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Commissaire Marquanteur et l'assassin malin : France polar
Commissaire Marquanteur et l'assassin malin : France polar
Commissaire Marquanteur et l'assassin malin : France polar
Livre électronique150 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et l'assassin malin : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Une nouvelle enquête pour le commissaire Pierre Marquanteur et ses collègues dans la ville portuaire de Marseille, dans le sud de la France.

Quelqu'un pousse des criminels appartenant au crime organisé à se suicider. Le coupable reste inconnu, il est surnommé 'Monsieur Super Malin' en raison de ses plans parfaitement élaborés et de sa capacité à éviter toute piste. Mais ensuite, le schéma des meurtres change. Les commissaires Marquanteur et Leroc sont confrontés à une nouvelle énigme.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.

LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie19 janv. 2024
ISBN9783745236187
Commissaire Marquanteur et l'assassin malin : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et l'assassin malin - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Avez-vous eu des nouvelles de Marquanteur ces derniers temps ?

    Par qui ?

    Pierre Marquanteur.

    Vous parlez de ce Flic de la section spéciale FoPoCri ?

    Commissaire Pierre Marquanteur de la section spéciale FoPoCri. C'est bien de lui que je parle.

    Je ne supporte pas les gars de ce service.

    Pourquoi pas ?

    Ils s'imaginent qu'ils sont meilleurs que les autres.

    Ne le sont-ils pas ?

    Ce sont des frimeurs. Il n'y a pas grand-chose derrière. Ils prétendent sauver chaque jour au moins une fois tout Marseille d'un terroriste, d'un mafieux ou d'un tueur en série. En fait, ce sont tout simplement des fainéants comme nous tous. Croyez-moi, tout cela n'est qu'un gros coup de théâtre.

    Admets-le !

    Quoi donc ?

    Vous aimeriez être là aussi.

    N'importe quoi !

    Je suis sérieux !

    C'est ce que je crains !

    Juste parce que vous n'avez pas ce qu'il faut pour y être accepté, vous vous offusquez et vous dénigrez les gens de cette section spéciale. Parce que c'est comme ça que ça se passe.

    C'est un non-sens.

    Non, la psychologie.

    Psychologie ?

    Oui, tu compenses quelque chose. Tu ne supportes pas de n'être qu'un petit flic stupide parmi d'autres petits flics stupides. Parce que tu aimerais être un type aussi important que Marquanteur et les autres de la section spéciale. Mais tu es trop bête pour ça. Tu n'as pas l'étoffe pour cela. Tu n'es pas assez intelligent et tu ne tires pas assez bien.

    Vous appelez ça de la psychologie ?

    C'est ce que j'appelle la psychologie.

    C'est une sorte d'insulte permanente. En quoi est-ce de la psychologie ?

    Je dis les choses telles qu'elles sont.

    Et je dis : Tu es juste un gars stupide".

    La vérité peut faire mal. Je le sais bien. Et pourtant, il faut parfois la dire.

    La vérité, c'est que je vais bientôt chercher une autre place à la cantine de la préfecture de police, pour ne pas me laisser abreuver de ce genre de conneries. Et la vérité, c'est aussi que je commence à être assez énervé.

    Si sensible ?

    Oui, si sensible.

    C'est probablement l'une des raisons pour lesquelles ils ne t'ont jamais pris dans cette section spéciale. Vous êtes trop mou. Pas assez dur. Trop sensible. Et quand on te demande de combattre les gangsters de Pointe-Rouge, une mauviette comme toi n'est pas très utile.

    Je n'ai jamais postulé là-bas.

    Si, tu l'as fait.

    Comment le sais-tu ?

    Parce que j'ai demandé.

    Cela ne vous regarde pas. On n'aurait jamais dû te le dire.

    Tout le monde ne respecte pas les règles, heureusement.

    Oui, on dirait bien.

    Tu es végétarien au fait ?

    Nous en discuterons une autre fois.

    *

    Avez-vous déjà vu quelqu'un tenter de se suicider ?

    Non ?

    Vous avez alors de la chance d'avoir été épargné par de telles expériences.

    Je n'ai malheureusement pas eu cette chance.

    Lorsque je suis rentré chez moi ce jour-là, une surprise désagréable m'attendait. Une foule s'était rassemblée devant l'immeuble marseillais où j'ai mon appartement. Tout le monde regardait vers le haut.

    Une jeune femme se tenait sur le toit de l'immeuble de sept étages.

    Apparemment, elle était sur le point de se jeter dans le vide et de se suicider.

    Quelqu'un doit arrêter la suicidaire !, a déclaré un porte-parole dans la foule. J'ai vu que des caméras de téléphone portable étaient allumées ici et là. Après tout, on ne voyait pas ça tous les jours, et puis on avait enfin quelque chose d'intéressant à poster sur les réseaux sociaux.

    Quelqu'un a-t-il déjà appelé la police ?

    Non, seulement les pompiers.

    Pourquoi les pompiers ?

    A cause d'une toile de saut.

    Je me suis alors interposé, j'ai sorti mon badge et j'ai dit : Je suis de la police ! Faites place, s'il vous plaît.

    Auparavant, j'avais déjà appelé la présidence. Ils devraient envoyer quelqu'un.

    Mais le temps que ses collègues arrivent, la suicidaire avait peut-être mis son intention à exécution.

    Il était difficile de rester les bras croisés et d'attendre aussi longtemps.

    Du moins, je ne le voulais pas.

    La question est toujours la même : ne devrait-on pas laisser le libre arbitre à une telle personne ? De quel droit empêche-t-on quelqu'un de mettre fin prématurément à son existence ?

    La loi est assez claire à ce sujet.

    Le droit au suicide n'existe pas. Les nôtres doivent sauver. Ou du moins essayer.

    *

    Environ cinq minutes plus tard, j'étais en haut du toit d'où la suicidaire présumée allait se jeter dans le vide.

    Je m'appelle Commissaire Pierre Marquanteur, ai-je dit à la jeune femme. Puis-je savoir qui vous êtes ?

    Elle se tenait tout près du bord, en haut de la balustrade basse. Pendant tout ce temps, elle avait regardé vers le bas. Cela peut donner le vertige.

    Elle n'a pas tourné la tête dans ma direction. Elle n'a pas non plus montré qu'elle avait pris note de ma présence ou de mes paroles.

    Je me suis approché un peu plus près.

    Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, ce que vous essayez de faire.

    Elle semblait penser que ce n'était pas une bonne idée de répondre à cela, car elle restait toujours silencieuse.

    J'ai continué : Cette maison a une hauteur qui est éventuellement suffisante pour être mort quand on arrive en bas. Je dis éventuellement. Il est tout à fait possible que cela se produise. Mais il est également possible que vous ne soyez pas mort, mais que vous receviez des soins lourds. Vous vivrez peut-être encore quatre-vingts ans et, si vous êtes bien soigné, vous deviendrez centenaire. Sans pouvoir bouger, sans pouvoir mener une vie autonome, sans...

    Elle a maintenant tourné la tête dans ma direction.

    Son visage semblait presque détendu.

    Elle a souri.

    Un comportement, certes, mais sans aucun doute un sourire, et cela m'a paru quelque peu irritant. Normalement, je m'attendais à quelque chose de très différent dans une telle situation.

    Je lui ai demandé : Vous ne voulez pas me dire votre nom ?

    Entre-temps, on entendait un chœur de cors différents, les sirènes de nos collègues que j'avais appelés, ainsi que les cors des pompiers. Le concert qui en résultait était assez discordant. Aussi discordant que la vie elle-même pouvait parfois l'être.

    Je lui ai parlé de manière rassurante, comme on le fait en pareil cas. Mais je n'avais pas l'impression que mes paroles l'atteignaient, et encore moins qu'elles avaient l'effet escompté.

    Elle se tenait simplement là, à moins d'un pied du précipice, et regardait sans cesse dans le vide.

    Puis, tout à coup, elle a ramé avec ses bras et l'instant d'après, elle n'était plus là.

    Il était difficile de dire si elle avait réellement sauté activement ou si elle avait simplement perdu l'équilibre.

    Je me suis donc dirigé vers le bord du toit et je regardais maintenant aussi vers le bas.

    Elle avait été rattrapée par une toile de saut des pompiers.

    J'ai pris une grande respiration.

    J'ai pensé qu'elle relevait maintenant de la psychiatrie.

    *

    J'ai appris un peu plus tard qu'il s'agissait de sa sixième tentative. Elle n'avait jamais eu l'intention de se suicider. Elle appréciait simplement l'attention, comme me l'a expliqué un psychologue. Et elle continuerait probablement à le faire.

    Elle a souri, me suis-je souvenu.

    Oui, bien sûr, a répondu le psychologue. Pourquoi pas ? C'était un moment heureux pour elle. Beaucoup de gens lui ont prêté attention - et vous en particulier, Monsieur Marquanteur.

    Je me sens un peu piégé.

    Parce que vous avez été manipulé ?

    Peut-être.

    Ils n'avaient pas d'autre choix que de se jeter sur elle. Tout comme tous ces gens qui se tenaient là et regardaient.

    Je suppose qu'elle va aller dans un centre de détention pour le moment.

    Oui.

    Et après ?

    Si elle ne représente plus de danger pour elle-même ou pour les autres, il n'y a aucune raison de la garder quelque part.

    Y a-t-il une chance qu'elle guérisse de cette chose ?

    Je pense qu'elle va essayer encore et encore, Monsieur Marquanteur. Avec de longues pauses entre les deux, mais qu'elle arrive à s'en sevrer complètement.... Le psychologue secoua la tête. Je n'y crois pas.

    Pourquoi pas ?

    L'attention est comme une drogue, Monsieur Marquanteur. Quand on s'est habitué à une forte dose, on ne peut pas la réduire facilement. Cette jeune femme en est dépendante. Et elle va replonger, j'en suis sûr.

    En tout cas, ce n'était pas une suicidaire typique.

    Mais loin d'être aussi étrange que le genre de suicidaires auxquels j'allais être confronté quelques jours plus tard.

    *

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