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Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau : France Polar
Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau : France Polar
Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau : France Polar
Livre électronique148 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau : France Polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Une nouvelle enquête pour le commissaire Marquenteur et ses collègues marseillais.

Un policier sous couverture est assassiné et les soupçons se portent immédiatement sur la famille Assiente, où il était infiltré. Le commissaire Pierre Marquanteur et son collègue François Leroc découvrent une histoire vieille de plus de soixante-dix ans. Cela aidera-t-il le FoPoCri à résoudre l'affaire, ou tout se passe-t-il différemment ? Les pistes ne se recoupent pas.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie25 avr. 2024
ISBN9783745237542
Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau : France Polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et le mort dans l'eau - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Tu as déjà pensé à ce que c'est que d'être vieux ?, m'a demandé mon collègue François Leroc, alors que nous nous sommes arrêtés dans un restaurant chinois pendant notre courte pause déjeuner. Le meilleur restaurant chinois de Marseille, disait-on. En tout cas, la nourriture était épicée. Et sur le moment, c'était exactement ce dont j'avais envie.

    Certains pourraient objecter : Comment un Français peut-il aller manger chez un Chinois ? Après tout, il n'y a rien de mieux au monde que la cuisine française ! Elle est célèbre dans le monde entier. Mais parfois, on a envie de quelque chose de différent. Quelque chose que l'on ne mange pas tous les jours. Et si l'on en croit le nombre de restaurants chinois en France, je ne suis pas le seul à le penser. En effet, ils ne pourraient pas vivre uniquement grâce aux Chinois présents dans le pays. Il faut bien que quelques Français s'y rendent de temps en temps. Comme moi en ce moment. Honnêtement, je n'y vois pas de sacrilège patriotique.

    Je pense que chacun doit manger à sa faim.

    Et pour moi, un jour c'est comme ça, le lendemain c'est tout autre chose.

    L'essentiel, c'est que ce soit bon et que vous n'ayez pas mal aux livres après.

    Je m'appelle d'ailleurs Pierre Marquanteur. Je suis commissaire au sein de ce que l'on appelle la Force spéciale de la police criminelle, ou FoPoCri. Nous nous occupons de tout ce qui est lié au crime organisé, au terrorisme ou aux criminels en série. Notre service est basé ici à Marseille.

    J'ai regardé mon collègue François Leroc en fronçant les sourcils.

    Qu'est-ce qui se passe ?, a-t-il demandé.

    Qu'est-ce qui se passe ?

    Ça n'a pas de goût ?

    Pourquoi ?

    Tu fais cette tête-là.

    Non, c'est bon.

    Trop épicé ?

    Non, ce n'est pas trop épicé.

    Alors pourquoi tu fais cette tête, Pierre ?

    À cause de ce que vous avez demandé. A propos d'être vieux. Qu'est-ce qui te fait dire ça maintenant ?

    Tout simplement comme ça. Ma grand-tante est maintenant dans une maison de retraite. Elle oublie toujours ce qu'elle voulait faire. Parfois, elle oublie même qui je suis quand je lui rends visite. C'est terrible. Une personnalité se dissout pour ainsi dire, et à la fin, il n'y a plus personne à la maison là-haut dans la tête.

    C'est la vie, François.

    Oui, mais : faut-il toujours laisser la nature s'exprimer librement ?

    Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu vas peut-être tirer sur ta grand-tante ?

    Non, bien sûr que non. D'ailleurs, elle a l'air plutôt satisfaite. Malgré son état.

    Eh bien, voilà. C'est le but.

    A propos de quoi ?

    Si quelqu'un est satisfait. Et si votre tante est satisfaite de sa vie, c'est très bien comme ça.

    Je veux en venir à autre chose, Pierre.

    Sur quoi ?

    Serais-je satisfait de cela ? Est-ce que je voudrais que les choses en arrivent là avec moi ?

    Comment voulez-vous éviter cela ? Je veux dire, vous pouvez faire des efforts pour rester raisonnablement en forme. Mais en fin de compte, vous ne pouvez pas vous protéger d'une chose comme la démence. Si cela vous arrive, c'est que vous n'avez pas de chance.

    Oui, mais je pense que je ne laisserais pas les choses aller si loin, je mettrais moi-même un terme à tout cela avant.

    Il y a un problème, François.

    François Leroc a haussé les sourcils.

    Et lequel ? Je peux tirer. Et ce serait aussi une courte distance. Eh bien, peut-être que je préfère utiliser du poison. Je ne sais pas.

    Le problème, c'est que tu ne te souviendras peut-être même pas de qui tu voulais abattre quand tu en seras là, lui ai-je répondu. Tu as déjà pensé à ça ?

    François avait l'air pensif.

    Il a fini par secouer vigoureusement la tête.

    Non, à vrai dire, je n'ai pas non plus de solution à cela, a-t-il admis. Sauf qu'il ne faut pas attendre trop longtemps si vous avez l'intention de faire quelque chose comme ça.

    Pour l'instant, nous ne sommes pas encore à l'âge où nous devons nous inquiéter de cela, ai-je dit. Pour l'instant, nous avons encore quelques affaires criminelles à résoudre.

    On ne commence jamais assez tôt à réfléchir à ce qui va se passer dans le futur.

    J'ai haussé les épaules.

    En tout cas, la nourriture est bonne ici.

    C'est à ce moment-là que le téléphone portable de François Leroc a sonné.

    Il a pris la parole. Par deux fois, il a prononcé brièvement les mots : D'accord.

    Je savais à qui il parlait rien qu'au ton de sa voix.

    Il devait s'agir de Monsieur Jean-Claude Marteau, Commissaire général de police, notre supérieur direct.

    François a mis fin à la conversation. On devrait manger un peu plus vite, Pierre.

    Laissez-moi deviner : Notre type est demandé ?

    C'est exactement ça.

    J'ai soupiré : "Ça aurait été trop bien de pouvoir manger sans être dérangé !

    Mais notre travail était important.

    Et parce qu'elle était si importante, elle passait toujours en premier.

    Vraiment toujours.

    *

    Dans notre travail, on vit vraiment des choses très étranges parfois.

    Il y avait par exemple cette femme. Probablement une prostituée, mais elle ne l'aurait pas admis. En tout cas, c'était un témoin important, car elle savait ce qui se passait dans le club où nous avions fait notre dernière descente. Il y avait du trafic de drogue. Nous le savions. Mais savoir quelque chose et pouvoir agir en justice contre quelque chose sont deux choses différentes. L'une n'est qu'indirectement liée à l'autre.

    Vous savez, je trouve que vous posez des questions bizarres, dit-elle.

    Je pose les questions qui s'imposent.

    Vous n'avez pas idée, n'est-ce pas ?

    A votre avis, de quoi n'ai-je aucune idée ?

    De ce qui se passe vraiment !

    Je ne sais pas vraiment de quoi vous parlez.

    Vous voyez ! C'est exactement ce dont je parle. Vous ne savez pas ce qui se passe vraiment en coulisses ?

    Madame, je...

    Vous ne savez pas que nous sommes tous entourés d'anges ?

    Non, madame, je ne l'avais pas encore remarqué.

    Ils sont partout. Et vous pouvez leur parler.

    Madame, en ce moment, j'ai besoin de vous parler. Il s'agit entre autres de savoir où vous étiez exactement le 19 de ce mois et.

    Peu importe où vous vous trouvez, Monsieur Marquanteur. Ni pour vous, ni pour moi. Nous sommes tous liés les uns aux autres. Et la distance spatiale n'est qu'une illusion, tout comme le temps.

    Je regrette de ne pas vous interroger sur des sujets philosophiques, Madame.

    Chaque année, je participe à un séminaire sur la façon d'entrer en contact avec les anges qui nous entourent. Et je vous dis que c'est très facile. Il suffit de connaître les astuces.

    Ah, oui.

    A la fin de la conversation, je connaissais certes quelques astuces, comme elle les appelait. Des astuces qui vous permettraient d'entraîner votre esprit à voir tous les anges dont elle pense que nous sommes dotés. Vous pouvez même les laisser vous aider et leur demander conseil. Et il paraît qu'elle le faisait abondamment. Entre-temps, il semblait qu'elle ne s'occupait plus guère d'autre chose.

    *

    Il s'appelait Alphonse.

    Il était très vieux. Si vieux qu'il avait encore vécu consciemment les années dix-neuf-trente.

    Avec l'âge, il était devenu plus bavard. Il a donc parlé de choses qu'il avait juré de ne pas dire.

    Mais c'est ce qui arrive quand on devient très vieux.

    Il y a des choses que l'on oublie.

    Et on se souvient de certaines choses avec d'autant plus de vivacité.

    Alphonse avait oublié qu'il devait se taire.

    Il se souvenait d'autant plus vivement de ce sur quoi il aurait dû garder le silence.

    Il n'arrêtait pas de parler de ce qu'il n'aurait pas dû.

    Le drame, c'est que maintenant, après toutes ces années, personne ne le croyait de toute façon.

    On le prenait pour un fou. Un vieil homme qui racontait des histoires bizarres.

    Avec Alphonse, c'était toujours la même histoire.

    L'histoire du trésor dans le lac - et des hommes armés de mitraillettes.

    Alphonse, ne raconte pas toujours des choses comme ça, nous a-t-on dit. Tu fais peur aux enfants avec ça.

    Mais c'est vrai !

    Oui, bien sûr !

    J'ai vu comment ils ont transporté le trésor jusqu'à l'eau. Il y avait tellement de caisses....

    S'il vous plaît, ne recommencez pas, Alphonse !

    J'étais un petit garçon à l'époque...

    Hmm...

    Parfois, je pense que c'était seulement hier.

    Des souvenirs sont remontés en lui ...

    *

    De nombreuses années dans le passé ...

    Le jeune

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