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Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille : France polar
Livre électronique159 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Après des années, le tueur professionnel appelé " Blitz " sort de l'ombre et laisse une traînée de sang à Marseille. Comme pour les meurtres précédents, on ne dispose d'aucun indice ni d'aucune piste. Tout porte à croire qu'il s'agit d'une guerre des gangs au sein de la mafia des ordures, le seul élément frappant étant le fait que le tueur ne semble plus travailler seul. Le commissaire Marquanteur et ses collègues ont une affaire difficile à résoudre.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jenny Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie13 avr. 2024
ISBN9783745237313
Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et l'éclair de Marseille - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Je m'appelle Pierre Marquanteur, je suis commissaire et, à ce titre, je fais partie de la FoPoCri.

    Oui, un tel acronyme fait penser à un médicament au mauvais goût ou à un décret d'application de la loi fiscale, comme celui que le gouvernement de Paris a imaginé pour nous tourmenter tous. Quelque chose de compliqué, de cher et de désagréable. Mais je peux vous assurer que ce n'est pas le cas du FoPoCri.

    L'acronyme signifie Force spéciale de la police criminelle, et nous sommes formellement rattachés à la Sûreté, mais nos bureaux se trouvent au commissariat de Marseille. D'un point de vue juridique formel, nous faisons partie de notre FoPoCri du sud de la France, car la police est une affaire départementale, et nous n'aurions sinon que des compétences très limitées sur place. Cela ressemble à un imbroglio ? C'est un imbroglio. Mais seulement en théorie. Dans la pratique, tout se passe très bien. La bureaucratie est toujours ce que les fonctionnaires en font. Et les fonctionnaires sont des êtres humains. Même si beaucoup ne veulent pas le croire, c'est ainsi. Des gens comme mon collègue François Leroc et moi-même. Notre service intervient quand les autres ne savent plus quoi faire. Ou lorsqu'une coordination entre les services de police de différents départements est nécessaire. Je ne veux pas entrer dans les détails. Ce sont les cas les plus importants qui nécessitent notre intervention.

    Dans la pratique, je me contente généralement de dire : Marquanteur, FoPoCri.

    Cela suffit.

    Absolument.

    Et quand je suis très bavard, ce qui n'est pas si fréquent, je dis : Marquanteur, FoPoCri Marseille.

    Quand je présente notre désignation officielle aux gens, ils me répondent simplement : J'ai déjà une assurance, merci beaucoup. Et je n'achète rien non plus.

    Comme je l'ai dit, ce sont les cas les plus importants que nous traitons.

    Les plus importants.

    Ou les plus difficiles. Parfois, il s'agit simplement de ce qui est resté en suspens et dont personne d'autre ne se sent responsable. C'est toujours la même chose, mais vous connaissez cela dans d'autres domaines. N'est-ce pas ?

    *

    J'étais assis sur le port de Marseille et je regardais les grands porte-conteneurs entrer, être chargés et déchargés, se rapprocher ou s'éloigner de leur terminal avec une lenteur si majestueuse qu'elle me rappelait toujours la façon dont les grands animaux se déplacent. Les éléphants, par exemple. J'étais assis sur le quai et je pêchais.

    Quelque chose se débattait sur ma ligne. Cela n'arrivait pas souvent. Le lieu de pêche que j'avais choisi n'était pas non plus très productif. Ce n'était pas grave non plus.

    C'est à ce moment précis que mon téléphone a sonné.

    Pour une raison quelconque, j'avais oublié de l'éteindre.

    Si vous voulez vous déconnecter, vous devez éteindre votre téléphone.

    Vraiment.

    Ancien principe.

    Jamais suivi.

    Eh bien. Ce genre de choses devrait arriver plus souvent.

    Mon sens du devoir s'y opposait probablement.

    J'ai donc plongé la main dans la poche de ma veste et j'ai sorti mon smartphone.

    KOLLEGE RUFT ANFT, était-il écrit en grosses lettres.

    Merde, ai-je dit. Qui interrompt ?

    Tu sais, m'a dit la voix à mon oreille. Elle appartenait indéniablement à mon collègue François Leroc. Il est reconnaissable parce qu'il parle avec un très large accent du sud de la France. Et parce que je le connais depuis toujours. Nous sommes presque un couple marié. Nous avons probablement passé plus de temps ensemble que chacun d'entre nous avec chacune des femmes auxquelles il a été marié. C'était comme ça. C'est ce qu'on appelle la primauté du travail.

    Je suis en congé aujourd'hui, ai-je dit.

    Pas de chance pour toi, un tueur fou ne veut pas respecter tes horaires de bureau, Pierre.

    Oui, ai-je dit. Vous dites quelque chose. Et je crains qu'on ne leur apprenne plus à le faire.

    Hein ?

    Aux tueurs fous. Qu'ils respectent les heures de bureau.

    Venez au siège le plus vite possible. Le chef veut que nous soyons tous là.

    Ça a l'air menaçant.

    Est menaçant, Pierre.

    Je suis à la pêche.

    Eh bien, vous feriez mieux de laisser le poisson nager à nouveau, si vous en avez un à l'hameçon !

    Eh bien, écoutez !

    Je te connais, Pierre.

    Oh, vraiment ?

    Vous êtes doué pour beaucoup de choses. La pêche n'en fait pas partie, je dirais.

    Peut-être que tu ne me connais pas aussi bien que tu le penses, François.

    Si, si...

    Eh bien...

    L'important, c'est que tu te montres bientôt là où le chef veut que tu sois tout de suite.

    Oué , ai-je dit. Pas Oui , mais Oué . Avec un é très court, d'ailleurs. Et ce Oué indiquait clairement que la conversation était terminée et que l'affaire était réglée. Un Oué comme un point. Et parfois aussi comme un point d'exclamation. Quand il y avait quelqu'un qui ne pouvait pas entendre. Ou qui voulait. Ou qu'un vent fort sifflait, ce qui arrivait aussi. D'ailleurs, ici, dans le Sud, certains doublent le Oué et disent Oué-Oué !

    *

    Rien ne bougeait sur l'hameçon. Peut-être n'était-ce qu'une illusion. Parfois, le désir est père de la pensée.

    J'ai rassemblé mes affaires.

    Un retraité vêtu d'un gilet d'aventurier beige m'a abordé par le côté : Dites, on a le droit de pêcher là-bas ? Je ne l'avais pas remarqué.

    J'ai sorti mon badge et je le lui ai montré. C'est une opération secrète. Merci de ne pas faire de vagues.

    Eh bien, si c'est comme ça, dit le retraité.

    C'est vrai.

    On n'est pas impliqué.

    Non .

    Mais en fait, la pêche n'est pas autorisée ici, je crois.

    Bonne journée.

    Parfois, tout vous tombe dessus d'un coup.

    Eh bien, je dis ça comme ça, a dit le retraité, et j'étais en fait déjà un peu plus loin. Mais pour ce type, ce n'est pas encore fait. C'est le cas de certaines personnes. Avec l'âge, le gène du dogmatisme s'installe. Ils se mettent alors à verbaliser les automobilistes mal garés. Ou alors ils deviennent ce qu'on appelle des citoyens en colère ou des gilets jaunes, qui sont contre tout et n'importe quoi et qui essaient d'organiser un référendum contre chaque panneau de rue. Et parfois, ils intentent des procès contre les cris des enfants ou des jeunes sur les terrains de football. Et la pire espèce empoisonne les chiens et les chats qui font leurs besoins partout. Pour être honnête, j'ai même de la compréhension pour ces derniers. Mais il vaut mieux ne pas le dire. En tout cas pas en tant que policier.

    Enfin, je dis ça comme ça , Monsieur Flic, dit à nouveau le retraité, et cette fois-ci plus fort, de sorte que je ne peux pas ne pas l'entendre sur les vingt mètres que j'ai déjà parcourus. Si vous êtes dans la police, vous devriez au moins respecter la loi, je pense ! Après tout, j'ai payé des impôts toute ma vie !

    Je n'ai pas pu m'en empêcher.

    Je me suis retourné et j'ai crié : Les bavardages stupides sont punissables depuis le premier ! Vous ne le saviez pas encore ? C'est marqué à vie !

    *

    Alors, peut-être devrais-je rectifier certaines choses à ce stade, sinon vous aurez une fausse impression de moi.

    Vous vous dites peut-être : "C'est typique des fonctionnaires, ils veulent juste être tranquilles".

    Ou bien vous vous dites : " Et c'est un ronfleur comme lui qui va défendre la loi contre les criminels ? Eh bien, bonne nuit, Marseille !

    En réalité, je ne suis pas aussi ronflant que vous pourriez le penser maintenant.

    En réalité, je suis un volcan dynamique.

    Enfin, aussi dynamique et explosif que peuvent l'être les gens du sud de la France. Tout est relatif, comme l'avait déjà découvert Einstein. Je ne deviendrai pas un Italien fougueux dans cette vie. Ni même un Alsacien bavard. Mais je brûle 24 heures sur 24 pour mon travail, qui consiste à aider les faibles, à rendre justice aux victimes d'actes de violence et à veiller à ce que le crime organisé ne prenne pas le dessus. Parfois, je ne dors que quatre heures. Les gangsters ont en effet la fâcheuse tendance à ne pas respecter les horaires de notre service. Nous devons être actifs quand les voyous le sont aussi. C'est comme ça. Je me nourris de hot-dogs malsains ou de sandwichs parce que je n'ai souvent pas le temps de faire autre chose. Et si j'ai une plaie à cause de cela, il faut la considérer comme une blessure de guerre, que l'on peut justement contracter en luttant contre le crime.

    Mais quand j'ai un jour de congé, je veux juste me reposer.

    Par exemple, je m'assois au bord de l'eau et je pointe la canne à pêche.

    En parlant de vérité : Je n'aime pas du tout le poisson. Je ne soupçonne pas non plus qu'il y en ait beaucoup là où je suis assis. Personnellement, si j'étais un poisson, je chercherais un autre plan d'eau.

    Mais peut-on rester assis sans rien faire dans notre société de la performance ? On est immédiatement soupçonné. Pourquoi est-il assis comme ça ? Qu'est-ce qu'il regarde ? Ou si vous fermez les yeux pour vous plonger en vous-même, comme Bouddha, tout le monde se dit : " Il est bourré ?

    J'aurais pu dire au retraité qui m'avait fait une remarque stupide : "Je ne pêche pas du tout. Je baigne juste un ver de

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