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Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose : France Polar
Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose : France Polar
Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose : France Polar
Livre électronique144 pages1 heure

Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose : France Polar

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À propos de ce livre électronique

Un dealer de cocaïne se fait exploser avec son fournisseur au cours d'une opération de police. Était-il fatigué de vivre ou avait-il été victime d'un coup monté ? La "Force spéciale de la police criminelle" (FoPoCri) s'interroge sur le motif et soupçonne une bande rivale. Mais leurs têtes sont également explosées. Le commissaire Marquanteur et ses collègues marseillais courent d'abord après la mort , jusqu'à ce qu'une première piste se dessine.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie6 mai 2024
ISBN9783745237818
Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose : France Polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur ou A Marseille, un homme explose - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    COUVERTURE A.PANADERO

    © de cette édition 2022 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Marseille en 2001 ...

    Quand un homme explose, on n'ose pas l'imaginer au sens littéral.

    Mais parfois, il suffit amplement de le faire au sens figuré.

    J'ai flâné le long de l'un des pontons de la marina de Marseille.

    Le soleil brillait.

    L'eau bleue de la Méditerranée scintillait comme si elle était parsemée de perles étincelantes. Il n'y avait presque pas de nuages dans le ciel. De temps en temps, il y avait une tache blanche dans la grande surface bleu clair. Un nuage - ou la traînée de condensation d'un avion.

    Une journée dont on pouvait penser que rien ne pouvait le tromper.

    Mais je travaille dans un secteur où l'on s'attend toujours au pire.

    Qui je suis ?

    Oh, pardon.

    Je m'appelle Marquanteur.

    Pierre Marquanteuer.

    Je suis commissaire dans une unité spéciale à Marseille, qui se consacre principalement à la lutte contre le crime organisé.

    Comme je l'ai dit, c'était une journée si belle qu'on ne pouvait que se demander quand quelque chose de grave allait se produire, de sorte que la probabilité statistique serait rétablie.

    J'ai vu un chat sur le ponton, qui marchait avec élégance. Il se tenait en équilibre sur le bord de la passerelle et regardait de temps en temps vers le bas, vers l'eau.

    Eh bien, à qui appartiens-tu ? ai-je pensé. Un chat errant ? Peut-être. Ou alors il appartenait à l'un des nombreux propriétaires de yachts dont les bateaux étaient posés ici les uns à côté des autres et se balançaient légèrement dans l'eau, tandis qu'un vent léger venait de la mer et balayait le port de plaisance de Marseille.

    Puis, tout à coup, un homme a explosé.

    Heureusement, ce n'est qu'une métaphore.

    Un homme d'une quarantaine d'années, au front haut et aux sourcils très épais, s'est soudain mis à vociférer. Il faisait des gestes amples avec ses mains. Je n'ai pas compris de quoi il s'agissait. Je ne savais pas non plus dans quel contexte cette explosion d'émotions avait été déclenchée.

    Le visage de l'homme est devenu rouge foncé, ce qui est assez malsain.

    D'autres hommes se tenaient à proximité et semblaient tout aussi surpris par cet accès d'émotion, bien qu'ils fussent certainement mieux informés de la nature exacte de l'affaire.

    Le chat a miaulé.

    Son regard se portait maintenant aussi dans la direction où se déroulait l'action.

    Quelqu'un s'est manifestement mis en colère. Au point que même un chat l'a remarqué.

    Ses gestes sont devenus de plus en plus violents et son ton de plus en plus strident. Sa voix s'élevait.

    L'un des autres hommes a essayé de le rassurer.

    Mais l'homme aux forts sourcils ne voulait pas en entendre parler.

    Rien que sa gestuelle l'indiquait clairement.

    J'ai attendu.

    En tant que policier, même pendant son temps libre, on ressent le besoin d'intervenir, le cas échéant, lorsqu'un certain niveau d'escalade a été dépassé.

    Et cela me semblait bientôt atteint.

    C'était comme du lait qui déborde. Une telle folie verbale pouvait se transformer en une altercation physique en très peu de temps. Et à ce moment-là, on ne pouvait plus se contenter de laisser faire.

    Le chat miaula à nouveau.

    Le coq s'est éloigné.

    Il a piétiné bruyamment sur le ponton, d'abord vers moi, puis en passant devant moi. J'ai dû l'éviter pour ne pas me faire bousculer.

    Il a marmonné quelque chose de peu amical.

    Les hommes avec qui il s'était disputé me regardaient en haussant les épaules, comme pour dire : "Qu'est-ce que nous pouvons faire pour qu'il s'énerve comme ça ?

    Un homme avait explosé.

    Mieux vaut cette façon de faire que celle à laquelle j'aurais affaire quelques jours plus tard...

    *

    Nous portions des lunettes de vision nocturne et des gilets pare-balles.

    Ce n'était pas une mission comme les autres.

    Au milieu de la zone boisée du parc, plusieurs limousines se trouvaient, moteur en marche, sur un étroit chemin de terre habituellement utilisé uniquement par les joggeurs. Une demi-douzaine de personnes se tenaient autour. La tension était évidente. Des hommes en costume sombre, MPi au poing, promenaient nerveusement leur regard. Il se passait quelque chose de très important.

    Et nous étions là.

    Un homme assez maigre aux cheveux gris cendré et un géant au fort embonpoint se faisaient face. Chacun avait sa colonne de gardes du corps armés jusqu'aux dents à proximité. Parmi les gardes du corps du maigre, il y avait mon ami et collègue François Leroc ...

    L'infiltration est le terme utilisé même en français.

    Nous l'avions placé comme agent infiltré auprès de Jean Duclerc, un trafiquant de cocaïne. Comme certains membres de Duclerc avaient récemment été tués dans les guerres de gangs récurrentes , François avait eu l'occasion d'accéder assez rapidement à un poste assez important. Grâce aux microphones que François portait sur lui, nous entendions chaque mot qui était prononcé.

    Nous étions sur le point d'atteindre le moment décisif.

    L'homme que nous voulions vraiment approcher était le gros.

    Antoine Floquet, l'un des chefs de gang les plus agressifs qui émergeaient actuellement de la pègre. Il a pris le contrôle d'une partie du trafic de cocaïne en très peu de temps. Nous avions des raisons de penser qu'il n'avait pas hésité à assassiner des membres de sa famille. Un criminel qui, apparemment, ne se souciait guère des règles des anciens. Floquet avait trente-deux ans - à moins qu'une mort prématurée due à l'obésité ne vienne contrecarrer ses plans, il était promis à une brillante carrière dans le monde de la pègre.

    Si on peut appeler ça une carrière...

    Mais nous n'avons pas pensé à le laisser monter plus haut.

    C'est ce que nous voulions éviter.

    Floquet en avait déjà assez sur le dos.

    Et ce soir-là, nous voulions boucler la boucle.

    Son jeu criminel devrait maintenant prendre fin.

    Définitif.

    Quelque part entre les buissons, un de nos collègues était assis avec une caméra vidéo. Des microphones directionnels étaient également braqués sur la scène. Nous ne pouvions donc pas compter uniquement sur les micros que notre collègue François Leroc portait sur lui, bien camouflés.

    On ne pouvait jamais savoir ...

    Le pire qui pouvait nous arriver, c'était de nous retrouver devant le procureur sans aucune preuve utilisable en justice à une échelle significative. Ce coup de filet contre le crime organisé devait porter ses fruits. Dans le cas contraire, nous risquions d'avoir des ennuis dans les années à venir. Car il ne fait aucun doute que le gros avait de grands projets.

    D'abord l'argent !, a dit un des hommes de Floquet.

    Nous l'avons tous entendu dans nos écouteurs. Je tenais le pistolet de service SIG Sauer P 226 à deux mains, comme deux douzaines d'autres collègues, prêt à surgir des buissons à tout moment pour donner le coup de grâce à l'opération : L'arrestation de Floquet après avoir été pris en flagrant délit du deal de sa vie.

    Chacun d'entre nous attendait que le chef adjoint Stéphane Caron nous transmette l'ordre de mission. En attendant, il fallait rester immobile.

    Jean Duclerc fit signe à l'un de ses hommes. Un type bodybuildé en costume sombre s'approcha avec une valise et l'ouvrit pour qu' Antoine Floquet puisse en voir le contenu.

    Maintenant, la marchandise !, a exigé Jean Duclerc.

    Au coin de la bouche d'Antoine Floquet se trouvait un mégot de cigare. Il l'a retiré avec deux doigts, en faisant la grimace.

    La chose s'était apparemment éteinte. Au lieu de dire quelque chose, il a fait un geste sec. Un de ses hommes ouvrit un coffre de voiture. Floquet l'a désigné. Il cracha quelque chose, fit signe à Duclerc et se dirigea avec lui vers la voiture.

    Les gardes du corps des deux camps sont devenus un peu nerveux lorsque Floquet a posé sa patte charnue sur l'épaule de Jean .

    Ils ont atteint la voiture.

    Il y avait trop de monde autour. On ne pouvait pas voir ce qu'il y avait dans le coffre. Mais si notre réseau d'informateurs ne s'était pas complètement trompé, le coffre était rempli de cocaïne de la plus haute pureté, soigneusement emballée.

    Le collègue François Leroc a légèrement reculé. Il savait que cela allait commencer. Son regard a brièvement balayé les buissons environnants. Il ne voulait pas être dans la ligne

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