Une millionnaire est assassinée sur son yacht au large de la Côte d’Azur. Pour savoir par qui et pourquoi, il faudra lire les 352 pages de « Quelqu’un d’autre », nouveau livre de Guillaume Musso, maître français du « page turner » – impossible de s’arrêter de dévorer le récit tant qu’on n’en a pas atteint le bout. Vingt ans pile que l’auteur enquille les best-sellers ; 34 millions d’exemplaires vendus, qui dit mieux ? Personne. Pour autant, il garde la tête froide et savoure son bonheur en famille, avec laquelle il est parti en Tanzanie pour les vacances de février. C’est donc la mine éclatante et avec un bon coup de soleil sur l’avant-bras qu’il reçoit dans un grand hôtel d’Antibes, sa ville natale, où il s’enfuit de Paris dès qu’il peut. Normal. Mais comment peut-on être normal quand on compte parmi les vingt auteurs les plus traduits dans le monde ? Nous tentons d’éclaircir le mystère.
Paris Match. Vous répétez à l’envi que vous êtes sincère. La vérité, qui revêt plusieurs formes au sein de votre nouveau roman, est-elle synonyme de sincérité ?
On a trois heures ? Non, parce que c’est une question philosophique, là. Je suis toujours sincère en interview. Quand je dis écrire des romans que j’ai envie de lire, c’est sincère, par exemple. Et puis mon père m’a