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Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar
Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar
Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar
Livre électronique161 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar

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À propos de ce livre électronique

C'est une vengeance qui pousse Matthieu Garnier à provoquer la mort de trois policiers. Mais dès le deuxième meurtre, la police se lance sur ses traces. Garnier ne cherche qu'à se venger de sa propre famille tuée et à se faire bien voir des criminels - il ne se rend pas compte du danger qu'il court. Le commissaire Marquanteur et ses collègues de la FoPoCri (Force spéciale de la police criminelle) doivent intervenir...



Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie26 févr. 2024
ISBN9783745236859
Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar

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    Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille - Alfred Bekker

    Alfred Bekker

    Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar

    UUID: 1c9c3548-dde6-42a9-abbb-b88b48ae1154

    Dieses eBook wurde mit StreetLib Write (https://writeapp.io) erstellt.

    Inhaltsverzeichnis

    Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar

    Copyright

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    Commissaire Marquanteur et le roi des gangsters de Marseille : France Polar

    de Alfred Bekker

    C'est une vengeance qui pousse Matthieu Garnier à provoquer la mort de trois policiers. Mais dès le deuxième meurtre, la police se lance sur ses traces. Garnier ne cherche qu'à se venger de sa propre famille tuée et à se faire bien voir des criminels - il ne se rend pas compte du danger qu'il court. Le commissaire Marquanteur et ses collègues de la FoPoCri (Force spéciale de la police criminelle) doivent intervenir...

    Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

    Tous droits réservés.

    www.AlfredBekker.de

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Saviez-vous que Marseille avait un opéra ?

    Je vis ici et j'admets volontiers que je ne l'avais pas particulièrement remarqué jusqu'à présent.

    C'est toujours une question d'intérêt.

    Et je ne m'intéressais pas à l'opéra.

    C'est plutôt la femme avec laquelle j'y étais.

    Elle s'appelait Isabelle et je l'avais rencontrée lors d'une formation sur la collecte de preuves. Elle était en effet experte en la matière, même si elle ne faisait pas partie de mon service. Son domaine de prédilection était l'écriture et tout ce qui s'y rapporte. L'identification d'une personne à partir de son écriture. Elle m'avait invité à une représentation d'opéra à l'Opéra de Marseille. On y jouait Carmen de Georges Bizet.

    Comme je l'ai déjà dit, je ne peux pas dire que je suis particulièrement fan d'opéra.

    Pour être honnête, j'étais plus là parce que je trouvais la collègue sympa.

    Saviez-vous que Carmen est l'un des opéras les plus joués, a-t-elle demandé.

    Non.

    Et pourtant, elle n'a pas connu un grand succès au début.

    Comme ça ?

    Trop réaliste. Trop de réalité sociale. Il s'agit de contrebandiers et d'ouvrières dans une usine de cigarettes - pas de héros grandioses.

    Je vois.

    Georges Bizet a écrit un autre opéra : Les pêcheurs des perles. Celui-ci n'a été conservé que sous forme de réduction pour piano. On ne connaît même pas la partition.

    Vous en savez beaucoup sur ces choses.

    Malheureusement, le conservatoire m'a refusé. Pour cause de manque de talent. Sinon, je n'aurais peut-être pas fini comme agent au service de l'identification.

    C'est tragique, ai-je dit.

    Non, je ne pense pas. Je n'étais pas vraiment doué pour la musique non plus. En tout cas, pas pour y devenir quelque chose.

    Ce n'est pas ce que je voulais dire, ai-je répondu.

    Qu'est-ce que tu voulais dire alors ?

    Celui avec le compositeur de Carmen - quand on ne vit même plus son propre grand succès.

    Nous avons discuté pendant la pause.

    L'ouverture du dernier acte a commencé.

    Les musiciens jouaient déjà et le son unique de l'Opéra de Marseille se faisait entendre. Il paraît que c'est très spécial. Tout le monde n'est pas d'accord, mais il semble qu'un orchestre symphonique ait un son très particulier dans ces salles, même si je ne peux pas dire que mes oreilles soient suffisamment sensibles pour entendre les différences. Mais je n'ai peut-être pas encore visité suffisamment d'autres salles de concert pour pouvoir vraiment comparer.

    Le premier aria du dernier acte a été lancé.

    Quelqu'un m'a poussé par derrière.

    Et m'a donné un mot.

    C'est pour vous, dit une voix d'homme. Elle avait l'air très jeune.

    J'ai regardé la note.

    Salutations de l'Albanais, y était-il écrit.

    *

    Pendant un moment, je me suis figé. Puis tout s'est passé presque par réflexe. Comme si c'était automatique.

    Je me suis levé d'un bond, j'ai regardé autour de moi pour voir le type qui m'avait donné le mot. Il était parti en courant. J'ai escaladé les sièges, j'ai marché sur les accoudoirs. Ne bougez pas !, ai-je crié. Police judiciaire !

    Le type portait un sweat à capuche rabattu. On ne voyait pas grand-chose de lui. Il s'est retourné brièvement.

    Son visage dans l'ombre.

    Mon appel avait couvert l'aria. Un murmure s'éleva dans la salle.

    Pierre !, ai-je entendu l'exclamation choquée d' Isabelle .

    J'ai piétiné sans ménagement les dossiers et les sièges.

    Le type au sweat à capuche avait atteint le passage, mais j'étais déjà derrière lui. Je me suis jeté sur lui, l'entraînant dans ma chute.

    Commissaire Pierre Marquanteur !, ai-je crié en me jetant sur lui et en le fixant. Vous verrez votre carte d'identité plus tard.

    Je...

    C'est quoi ce mot ?

    Quelqu'un me l'a donné !

    Qui ?

    Je ne sais pas. Je l'ai à peine vu !

    *

    Dis, c'était quoi tout à l'heure ?, m'a demandé Isabelle plus tard, après que la soirée à l'opéra se soit déroulée un peu différemment de ce à quoi nous nous attendions toutes les deux.

    Oui, peut-être que je dois t'expliquer quelque chose.

    Mais c'est ce que je dirais ! Et pas seulement à moi ! Vous avez fait un scandale à l'opéra ! Une représentation a été interrompue ! As-tu la moindre idée de ce que cela signifie ?

    Oui, je l'ai fait.

    Je lui ai montré le papier. Le jeune homme à la capuche me l'a donné.

    Salutations de l'Albanais ?

    L'Albanais est un tueur professionnel. Quelqu'un aux Baumettes l'a envoyé me chercher parce qu'il est furieux que je l'aie amené là. Une sorte de chef de gang influent ou quelque chose comme ça. Malheureusement, je ne sais pas qui.

    Et pourquoi il t'envoie un mot comme ça ?

    Il a essayé de me tuer, mais j'ai pu me sauver. En effet, je portais un gilet en kevlar.

    Vous pensez que c'est sa façon de vous dire qu'il va réessayer ?

    J'ai hoché la tête. Oui, bien sûr, je ne sais pas quand il va frapper. Il se peut qu'il prenne vingt ans pour le faire, il se peut aussi qu'il m'attende au coin de la rue.

    *

    Je suis désolé, mais il n'y a toujours pas de piste qui nous mène à l'Albanais, a déclaré le lendemain mon supérieur, Monsieur Marteau. Ce tueur peut attendre patiemment. Et à un moment donné, quand il pensera que le bon moment est venu, il frappera peut-être.

    Je sais, ai-je dit. Je vais devoir vivre avec.

    Le jeune homme a été contrôlé. Il n'a absolument aucun lien avec le crime organisé. Il a simplement gagné quelques euros rapides.

    C'est ce que je craignais.

    Cette piste ne nous mène nulle part.

    Je craignais cela aussi.

    Et puis il y a cette histoire de spectacle d'opéra que vous avez fait exploser. Un peu comme un dommage collatéral. Il y a maintenant des gens qui veulent rendre leurs billets et ainsi de suite.

    Ce genre de chose ne figure-t-il pas sur la note de frais, Monsieur Marteau ?

    Le commissaire général de police prit une profonde inspiration. Oui, en fait, oui. Mais avant, il y aura plein de questions désagréables. Du Sénat, du préfet de police.

    Vous voulez dire que tout cela n'était pas nécessaire ?

    Ce que je veux dire n'a aucune importance, Monsieur Marquanteur.

    Hum.

    Mais la prochaine fois, peut-être un peu plus... discrètement.

    Je vais essayer.

    Bien.

    *

    Le bistrot Hugo's était ouvert 24 heures sur 24. Hugo's avec une apostrophe. C'est ce qu'a insisté Hugo Jacobie, le propriétaire de l'établissement de restauration rapide où se pressaient, aux heures de pointe habituelles, aussi bien les hommes en costume du complexe administratif de l'administration portuaire que les ouvriers des terminaux maritimes.

    On y trouvait les meilleurs fishburgers de Marseille.

    On pouvait bien sûr aussi obtenir des frites ou une saucisse au curry. A la rigueur, on pouvait même manger un kebab végétal, très apprécié des employés de la société de gestion du port, qui souffrent de sédentarité et d'un excès de calories.

    Mais la véritable spécialité de Hugo's Bistro était et restait le fishburger.

    Hugo Jacobie était originaire de Nice et avait donc une affinité particulière avec le poisson et les plats à base de poisson. Même si le kebab au crabe qu'il avait créé lui-même ne s'était pas vraiment imposé, le fishburger avait rendu le bistrot célèbre dans tout Marseille.

    Et Hugo Jacobie a eu l'intelligence de déposer la marque >Hugo 's Fishburger <.

    2

    Pascal Rivére, commissaire à la brigade criminelle, a eu une nuit de travail éprouvante. Il était maintenant quatre heures du matin et Rivére avait depuis longtemps dépassé le point mort.

    Il a commandé un café, deux fishburgers et

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