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Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille : France Polar
Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille : France Polar
Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille : France Polar
Livre électronique165 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille : France Polar

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À propos de ce livre électronique

Une galerie d'art marseillaise est cambriolée. Le propriétaire semble avoir été assassiné, mais son corps n'a pas été retrouvé. Le commissaire Pierre Marquanteur et son équipe commencent leur enquête et découvrent rapidement que le galeriste était impliqué dans des affaires très douteuses. En peu de temps, d'autres personnes de son entourage sont assassinées. C'est alors qu'un collègue russe se manifeste et que l'affaire prend une autre tournure...
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie19 juil. 2024
ISBN9783745238679
Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille : France Polar

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    Commissaire Marquanteur et les les artistes du meurtre de Marseille - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    © Roman by Author /

    COUVERTURE A.PANADERO

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Marseille - en 2007 ...

    Et c'est censé être de l'art !, a dit l'homme dans le bistrot où mon collègue commissaire François Leroc et moi étions en train de nous restaurer. Vous savez ce que je pense, Monsieur Marquanteur ?

    Eh bien..., ai-je dit, parce qu'à vrai dire, je ne voyais pas vraiment où le bistrotier voulait en venir. Mais les croissants qu'il proposait avaient bon goût. Et c'est ce qui comptait.

    Il a désigné l'épouvantail accroché à un lampadaire, qui avait été bien abîmé par la dernière pluie.

    Ils laissent ça se dégrader et personne n'accroche les déchets, parce que c'est une action artistique. Je ne sais pas, c'est censé illustrer la déchéance humaine et le temps qui passe ou quelque chose comme ça.

    C'est possible, ai-je dit en mâchant.

    Oui, c'est possible ou réel, monsieur le commissaire ?

    François et moi étions venus ici plusieurs fois ces derniers temps. C'est pourquoi il connaissait nos noms. Mais je ne connaissais pas le sien. C'est dommage. Mais on ne peut pas tout garder.

    Je n'y ai pas encore réfléchi, je dois l'avouer.

    Donc si je mets mes encombrants dans la rue au mauvais moment, je reçois un avertissement. Mais si j'étais un artiste, je pourrais laisser n'importe quel déchet n'importe où et ce serait bien ?

    Je ne vois pas les choses sous cet angle, ai-je dit.

    Oui, mais c'est comme ça que je vois les choses ! Et ce n'est pas juste ! Personne ne peut me le dire !

    Je n'ai pas encore vu ça de ce côté-là.

    "Vous devriez peut-être, Monsieur le Commissaire Marquanteur. Vous êtes bien commissaire ?

    En effet, oui.

    "Alors je vais demander au commissaire Marquanteur, avec sa grande connaissance des articles et tout ça : ne peut-on pas interdire ce genre de choses ?"

    J'avais avalé de travers et, je ne sais comment, un morceau de croissant m'était passé par la tête. Mon collègue François m'a frappé dans le dos. Au bout d'un moment, tout allait bien.

    Ça va ?, a demandé le bistrotier.

    Tout va bien, ai-je dit.

    Et ma question ?

    Comment ?

    Oui, il manque la réponse : ne peut-on pas interdire une défiguration de la ville comme celle-ci ?

    Eh bien, à proprement parler, cela ne relève pas de notre compétence, ai-je dit.

    Ah, oui, dit le bistrotier.

    Bon croissant, dit François en mâchant. Du vrai !

    Il n'y a pas mieux, ai-je ajouté.

    On aime entendre ça, dit le bistrotier avant de tendre la main vers l'épouvantail. Mais ça vous donne un cancer des yeux !

    2

    Saint-Pétersbourg, Russie

    Le café Raspoutine était un lieu de rencontre populaire où les artistes, les intellectuels et tous ceux qui se considéraient comme tels se retrouvaient pour discuter du déclin de la Russie ou écouter la performance d'un poète expérimental. Des peintures grand format aux couleurs criardes étaient accrochées aux murs. Vladimir Basilov s'est tout de suite fait remarquer dans son costume trois-pièces très sage. Il parcourt les invités du regard. Des éclats de voix emplissaient la pièce.

    Et la fumée de cigarette.

    La fumée de cigarette est un phénomène très répandu dans le monde entier, et elle s'accumule sur les tables dans un nuage froid qui rappelle à Basilov à quel point vingt ans de vie à Marseille l'ont marqué. En France, il était interdit de fumer presque partout, et Basilov n'était donc pas habitué à la fumée qui lui piquait les yeux et le nez.

    Son regard s'est arrêté sur un homme au pull à col roulé sombre, seul à sa table.

    Basilov est allé à sa table.

    L'homme au pull à col roulé tira sur sa cigarette sans filtre et souffla la fumée vers Basilov. Eh bien, enfin ! Je pensais que tu ne viendrais plus ! Assieds-toi !

    Basilov prit place. Il faut qu'on se parle, Sergueï !

    L'homme au pull à col roulé s'est penché en avant et parle maintenant d'un ton étouffé. Je descends, Vladimir ! L'affaire est devenue trop chaude. Et si tu es intelligent et que tu veux rester en vie, tu feras de même.

    3

    Que s'est-il passé ?, a demandé Basilov.

    Assez pour ne plus y toucher à l'avenir. Les affaires ne marchent plus et je n'ai pas envie de me brûler les doigts. Il y a deux jours, Korzeniovsky a été abattu, et je ne veux pas être le prochain.

    Basilov a rétréci ses yeux.

    Korzeniovsky ?, fait-il écho. Je ne le savais pas...

    Il y a des choses que tu ne sais pas, Vladimir !

    Alors explique-moi, Sergueï !

    Je vais voir si je peux avoir mon argent en Suisse, et puis je m'en vais !, a expliqué l'homme au pull à col roulé.

    Il s'est penché en arrière et a laissé son cigare sans filtre s'embraser.

    Basilov a agité la main pour dissiper la fumée.

    Sergueï eut un sourire en coin. Français efféminé !, marmonna-t-il avec mépris.

    En ce qui concerne la passe, c'est vrai, a rétorqué Basilov.

    Eh bien, cela va vous faciliter la tâche pour faire face à cette nouvelle situation.

    Basilov eut un rire rauque. Tu peux parler, Sergueï ! Après tout, j'ai pris des engagements ! À Marseille, il y a des gens qui attendent la prochaine livraison avec autant d'impatience qu'un junkie pour sa came ! Ils vont réagir assez violemment.

    Sergueï haussa les épaules. Je suis désolé.

    Qu'en est-il de Lebedev ?

    Il a disparu de la scène depuis des semaines. Apparemment, il a flairé le coup un peu plus tôt que le reste d'entre nous et s'est contenté de mettre ses moutons au sec.

    Bon sang ! Basilov serra involontairement les poings. Une rougeur sombre envahit son visage.

    Sergueï avait l'air plus calme. C'est comme ça que ça se passe. Chacun doit maintenant voir comment s'en sortir le mieux possible.

    Eh bien, super !

    Sergueï a écrasé le reste de sa cigarette dans le cendrier, a terminé son café mélangé à de la vodka et s'est levé.

    Basilov était devenu aussi pâle que le mur.

    Sergueï le regarda et fit une grimace. Hé, tu es vraiment devenu une telle mauviette française, Vladimir ? Je croyais que vous mettiez toujours l'accent sur l'esprit d'entreprise !

    Basilov a étiré son visage en un mince sourire.

    C'est ce que nous faisons.

    Je ne pense pas que le vôtre va échouer juste parce que la période des gros jackpots est terminée pour vous pour un moment.

    Très drôle !

    Au moins, tu es encore en vie - c'est plus que ce que l'on peut dire de certains de ceux qui ont participé à cette affaire ! Sergueï tapota l'épaule de son interlocuteur avec bienveillance. Sans rancune, Vladimir ! C'était un bon moment, et je pense que nous regretterons encore longtemps la chaude pluie d'euros.

    Basilov a desserré les dents comme un prédateur. Tu peux aller te faire foutre !, a-t-il grogné.

    Quoi qu'il en soit. Peut-être qu'un jour, quand les choses se seront calmées, nous ferons à nouveau des affaires ensemble. Il faut toujours rester optimiste ! Il eut un sourire en coin et ajouta : Et puis, les icônes ne se démodent jamais !

    Sergei a regardé sa montre.

    Il a ensuite fait un signe de tête à Basilov et s'est dirigé vers la sortie.

    Un homme vêtu d'un blouson de cuir sombre, de bottes assorties et d'un bonnet gris en tricot venait d'entrer dans la pièce.

    Sergei s'est figé en le voyant.

    L'homme en cuir a mis la main sous sa veste et en a sorti un pistolet.

    Il a immédiatement appuyé sur la gâchette.

    Sergueï a été touché à la poitrine, a chancelé de deux pas en arrière et a ensuite été touché à la tête et au cou.

    Dans un bruit sourd, la personne touchée a frappé le sol en bois. Du sang s'écoula des blessures.

    La panique s'est emparée du café. Des cris d'horreur retentissaient dans la salle.

    Basilov s'est levé de son siège, s'est retourné et a mis la main sous sa veste.

    L'homme en cuir a fait pivoter le canon de son automatique dans la direction de Basilov. Les regards des deux hommes se croisèrent brièvement. Puis le feu de la bouche s'échappe à nouveau du canon de l'automatique comme une langue de dragon rouge.

    Basilov a reçu une balle dans la poitrine qui l'a fait chanceler contre le mur. Un deuxième coup l'a touché à quelques centimètres de là, juste

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