuré.

    Bernard Farroque termina son café au lait et dit : Je vais vous vendre l'histoire de ma vie, Gustave. Le premier meurtre, je l'ai commis à quatorze ans. Il y avait un type qui me semblait stupide. Je lui ai fracassé le crâne avec une clé à molette et j'ai ensuite placé le corps dans une vieille voiture qui devait aller à la casse. Je n'ai même pas été payé pour cette première fois. C'était un peu une affaire personnelle, si vous voyez ce que je veux dire. Farroque ricana et grignota le biscuit qu'on lui avait servi avec le café au lait, puis fit une grimace et le recracha. Les personnes aux tables voisines commençaient déjà à s'intéresser à la question.

    Cela n'a pas du tout plu à Gustave Malpine.

    Écoutez, peut-être devrions-nous discuter ailleurs qu'ici ?

    Vous avez quelque chose contre ce bar ? J'admets que le café au lait est meilleur dans un bistrot du coin, mais il n'est plus ouvert si tard. Il paraît que les boissons sont meilleures ici, mais je ne le sais que de seconde main. L'alcool n'est plus pour moi. C'était avant...

    J'aimerais simplement discuter avec vous sans être dérangé.

    Je voulais d'abord faire votre connaissance, c'est pourquoi je ne vous ai pas convoqué tout de suite chez moi, Monsieur Malpine. Pour être honnête, j'osais à peine espérer que vous viendriez.

    Votre histoire m'intéresse, Monsieur Farroque.

    Appelez-moi Bernard. Vous apprendrez de moi des choses que certains conjoints ne se disent pas, on devrait au moins s'appeler par son prénom, je pense.

    Comment m'avez-vous trouvé, Bernard ?

    Je suis le meilleur dans mon domaine. Et c'est pourquoi je veux avoir le meilleur écrivain pour raconter ma vie. Vous comprenez ? Pas un gribouilleur dont personne ne prend note des écrits, mais quelqu'un qui a ce qu'il faut pour propulser un livre dans les listes de best-sellers. Et quelqu'un dont on croit ce qu'il écrit. Qui n'enjolive rien, mais qui appelle les choses par leur nom. Il s'est penché en arrière et a ricané. Que l'on ne se méprenne pas, Gustave. Je n'ai pas fait plus que lire un de vos innommables jambons. Après tout, je ne m'intéresse pas aux stars d'Hollywood, et je me fiche pas mal de savoir si un conseiller municipal de Marseille ou un ministre parisien tombe parce que vous avez découvert ses saloperies. J'ai vu que des piles de planches portant votre nom traînent dans les librairies et sont apparemment achetées. C'est ce qui compte pour moi. De plus, vous avez une chronique au Journal de Marseille. Parce que je veux que tout le monde le sache. Que tout le monde lise la vérité et que quelques sacs à la Pointe-Rouge ou à la Bourse tournent chaque page en tremblant à l'idée que leur nom soit aussi mentionné comme commanditaire d'un assassinat !

    On ferait mieux d'y aller, a dit Gustave Malpine.

    Farroque se leva, posa quelques euros sur la table et dit : Vous êtes invité, Gustave. Vous avez peut-être déjà gagné pas mal d'argent avec votre barbouillage, mais cela ne peut pas être la moitié de ce que j'ai maintenant de côté.

    Merci, Bernard.

    Mon appartement est à quelques maisons d'ici. Cependant, je ne peux pas vous offrir à boire.

    Ce n'est pas grave.

    Gustave Malpine ne savait plus très bien s'il n'avait pas fait une bêtise avec ce type.

    Ensemble, ils ont quitté DOLCE VITA.

    Dehors, il faisait sombre. Il bruinait.

    En fait, pouvez-vous prouver que vous êtes vraiment Bernard Farroque ?, a demandé Malpine.

    C'est étrange, répondit-il. Voilà des années que je m'efforce de détruire toutes les preuves que je suis Bernard Farroque, et voilà que quelqu'un vient me dire qu'il ne veut pas croire qui je suis !

    Ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais vous comprendrez que je n'ai besoin que d'un article rigoureusement documenté.

    Il a eu un rire rauque. Et méchamment.

    Des histoires aussi durement documentées que celle de cet acteur à qui vous avez fait endosser une liaison avec une jeune fille de treize ans ? Je ne sais pas si les 500 000 euros qu'il a reçus de votre maison d'édition pour ne pas porter plainte contre vous l'ont vraiment dédommagé de l'annulation de sa série télévisée et je suppose qu'il n'a pas trouvé de nouveaux rôles depuis.

    Le visage de Gustave Malpine s'est figé en un masque.

    D'où tenez-vous cela ?, a-t-il demandé vivement.

    Je ne discuterais même pas avec quelqu'un dont je ne suis pas parfaitement informé.

    Écoutez, Farroque...

    Bernard, s'il vous plaît !

    Si vous voulez me faire chier, alors...

    Continuez, Gustave ! C'est drôle quand une mauviette comme vous essaie de faire peur à quelqu'un comme moi ! Farroque ricana, ce qui se transforma finalement en un râle rauque. Il cracha. Puis il poursuivit : Nous sommes tous les deux des trous du cul, Gustave. Nous sommes donc faits l'un pour l'autre, et cela devrait être un bon livre. Vous ne croyez pas ?

    Vous devriez consulter un médecin. Cela semble pathétique avec vos poumons.

    Bernard Farroque ne s'est pas étendu sur le sujet. Ils continuèrent à marcher. L'asphalte humide brillait sous la lumière vacillante des néons.

    Au bout de vingt mètres, Gustave Malpine a rompu le silence.

    Dites-moi, Bernard, vous vous attendez à ce qu'un procureur lise le livre, n'est-ce pas ?

    En quarante ans, les flics n'ont pas réussi à me retrouver, ils n'y arriveront pas non plus dans les derniers mois qu'il me reste.

    Quoi ?

    Gustave Malpine s'est arrêté.

    Bernard Farroque le regardait d'un air très sérieux.

    J'ai un cancer, Gustave. Les médecins ne me donnent pas beaucoup de temps. Peut-être encore quelques mois si tout va bien. Mais ça peut aller plus vite. Il s'est arrêté, a cherché à respirer et a toussé. Il n'y a plus rien à faire, dit-il. Il y a des choses qu'on ne peut pas acheter, même avec beaucoup d'argent. Mais avant de partir pour la chasse éternelle ou je ne sais où, je veux faire table rase. Vous me comprenez maintenant, Gustave ? C'est la raison pour laquelle je ne me soucie pas de savoir si le livre sert encore de modèle à un quelconque procureur pour son acte d'accusation ou s'il le considère comme un aveu. Je ne me soucie pas non plus de savoir si mes anciens partenaires commerciaux vont ensuite lancer des limiers à mes trousses. Ils ne feraient que me rendre service et abréger mes souffrances. Farroque s'est appuyé sur un réverbère et s'est arrêté. Il haletait comme un poisson à sec.

    Puis-je vous aider d'une manière ou d'une autre ?, a demandé Malpine.

    Personne... ne... peut... m'aider, fut la réponse hésitante de l'homme qui prétendait être l'un des tueurs à gages les plus efficaces de tous les temps. Ce n'est plus très loin.

    Venez, je vais vous soutenir !

    Lâchez-moi !

    Farroque a secoué Malpine et a chancelé en avant.

    Malpine l'a suivi.

    Aucun d'entre eux n'a remarqué l'ombre qui était sortie du bar DOLCE VITA dans la nuit.

    3

    L'appartement de Bernard Farroque se trouvait au quatrième étage d'un immeuble de catégorie inférieure sans charme. Il n'y avait pas de système électronique de sécurité. Mais l'ascenseur fonctionnait.

    Gustave Malpine a constaté que le nom

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