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Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur : France Polar
Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur : France Polar
Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur : France Polar
Livre électronique149 pages2 heures

Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur : France Polar

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À propos de ce livre électronique



A Marseille, plusieurs policiers d'une unité spéciale dissoute sont sauvagement assassinés. Le commissaire Marquanteur et son collègue Leroc sont chargés de retrouver le ou les coupables. Un criminel veut-il se venger ou y a-t-il d'autres raisons à ces meurtres ? Le FoPoCri craint d'autres morts, mais n'a aucun indice sur le coupable.

Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie1 mai 2024
ISBN9783745237719
Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur : France Polar

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    Commissaire Marquanteur et la liste des morts du vengeur - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Les deux hommes étaient assis dans un bar près du port de Marseille. C'était une nuit tiède. Le vent qui, d'habitude, soufflait sans cesse dans la ville, soit de la mer, soit de la terre, semblait s'être endormi. L'air semblait stagner. Et la chaleur était étouffante.

    Vous connaissez Marquanteur ?

    Le Flic ?

    Oui, le Flic de cette section spéciale.

    Je ne l'ai jamais rencontré en personne.

    Alors vous avez de la chance !

    Mais j'ai beaucoup entendu parler de lui.

    Que du mauvais, je suppose.

    Bien sûr.

    Il fout en l'air nos affaires.

    Un seul flic ?

    Oui.

    Tu n'exagères pas un peu ? Tu laisses un seul commissaire de la police judiciaire de Marseille te mettre de mauvaise humeur ?

    Je suis sensible.

    Ah bon.

    Non, sérieusement, ce type a un effet démoralisant sur mes dealers et mes casseurs d'os. Ils n'osent déjà plus vraiment faire leur travail. Et si mes gars ne travaillent plus, j'ai un problème, vous comprenez.

    Oui, je commence à m'en rendre compte.

    Tu as toujours été difficile à comprendre.

    Ne sois pas insolent, d'accord ? Je t'ai invité, après tout ! Tu pourrais être un peu plus gentil.

    Ne sois pas si sensible.

    Je suis sensible ?

    Tu es comme une fille.

    Pardon ?

    Aussi sensible qu'une fille. Et plus précisément une fille qui a ses règles. C'est à vomir.

    Vous savez quoi, j'en ai assez ! Tu crois que je vais boire avec quelqu'un à qui je paie d'abord un verre et qui m'insulte ensuite pour me remercier ? Je crois que tu n'es pas dans ton assiette.

    Toujours rester cool. C'est clair ? N'oubliez pas qui vous fournit la came et qui ramène à la raison les demoiselles qui vont se prostituer pour vous, si elles perdent la tête ou pensent qu'elles peuvent gagner plus dans un bordel espagnol !

    Malheureusement, ils le peuvent depuis que ce gouvernement d'idiots a introduit l'interdiction d'acheter du sexe en France !

    Tu veux te plaindre de la politique maintenant ?

    Pourquoi pas ? Tu te plains d'un flic, je me plains de la politique.

    Pendant quelques instants, les hommes sont restés silencieux. Et le barman est venu les resservir. Les verres étaient en effet vides.

    Un jour, je vais tuer ce Pierre Marquanteur, vous savez ? Il dérange, tout simplement.

    C'est probablement juste un autre grand discours de ta part.

    Non, je suis sérieux.

    Comme ça ?

    Je vais aller jusqu'au bout.

    Vous savez, il doit y avoir beaucoup de gens qui détestent ce Pierrre Marqunteur.

    Bien sûr, il y en a beaucoup.

    Vous n'êtes pas le premier à me faire ce genre de serment de vengeance.

    Je m'en doute.

    Mais personne ne l'a vraiment fait jusqu'à présent, vous savez.

    Peut-être. Je suis différent.

    Il y avait des gars vraiment durs.

    Tous des zozos, je dirais.

    Et vous êtes différent ?

    Je suis différent. Je vais jusqu'au bout. Vous verrez.

    *

    J'ai ouvert le coffre de la voiture. Il y avait des paquets bien emballés avec une poudre blanche à l'intérieur. Cela ressemblait à du sucre en poudre. Mais c'était de la cocaïne. Tout le coffre en était rempli.

    Je me suis tourné vers Ünal Karasov.

    Il faisait partie de la mafia tchétchène qui s'est répandue comme une peste dans le milieu marseillais ces dernières années.

    Je suis Pierre Marquanteur, commissaire à Marseille et je fais partie de la Force spéciale de la police criminelle , ou FoPoCri . Avec mon collègue Commissaire François Leroc, notre chef Monsieur Jean-Claude Marteau, Commissaire général de police et tous les autres qui travaillent avec nous, nous enquêtons principalement sur le crime organisé.

    Et il s'agissait d'une opération clandestine.

    Sous couverture, pour ainsi dire.

    François et moi avions pris le rôle de trafiquants de drogue.

    Et maintenant, nous allions conclure notre première affaire importante, qui allait également permettre de mettre fin aux agissements d'Ünal Karasov.

    Car jusqu'à présent, personne ne l'avait jamais vraiment approché.

    On dit que les petits sont pendus et que les grands sont laissés en liberté. Et c'est malheureusement trop souvent vrai. Si les grands patrons sont si rarement approchés, c'est parce que le sale boulot est généralement effectué par les membres des organisations mafieuses. Et les chefs restent en dehors de tout ça. Tout le monde sait qu'ils sont impliqués et qu'ils gagnent le plus d'argent dans ces affaires malhonnêtes. Tout le monde le sait, mais la plupart du temps, il n'y a pas d'action directe sur le plan juridique.

    Ils veillent déjà à ne pas se salir les mains eux-mêmes.

    Mais il y avait aussi des choses qu'ils ne pouvaient pas laisser à d'autres.

    Des affaires très importantes, par exemple. En particulier lorsqu'il s'agissait de gagner la confiance de nouveaux partenaires commerciaux. Et c'est là que nous sommes intervenus.

    Ünal Karasov était notre intermédiaire dans un réseau de trafic de drogue, qui a permis de faire passer de la drogue de Tchétchénie et d'Afghanistan dans toute l'Europe.

    Le trafic est passé par un remorqueur qui devait en fait tirer un porte-conteneurs vers le port de Marseille. En cours de route, il a pris la drogue et a remis la cargaison à un autre cargo qui l'attendait dans le golfe de Marseille.

    Les drogues que mon collègue François Leroc et moi avions dans le coffre provenaient de stocks saisis qui ont ainsi été réutilisés à bon escient.

    Ünal Karasov était venu avec trois gardes du corps et une limousine clinquante. Il a examiné la came dans notre coffre.

    Dois-je le vérifier moi-même d'abord ?, a-t-il demandé.

    Vous n'avez pas à le faire, ai-je dit. "La qualité est excellente.

    Très bien. S'il s'avère autre chose, tu es mort, tu le sais.

    Je tiens mes promesses, ai-je dit.

    Donc, le remorqueur est sur le point d'accoster. Ce n'est plus qu'une question de minutes. Un de mes hommes vient de me prévenir. Il a quitté le port de Marseille et devrait arriver ici dans quelques instants.

    Il a pointé plusieurs fois en direction de la mer en disant cela.

    Un remorqueur est arrivé.

    Mais du mauvais côté. Il venait de Cap Croisette et avait amené avec lui toute une nuée de mouettes qui le suivaient et tournaient au-dessus de lui. Le remorqueur tirait derrière lui un grand porte-conteneurs. Des sirènes retentissaient.

    C'est la marée haute, dit Karasov. Alors les remorqueurs qui sortent prennent plus de temps. Ils doivent en effet se battre contre l'eau qui arrive.

    C'est le temps que nous avons, ai-je assuré.

    Restez calme. Tout va bien se passer. Et si ce n'est pas le cas...

    Alors quoi ?, ai-je demandé.

    Il a souri. Alors tu es mort. Il se tourna vers François Leroc : Et toi aussi.

    François Leroc a ri. Mais vous serez peut-être mort vous aussi !, dit-il.

    Une remarque qui n'a pas plu à Karasov.

    Il a répondu par une expression faciale crispée et un profond sillon qui est soudainement apparu au milieu de son front. C'est comme si la foudre avait frappé son crâne.

    J'ai regardé l'heure. J'espère que le remorqueur arrivera, ai-je dit. Je trouverai d'autres acheteurs pour ma came.

    Patience, dit Karasov. Du calme !

    *

    Bien sûr, je savais depuis longtemps que le remorqueur arrivait. Mes collègues me l'avaient signalé grâce au bouton que j'avais dans l'oreille. Ce n'était qu'une question de temps.

    Finalement, il est venu et a lutté contre la marée.

    Nous nous trouvions sur le site d'un petit port industriel en bord de mer, en grande partie désaffecté. C'était un endroit idéal pour ce genre de transaction.

    Le remorqueur est arrivé, a accosté. Et quelques personnes avec des valises ont débarqué.

    Valises et Uzis.

    C'est ce qu'ils portaient sur eux.

    Dans les valises, il y avait de l'argent, je suppose.

    Et les Uzis étaient là en cas de problème.

    C'est arrivé.

    Et puis, l'issue était souvent fatale.

    Eh bien, que puis-je dire ? Les choses ont mal tourné.

    Comment aurait-il pu en être autrement ?

    L'un des gars - un homme avec une barbe noire et des cheveux noirs gominés - m'a regardé et s'est figé.

    Hé, mec, je te connais !

    Malheureusement, il avait raison.

    Nous nous connaissions vraiment, même si c'était il y a longtemps.

    Je l'avais mis en prison une fois.

    Je ne l'avais pas revu depuis.

    Après sa sortie de prison, il ne s'était apparemment plus montré à Marseille, ce qui était certainement mieux ainsi.

    Et maintenant, nous étions à nouveau face à face.

    Ce n'était pas forcément un moment propice pour de telles retrouvailles - sans compter que notre désir mutuel était de toute façon assez limité.

    Il a saisi son Uzi et a immédiatement tiré dans ma direction.

    Puis l'enfer s'est déchaîné.

    J'ai senti les balles s'enfoncer dans mon torse et déchirer mes vêtements. Alors que je me faisais tirer en arrière, j'ai saisi ma propre arme et j'ai tiré en retour. Je portais du kevlar sous mes vêtements sur tout le corps. Cela vous donne l'air plus gros que vous ne l'êtes en réalité, mais c'est une mesure de sécurité nécessaire dans ce genre de situation.

    J'ai riposté.

    Mais je n'étais pas le seul. Les collègues qui attendaient cachés dans les anciennes installations industrielles et qui sont maintenant sortis de l'ombre aussi.

    L'ensemble de la bataille n'a pas duré plus d'une demi-minute.

    Ensuite, beaucoup de gens étaient morts.

    *

    Vous avez tous les deux eu beaucoup de chance d'être assis ici en vie, a dit Monsieur Marteau lorsque François et moi nous sommes retrouvés plus tard dans la salle de réunion de notre patron.

    Nous aurions vraiment aimé éviter cela, ai-je dit. Mais cela n'a malheureusement pas été possible.

    Je sais, a dit M. Marteau.

    Le type m'a reconnu, puis il a sauté un fusible.

    Nous n'aurions jamais dû vous affecter à cette mission !, a déclaré M. Marteau.

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