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Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron : France polar
Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron : France polar
Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron : France polar
Livre électronique146 pages1 heure

Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Marseille est en proie à une guerre des gangs. Caron, le collègue de Marquanteur, veut rencontrer un informateur. Cela ne se passe pas ainsi, l'informateur est démasqué et mort, Caron est enlevé. Comme il peut jeter son badge, les ravisseurs le prennent pour un malfrat du camp adverse. Le commissaire Marquanteur et ses collègues de la section spéciale FoPoCri n'ont pas beaucoup de temps pour le libérer...


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Jack Raymond, Jonas Herlin, Dave Branford, Chris Heller, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie15 avr. 2024
ISBN9783745237320
Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur cherche Monsieur Caron - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    COUVERTURE A.PANADERO

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

    Tous droits réservés.

    www.AlfredBekker.de

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Salut, Tigre ! Quelle surprise !

    Jonah " Tigre" Berthier a tourbillonné.

    De la main droite, il a fait glisser sa veste à carreaux en arrière. Un bruit sec, qui ressemblait à un clic, empêcha Berthier d'arracher l'énorme Magnum Colt de sa ceinture.

    Berthier s'est figé.

    Une demi-douzaine d'hommes armés ont surgi de différentes cachettes. Ils tenaient des mitraillettes en joue. Certains étaient embusqués dans les coins des entrepôts environnants, d'autres sortaient de derrière les énormes piliers qui soutenaient le pont de la voie rapide A55.

    Un piège !

    Cette pensée a traversé Berthier comme un éclair. Mais la prise de conscience fut trop tardive. Il s'était fourré dedans à l'aveuglette. Et maintenant, il ne pouvait y avoir qu'une lutte désespérée à mort.

    Berthier s'est rendu compte qu'il était encerclé. Son regard s'est posé sur le site industriel isolé de Marseille/Les Crottes. Il était tellement pollué par des métaux lourds qu'il n'y aurait personne pour l'offrir avant des décennies. Les camions hors d'usage rouillaient, les entrepôts tombaient en ruine et étaient devenus le repaire des rats.

    Un endroit fait pour une rencontre secrète.

    Et pour un meurtre.

    Berthier a dégluti.

    Les bruits de tirs étaient étouffés par le bruit de l'A55. Un pont surélevé a permis de faire passer une partie de cette artère très fréquentée à travers le site industriel.

    D'autres hommes sortaient maintenant de leur abri. Berthier a vu des lunettes de soleil noires et des mitraillettes prêtes à tirer.

    Tigre, tu es un idiot, dit une voix tranchante qui appartenait à un petit homme filiforme.

    Cassou !, siffla Berthier entre ses dents. J'aurais dû m'en douter.

    Cassou s'est avancé. La PM pendait nonchalamment sur son épaule au bout d'une lanière et froissait sa veste à mille euros.

    Avec sang-froid, il a sorti un étui en argent de la poche intérieure et a mis un mince cigarillo au coin de sa bouche. Un de ses hommes lui a donné du feu.

    Avec qui vouliez-vous vous retrouver ici, Tigre ? Avec les gens de la Villette ? Allez, crachez le morceau ! Tu nous voles notre temps - et ça, je ne le supporte pas, Tigre. Voilà à quel point tu devrais me connaître.

    L'attitude de Berthier s'est légèrement détendue.

    On parlait encore. Il était encore vivant.

    Mais il était suffisamment professionnel pour savoir qu'il n'y avait plus rien à gagner pour lui.

    Cassou fit une grimace, retira le cigarillo de sa bouche et serra les dents.

    Écoute, on peut juste te tuer ou t'arranger avant pour que tu nous supplies de te mettre une balle dans ta putain de tête !, a-t-il ensuite sifflé.

    Gagner du temps ! pensa Berthier.

    Il a jeté un coup d'œil à une camionnette Mercedes rouillée sans pneus ni portes, à quatre mètres de lui.

    Je suis venu ici pour rencontrer un flic, a-t-il dit.

    Cassou a ri aux éclats.

    Un mensonge d'une rare stupidité, a-t-il commenté. Peut-être pour vous livrer vous-même au couteau ?

    L'un des hommes armés s'est emparé de la radio.

    Monsieur Cassou, il y a une voiture qui arrive, s'est-il adressé à son patron.

    Berthier pense avoir choisi le bon moment. Il a sorti son Magnum Colt, a fait feu et s'est précipité vers l'épave de la Mercedes.

    Trois ou quatre des tueurs ont tiré simultanément avec leurs MP. Des rafales de vingt à trente balles par seconde jaillissaient des canons courts. Les projectiles ont perforé la tôle de la camionnette Mercedes et ont éraflé le béton. Des étincelles jaillissaient.

    Berthier a tressailli. Sa veste à carreaux est devenue rouge. L'énorme Colt Magnum lui a glissé des mains. Berthier s'est recroquevillé et est resté immobile.

    Allez, nettoyez !, ordonna Cassou en s'adressant à ses hommes.

    2

    Le commissaire Stéphane Caron a conduit la voiture sur le terrain industriel en friche. Il a garé la Ford banale derrière un entrepôt à moitié en ruine, dont les grandes portes métalliques étaient recouvertes d'une couche de rouille brune.

    Stéphane est sorti, a vérifié la position de son pistolet SIG Sauer P 226 et a regardé autour de lui. Le bruit de l'autoroute A55 s'élevait du pont tout proche.

    Stéphane a regardé la montre à son poignet.

    Il devait arriver ici à 17h23 précises. Pas une minute plus tôt ni plus tard, sinon l'homme qu'il devait rencontrer ici aurait annulé le rendez-vous.

    Stéphane était à l'heure.

    Et il se rendait compte qu'il était maintenant observé. Jonah Tigre Berthier l'attendait probablement à une distance sûre, pour s'assurer que Caron venait seul.

    Stéphane avait respecté toutes les conditions imposées par Berthier.

    Stéphane s'est dirigé vers l'un des imposants piliers sur lequel un graffiti avait été réalisé avec art à l'effigie de Fidel Castro.

    C'est là que se trouvait le point de rencontre.

    Stéphane se dirigea vers le pilier du pont. Sur l'A55, le bruit de la circulation aux heures de pointe était plus fort que celui du ressac en bord de mer par grand vent.

    Stéphane a brièvement balayé du regard les épaves de voitures.

    Du coin de l'œil, il a perçu un mouvement pendant une fraction de seconde. Quelqu'un se tenait à l'affût derrière le coin d'un entrepôt en ruine.

    Stéphane avait presque atteint le pilier du pont où se trouvait Fidel Castro. Castro tenait nonchalamment une kalachnikov dans la main droite et un havane dans la main gauche.

    Instinctivement, Stéphane a senti que quelque chose n'allait pas.

    Il a gardé un œil discret sur le coin de l'entrepôt.

    Peut-être que le Tigre Berthier est là, a pensé Stéphane.

    Il est probable que Berthier voulait simplement s'en assurer et observer d'abord son interlocuteur.

    Néanmoins, Stéphane a préféré jouer la carte de la sécurité.

    Il s'est placé à côté du pilier du pont de manière à ce qu'il ne puisse pas être abattu depuis le coin de l'entrepôt.

    C'est alors qu'il a remarqué les taches rouges près de la camionnette Mercedes.

    Du sang !

    Au premier coup d'œil, il était difficile de distinguer les taches sur le métal de la rouille. Mais celles sur le sol formaient une trace. Comme si quelqu'un avait traîné un corps !

    La main de Stéphane s'est dirigée vers le SIG dans son étui de ceinture. Il a sorti l'arme. Prudemment, il a fait un pas en avant, a contourné l'énorme pilier du pont et a vu ...

    ... une paire de pieds !

    Quelques secondes plus tard, il a vu un mort allongé sur le béton.

    Jonah Tigre Berthier.

    La position était étrange. L'homme était allongé sur le dos, les bras pointés vers la tête. Ses vêtements étaient trempés de sang au niveau du torse. De nombreux impacts de balles l'avaient littéralement criblé.

    Stéphane prit une grande inspiration. Quelqu'un l'avait devancé. Quelqu'un qui, d'une manière ou d'une autre, avait eu vent de cette réunion !

    Stéphane s'est mis à tournoyer.

    Il a juste eu le temps de voir deux hommes armés sortir de derrière l'un des autres piliers en béton. Ils avaient leurs PM en joue. Des lunettes de soleil noires les protègent contre le soleil bas du soir.

    Stéphane a réagi en un clin d'œil. Il se plaqua contre le béton alors que la première salve était déjà tirée dans sa direction. Des étincelles jaillirent lorsque les projectiles éraflèrent le béton. De petits morceaux ont été projetés hors du pilier du pont. Ici et là, des balles restaient coincées, d'autres se transformaient en ricochets perfides. A cet instant, Stéphane Caron s'est maudit d'être venu ici sans protection. Il avait pris tous les risques. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'une figure importante du commerce international des armes se propose comme informateur pour le FoPoCri. Et là, Stéphane Caron avait mis tous les atouts de son côté.

    Des cargaisons entières d'armes de guerre ultramodernes, allant des fusils d'assaut aux missiles antiaériens mobiles Stinger, avaient transité par le port de Marseille ces dernières semaines, selon les informations fournies par des agents de liaison et des informateurs, et avaient été expédiées dans le monde entier. Quelques petites cargaisons avaient été saisies ici et là sur la base de ces informations, mais il y avait des

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