SEMPÉ GARDE LE SOURIRE
Bateau qui tangue, tempêtes intérieures et météorologiques, artistes en quête d’inspiration, hommes d’affaires s’épanchant sur leur « irrépressible besoin de liberté et d’aventure »… On jurerait les élégantes planches de ce nouveau joyau signé Sempé le fruit d’une époque troublée.
Elles sont en réalité le recueil de pages publiées ici même depuis plusieurs décennies. « Garder le cap » donc, comme un manifeste ou une petite gymnastique interne pour échapper à la sinistrose et cultiver le beau. L’art du détail et le pas de côté, l’humour et la poésie mêlés. Rencontre avec le maestro français dans son atelier du boulevard Montparnasse, entouré des femmes qui veillent sur lui.
« CE QUI ME TIENT DEBOUT C’EST MA COMPLÈTE INAPTITUDE À VOIR LES CHOSES TELLES QU’ELLES SONT » Sempé
Paris Match. A vos débuts, vous prétendiez dessiner surtout des gens heureux comme une thérapie. Cette fois, il y a dans le livre une planche qui représente un bateau qui sombre et partout des artistes en quête d’inspiration. Cela traduit votre état d’esprit du moment ?
Oui, c’est une projection de mon inquiétude. Mais je crois que je suis malgré moi
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