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Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup : France polar
Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup : France polar
Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup : France polar
Livre électronique258 pages2 heures

Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Des tests de courage mortels pour intégrer un gang sèment la terreur à Marseille. Des personnes sont abattues au hasard, sans raison, et la police cherche les auteurs et les commanditaires. Mais l'un des meurtres se distingue des autres et le commissaire Pierre Marquanteur et son collègue Leroc craignent une deuxième série de meurtres.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Jack Raymond, Jonas Herlin, Dave Branford, Chris Heller, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie9 août 2024
ISBN9783745238761
Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et l'assassin de Saint Loup - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Marseille ...

    Christophe Latisse a vu la lumière au bout du tunnel de St-Loup, qui relie Saint Loup à Air-Bel. Le tunnel s'enfonce profondément sous le dédale des rues et refait surface à Air-Bel.

    Latisse plissa les yeux alors qu'il se dirigeait vers la fin du tunnel. La lumière éblouissante du jour l'aveuglait un peu.

    Il ne savait pas qu'au même moment, son visage apparaissait dans la lunette de visée d'une arme de précision.

    Le réticule juste sur son front !

    Latisse prit une profonde respiration, pensant au rendez-vous qu'il devait prendre dans un cabinet d'avocats.

    Il connaissait la route comme sa poche.

    Il ne restait plus que deux cent cinquante mètres à parcourir avant que la route ne mène à l'extérieur.

    Latisse a levé les yeux.

    Au-dessus de la sortie du tunnel, nous avons continué sur l'avenue Florian.

    Il ne pouvait pas voir le type avec le fusil qui se tenait là-haut et qui le tenait en joue.

    Quelques secondes seulement s'étaient écoulées depuis que sa BMW avait franchi la sortie du tunnel de St-Loup.

    Un projectile a fait éclater le pare-brise et s'est enfoncé dans son front. Un petit trou rond s'est formé un peu au-dessus des yeux. Un point rouge qui s'agrandit rapidement.

    Sous la force du projectile, le crâne de Latise a heurté d'un coup sec l'appui-nuque, qui n'était pas correctement réglé. Son cou était déjà étrangement tordu lorsque la deuxième balle a traversé la mâchoire et est restée coincée dans le coussin de la banquette arrière après avoir déchiré l'appui-nuque.

    La BMW a dévié de sa trajectoire.

    Les mains du mort se crispaient sur le volant. Et son pied appuyait toujours sur l'accélérateur.

    La voiture a percuté une camionnette qui a tenté de freiner et a dérapé. Un coupé sport a poursuivi ce dernier par le côté, dans le compartiment de chargement.

    La tôle s'est pliée comme du carton.

    Les pneus grinçaient.

    D'autres véhicules ont été percutés avec fracas. Un semi-remorque a eu tout juste le temps de faire une embardée, poussant une berline hors de la chaussée, si bien que les deux se sont retrouvées coincées dans les glissières de sécurité quelques instants plus tard.

    La BMW a continué à rouler à la même vitesse.

    Comme un projectile.

    Au volant, un cadavre.

    Il n'a évidemment pas pu prendre le virage que l'autoroute effectue à cet endroit.

    De face, la voiture a percuté une barrière en béton.

    La partie moteur de la BMW s'est repliée en quelques secondes, comme si elle était faite de papier journal. La voiture s'est arrêtée dans un bruit monstrueux.

    En haut de la rue, une silhouette observait tranquillement la scène. L'assassin a fait une grimace.

    Il a rangé son fusil de précision dans un étui. Il a ensuite plongé la main dans la poche intérieure de sa veste en cuir usée et en a sorti une bombe de peinture noire.

    Avec des gestes rapides et sûrs, il pulvérisait habilement une inscription sur l'asphalte.

    ANGES TUEURS s'y trouvait l'instant d'après, en grandes lettres dentelées.

    Et un peu plus petit en dessous : NOUS SOMMES PARTOUT !

    Une Renault s'est arrêtée sur le bord de la route.

    Le tueur s'est dirigé vers la voiture en quelques pas rapides et y est monté. La Renault s'est éloignée dans un crissement de pneus et a disparu quelques instants plus tard dans la circulation.

    Tout va bien ?, a demandé le chauffeur.

    Le tueur a pris une profonde respiration.

    Je pense que oui, a-t-il dit.

    Nous prenons maintenant la prochaine sortie et retournons ensuite à Air-Bel.

    Pourquoi ?

    Parce que j'ai la voiture de là-bas. Je le remets exactement à l'endroit où il était.

    Le propriétaire sera ravi.

    Si quelqu'un vient de surveiller la voiture et que la police se présente chez le gars, probablement plus. Un ricanement dément s'ensuivit. Le conducteur semblait s'amuser de cette idée.

    L'assassin, quant à lui, s'est contenté de hausser ses larges épaules.

    2

    A la sortie du tunnel de St-Loup, c'était la folie lorsque François et moi sommes arrivés. Mon ami et collègue François Leroc était au volant d'une Mercedes mise à notre disposition par le service des véhicules de la FoPoCri de Marseille. C'était une grande limousine.

    François les a déposés sur le bord de la route. La sortie du tunnel de St-Loup avait été fermée dans les deux sens. Et cela allait certainement durer encore quelques heures.

    Nous sommes descendus.

    J'ai relevé le col de mon manteau. Un vent fort soufflait de la côte.

    De nombreux véhicules d'intervention de la police, de la police autoroutière et des pompiers se pressaient sur l'asphalte. A cela s'ajoutaient de nombreuses équipes de secours médicales et des agents de la brigade criminelle, le service central d'identification des différents départements de police de la ville de Marseille, auquel notre bureau a également souvent fait appel.

    Ça a l'air horrible, murmure François en fronçant les sourcils.

    J'ai simplement hoché la tête.

    Nous avons montré nos badges à un policier en uniforme.

    Le fonctionnaire a hoché la tête de justesse.

    Mauvaise chose, a-t-il dit.

    Encore une attaque de ce gang appelé les ANGES TUEURS ?, ai-je demandé. On ne nous avait pas dit grand-chose. La nouvelle nous était parvenue alors que nous venions d'entrer dans notre bureau à la préfecture. Nous étions partis immédiatement.

    Il est temps de faire le ménage dans cette bande de terroristes, si vous voulez mon avis, a déclaré le fonctionnaire. Regardez ce qu'ils ont fait ici ! Il a pointé du doigt le chaos qui s'était créé, puis dans la direction opposée. C'est là que le type se tenait et a appuyé sur la gâchette. Au hasard - n'importe quelle voiture. Juste pour prouver son courage ou parce qu'il n'aimait pas les BMW. L'agent a pris une profonde inspiration.

    En tant qu'agent de patrouille, il devait être habitué à beaucoup de choses. Ce n'était pas un travail pour les âmes sensibles.

    Mais cela l'a visiblement affecté.

    Je peux comprendre que quelqu'un veuille être riche et attaque un transport de fonds parce qu'il pense que c'est sa grande chance. Je peux aussi comprendre que quelqu'un tue quelqu'un lors d'une dispute parce qu'il a simplement fait sauter un fusible. Mon Dieu, mais ça.... Il secoua la tête. C'est tellement inutile. Je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. J'ai hoché la tête. Il a dit : J'espère que ce type n'aura que ce qu'il mérite.

    J'espère aussi, ai-je répondu.

    Je regardai une camionnette qui ressemblait à un cercueil en tôle écrasé. Des hommes étaient en train de découper quelqu'un dans le tas de ferraille. Une flaque de sang était visible sur l'asphalte froid. Elle était déjà sèche.

    Une tragédie, pensais-je. Je ne comprenais que trop bien la colère du policier.

    Cinq morts, m'a-t-il murmuré. Et on ne sait pas encore si, parmi les blessés, tous survivront.

    3

    Le commissaire Louis Dubois, chef de la brigade criminelle de Marseille-Centre, s'est approché de nous. Son talkie-walkie dépassait de la poche de son manteau. Ses cheveux n'étaient pas peignés et il n'avait certainement pas encore pris son petit déjeuner. Son visage était gris.

    Bonjour, Pierre, m'a-t-il brièvement salué. Je le connaissais pour l'avoir vu sur différentes missions. Il a salué François d'un signe de tête. Les experts vont avoir du travail pendant un bon moment, mais cela ressemble à un de ces maudits tests de courage que les ANGES TUEURS utilisent pour accueillir leurs nouveaux membres. Il a désigné l'amas de tôle qui avait été une BMW avant cet assassinat. Quelques membres de l'équipe de la police scientifique se sont ensuite attaqués à la voiture.

    Sait-on qui est la victime ?, ai-je demandé.

    Non. Nous devons d'abord découper péniblement le corps de la BMW. Je ne pense pas non plus que cela vous mènera quelque part. La victime a été choisie de manière totalement arbitraire. Le type était là, en haut de la route, en train de choisir n'importe quel véhicule qui venait de sortir du tunnel de St-Loup.

    J'ai hoché la tête.

    Les rapports en diront plus. Dans le rapport du médecin légiste et dans les conclusions de la balistique. Nous avons suivi le commissaire Dubois jusqu'à la BMW.

    Une vision terrible !

    J'ai noté le numéro. Que le diable sache pourquoi j'en aurais besoin un jour.

    Dubois a pris une profonde inspiration, puis a déclaré sombrement : Je me suis tenu ici pour la dernière fois il y a deux semaines. Presque exactement au même endroit et pour la même raison.

    Je sais, ai-je dit.

    C'est à peine croyable ! Ces frères ont vraiment fait preuve d'audace. Deux fois de suite au même endroit ! Il a haussé ses larges épaules. Peut-être s'agissait-il d'un acte de bravoure, a-t-il ajouté d'un ton caustique.

    Nous faisons tout ce que nous pouvons pour arrêter les coupables, a expliqué François. Mais après tout, nous ne pouvons pas simplement aller à Pointe-Rouge et arrêter tous les gens qui portent des vestes en cuir bizarres.

    Ce n'est pas non plus un reproche, a rétorqué le commissaire Dubois. Mais quand on voit une chose pareille, on peut avoir la rage. Il désigna l'endroit où le tireur s'était tenu. Je suppose que vous voulez encore voir d'où on a tiré.

    Oui, ai-je acquiescé.

    L'auteur ne peut pas avoir été un mauvais tireur, a ensuite constaté Dubois.

    Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?, dit François. Une BMW comme ça, ce n'est pas une petite cible !

    Non, mais mobile. Le tireur n'a eu que quelques secondes pour atteindre la voiture avant qu'elle ne passe à toute vitesse. L'endroit où il a touché la BMW n'a presque aucune importance. Même si ce n'est qu'un pneu, la catastrophe est inévitable. Plus ou moins, en tout cas.

    On prend notre voiture ?, a demandé François.

    Le commissaire Dubois a hoché la tête.

    Mon collègue est en route avec le mien.

    Nous sommes montés dans la Mercedes. Cette fois, c'est moi qui étais au volant. Nous sommes passés par un passage souterrain et avons dû faire un virage pour arriver sur l'avenue Florian, qui allait dans la direction opposée. Il était difficile de manquer l'endroit où le tueur attendait sa victime, car il y avait également de nombreux véhicules de police.

    Une voie de circulation a été fermée.

    Nous nous sommes arrêtés au bord de la route et sommes descendus.

    Un peu plus tard, nous nous sommes retrouvés tous les trois à l'endroit même d'où l'auteur avait eu une vue magnifique. La sortie du tunnel de St-Loup.

    Dubois a déclaré : Il semble que le tueur ait touché le conducteur de la BMW. Cela signifie qu'il a dû l'attraper assez rapidement après que la voiture soit sortie du tunnel. Sinon, l'angle aurait été trop défavorable.

    Je regardai l'écriture qui avait été tracée sur le sol à l'aide d'une bombe aérosol.

    L'écriture des ANGES TUEURS est bien représentée, a déclaré François.

    J'aimerais avoir le plus rapidement possible des tirages des photos que la police scientifique aura, je l'espère, prises de cette affaire.

    Gribouillage, a déclaré Lothar Dubois d'un ton léger.

    Attendons de voir, ai-je répondu. Le moindre petit détail pouvait finir par être l'indice décisif.

    L'un des policiers s'est alors approché de nous et s'est adressé à Dubois.

    Monsieur Dubois, j'ai en ligne le chef de la police.

    Dubois a hoché la tête.

    J'arrive, dit-il en suivant l'agent jusqu'à sa voiture.

    François l'a regardé brièvement.

    On dirait que les gens deviennent nerveux dans les hautes sphères aussi, Pierre.

    Ça vous étonne ?

    Pas vraiment, répondit François. Finalement, ces ANGES TUEURS se répandent sur Pointe-Rouge comme une épidémie, pâté de maisons par pâté de maisons, rue par rue. Cela fait penser à une guérilla.

    Nous avons échangé un bref regard.

    Oui, c'était une guerre menée par les ANGES TUEURS.

    Une guerre contre la police, les citoyens, les gangs ennemis et tous les dealers de crack du quartier qui avaient le culot de ne pas leur reverser au moins la moitié de leurs gains.

    La Pointe-Rouge et une partie du 10e arrondissement étaient les endroits de Marseille où la drogue régnait ouvertement. Les gangs qui régnaient sur quelques rues n'avaient rien d'inhabituel. Et que de tels gangs tendent les doigts vers ce qui leur promettait des profits était malheureusement aussi monnaie courante.

    En tant que trafiquant de drogue, vous pouviez toujours gagner plus à Pointe-Rouge que dans n'importe quel autre emploi que vous pouviez trouver ici. Beaucoup plus.

    Mais les ANGES TUEURS n'étaient pas n'importe quel gang. Ce n'était pas l'un de ces nombreux gangs dont certains agissaient ouvertement et faisaient en sorte que, dans certains quartiers, la police n'osait pas sortir de sa voiture sans être accompagnée d'une équipe et d'un fusil à pompe.

    Mais les ANGES TUEURS étaient spéciaux à tous points de vue. Mieux équipés, mieux armés et mieux organisés que tous les autres qu'ils poussaient devant eux, rue après rue.

    Bien sûr, nous avions nos informateurs sur place. Nous savions donc, au moins dans les grandes lignes, ce qui se passait. Toutes les informations que nous avions recueillies allaient dans une direction bien précise.

    Les ANGES TUEURS travaillaient probablement pour quelqu'un qui voulait prendre le contrôle du commerce du crack en menant une campagne extrêmement sanglante contre la concurrence.

    Quelqu'un qui a beaucoup d'argent - beaucoup d'argent.

    De qui il s'agissait, nous n'en avions aucune idée. Probablement pas non plus la plupart des trafiquants de crack et des membres des ANGES TUEURS. Peut-être même les chefs ne connaissaient-ils que des intermédiaires.

    Cet inconnu en arrière-plan se tenait ainsi complètement à l'écart de la ligne de tir. Et les ANGES ne se contentaient pas de faire le sale boulot pour lui, ils prenaient aussi tous les risques.

    J'ai regardé une dernière fois en bas, à l'entrée du tunnel de St-Loup, qui s'était transformé en piège mortel pour le conducteur de la BMW, jusqu'alors inconnu.

    Aussi tragique que soit cet événement, il ne s'agissait

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