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Alain Boulanger et la photo de l'assassin de Paris : France polar
Alain Boulanger et la photo de l'assassin de Paris : France polar
Alain Boulanger et la photo de l'assassin de Paris : France polar
Livre électronique138 pages1 heure

Alain Boulanger et la photo de l'assassin de Paris : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Henry Rohmer


Une série de tentatives d'assassinat et de meurtres secoue Paris. Mais les victimes ne semblent pas avoir de point commun. Le détective privé Alain Boulanger prend l'affaire en main, mais soudain, plus personne ne veut qu'il l'élucide réellement.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie23 avr. 2024
ISBN9783745237467
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    Aperçu du livre

    Alain Boulanger et la photo de l'assassin de Paris - Henry Rohmer

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    COUVERTURE A.PANADERO

    Henry Rohmer est un pseudonyme d'Alfred Bekker

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Paris 1995 ...

    Ce matin-là, lorsque Gérard Lefebre s'est fait conduire au bureau par son chauffeur, son humeur n'était pas au beau fixe.

    Des ennuis, monsieur ?

    Ne me parlez pas de ça.

    Comme vous voudrez, chef.

    Au moins, je peux compter sur vous !

    Je suis heureux de vous l'entendre dire, monsieur.

    A part ça, je suis malheureusement entouré d'idiots !

    Ne m'en parlez pas, chef !

    Eh bien, ne vous inquiétez pas !

    Il y a eu des problèmes dans son entreprise et il semblerait qu'il doive passer un coup de balai pour remettre de l'ordre. Mais pour l'instant, ses pensées semblaient être ailleurs. Il regardait par la fenêtre, pensif, tandis que le chauffeur conduisait la limousine noire dans le trafic parisien.

    À un moment donné, on s'est demandé : pourquoi tout cela ?

    Et peut-être que Gérard Lefebre en était là. Entre-temps, il a jeté un coup d'œil à sa montre. Il était en retard. En regardant la pluie et l'avalanche de voitures qui se frayaient un chemin dans les rues, on pouvait penser que c'était parce que Gérard Lefebre n'était pas à l'heure aujourd'hui, pour la première fois depuis des années.

    Mais ce n'était pas le cas.

    Lefebre avait encore rendu une petite visite à son notaire. Une autre chose qu'il n'avait pas appréciée et qu'il avait longtemps repoussée.

    Qu'importe, pensa-t-il. Au moins, maintenant, j'en ai fini avec ça !

    Et après tout, l'entreprise ne lui échappait pas. Si quelqu'un pouvait se permettre d'être en retard, c'était bien lui, car il était le patron .

    C'est du moins ce que l'on pourrait penser.

    Il n'a pas fallu longtemps pour que la voiture s'arrête devant l'imposant bâtiment dans les murs duquel la Compagnie Lefebre avait ses bureaux.

    La voiture s'est arrêtée ; le chauffeur est descendu le premier pour ouvrir la porte à son patron. La porte s'est ouverte quelques secondes plus tard.

    J'aurai peut-être besoin de vous dans une demi-heure, a dit Lefebre au chauffeur. Alors tenez-vous prêts.

    Oui, chef !

    Lefebre est descendu avec des gestes laborieux et un peu maladroits. Il avait au moins une douzaine de kilos en trop, ce qui le rendait lent. Il haletait pitoyablement et son visage était devenu rouge vif lorsqu'il s'est finalement retrouvé à côté de son chauffeur.

    C'est alors que cela s'est produit.

    Lefebre entendit un crissement de pneus et le bruit d'une autre voiture qui arrivait en trombe. Il se tourna involontairement vers elle. C'était une voiture de sport à deux places aux vitres teintées, c'est ce qu'il voyait encore.

    Le reste n'a duré que quelques secondes !

    L'une des vitres s'est un peu abaissée, quelque chose de long s'est glissé à travers sur quelques centimètres, puis il y a eu un éclair tout à coup. C'était un tir à la bouche sans aucun bruit de tir. Juste un claquement de gâchette, presque totalement étouffé par les bruits environnants.

    Et pourtant, c'est un bruit qui a glacé le sang de Gérard Lefebre, car il ne le connaissait que trop bien. C'était un bruit sacrément laid, même si on l'entendait à peine.

    Gérard Lefebre a vu une balle gratter la peinture de la limousine, juste devant ses yeux, en haut du toit.

    Et avant qu'il n'ait vraiment compris ce qui se passait et que le conducteur de la voiture étrangère en voulait manifestement à sa vie, un deuxième coup de feu a été tiré. Puis un troisième, et enfin un quatrième. Lefebre a vu le chauffeur allongé sur le pavé avec un petit trou rond dans la tête. Ses yeux étaient grands ouverts et fixaient le ciel couvert de smog. Il était mort.

    Lefebre était paralysé.

    Il a alors ressenti une douleur infernale à l'épaule gauche. La force du premier coup l'a fait basculer. La deuxième balle lui a traversé la cage thoracique sur le côté.

    La dernière chose qu'il a ressentie était un vertige. Tout s'est mis à tourner. Puis vint la faiblesse.

    Ses jambes se sont pliées sous son corps et il s'est effondré sur le sol. Il entendit les gens se précipiter et parler à tort et à travers. Quelqu'un a poussé un cri hystérique.

    Et puis Lefebre a entendu le crissement des pneus de la voiture de sport aux vitres teintées qui s'est manifestement enfuie.

    Puis, tout à coup, son environnement est devenu muet et l'obscurité s'est installée devant ses yeux.

    Très, très sombre.

    2

    La porte s'est ouverte et Alain Boulanger est entré d'un pas vif. Il avait déjà retiré son manteau, déboutonnait le bouton supérieur de sa chemise et desserrait un peu sa cravate.

    Bonjour Jeanette !, a-t-il salué avec bonne humeur Jeanette Levoiseur, son assistante.

    Bonjour, Alain !

    Je sais que je suis un peu en retard. Mais ce foutu trafic !

    Jeanette se leva de son siège et s'approcha de Boulanger qui, pendant ce temps, avait déposé son manteau quelque part.

    Tu as de la chance, Alain !

    De quelle manière ?

    La cliente qui attend dans votre bureau depuis près d'une heure et à qui j'ai déjà préparé une troisième tasse de café a l'air tellement désespérée qu'elle aurait probablement pris quelques heures de plus.

    Alain a haussé les épaules.

    Les gens qui mènent une vie insouciante et n'ont aucun problème ne sont pas vraiment la clientèle typique d'un détective privé, n'est-ce pas ?

    Lorsque Alain Boulanger est entré un instant plus tard dans son bureau du 7ème étage de la rue Saint-Dominique, près du Parc Champ de Mars, il savait ce que Jeanette avait voulu dire.

    Une jeune femme était assise dans un fauteuil devant lui, et son visage n'avait vraiment rien d'heureux. Elle avait des yeux vert-de-gris très expressifs, un visage finement taillé et de longs cheveux blonds qui lui tombaient sur les épaules. Elle plaisait à Alain.

    Mais on pouvait lire sur son visage qu'elle devait être très inquiète.

    Alain a salué poliment.

    Bonjour, Mademoiselle...

    Cathèrine Lefebre, a-t-elle dit.

    Alain lui a serré la main et a essayé de sourire. Enchanté.

    Vous êtes Alain Boulanger, le détective privé ?

    C'est vrai.

    En fait, c'est une question stupide. En effet, j'ai vu votre photo dans le journal il y a quelques jours. Il paraît que vous êtes le meilleur, Monsieur Boulanger.

    On fait ce qu'on peut, répondit modestement Alain en s'asseyant derrière son bureau. Mais appelez-moi Alain ! Et puis, s'il vous plaît, dites-moi ce que vous avez sur le cœur, Mademoiselle Lefebre.

    Vous avez peut-être déjà entendu le nom de mon père - Gérard Lefebre.

    Alain a réfléchi un instant, puis il a secoué la tête.

    Non, je suis désolé. En tout cas, ça ne me vient pas à l'esprit pour le moment.

    Gérard Lefebre de la Compagnie Gérard Lefebre.

    Je ne lis pas régulièrement la rubrique économique du journal, mais j'ai déjà entendu le nom de cette société. Qu'en est-il de votre père ?

    Il a fait l'objet d'une tentative d'assassinat hier. C'est dans les journaux aujourd'hui.

    Alain a vu l'exemplaire plié du journal Le Monde posé sur son bureau.

    Je n'ai pas encore eu l'occasion de regarder le journal aujourd'hui, a-t-il admis.

    Une voiture est passée. Avec des vitres teintées. Et puis ils ont tiré. Le chauffeur a été tué, mais il semblerait que mon père ait été la cible principale. Mon père est toujours en soins intensifs. Il n'est pas encore sorti d'affaire.

    "La police a-t-elle déjà...

    Ils ne peuvent pas faire grand-chose.

    Mais...

    Ce n'est pas la première tentative d'assassinat de mon père, Monsieur Boulanger - je veux dire : Alain.

    Ah, non ?

    "Non. Une fois, quelqu'un a fait exploser sa voiture. C'était il y

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