Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Commissaire Marquanteur et le parrain corse : France polar
Commissaire Marquanteur et le parrain corse : France polar
Commissaire Marquanteur et le parrain corse : France polar
Livre électronique252 pages3 heures

Commissaire Marquanteur et le parrain corse : France polar

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Alfred Bekker



Lorsque, à Marseille, la star d'un film d'action reçoit une vraie balle, l'enquête du commissaire Pierre Marquanteur et de son équipe commence - car il s'avère rapidement qu'il ne s'agit pas d'un accident. Il semble qu'il y ait un lien avec Don Giorgio Andreotti, un parrain de la 'Ndrangheta calabraise qui réside en Corse.

Une star de l'action profondément impliquée dans les activités du crime organisé, qu'il a toujours combattues dans ses films, et une lutte de pouvoir au sein de la pègre - voilà ce à quoi Marquanteur est confronté dans cette affaire.

Et bientôt, le commissaire Pierre Marquanteur est également sur la sellette...
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie21 févr. 2024
ISBN9783745236767
Commissaire Marquanteur et le parrain corse : France polar

En savoir plus sur Alfred Bekker

Auteurs associés

Lié à Commissaire Marquanteur et le parrain corse

Livres électroniques liés

Roman noir/mystère pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Commissaire Marquanteur et le parrain corse

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et le parrain corse - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Cassiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

    Tous droits réservés.

    www.AlfredBekker.de

    postmaster@alfredbekker.de

    Suivez-nous sur Facebook :

    https://www.facebook.com/alfred.bekker.758/

    Suivez sur Twitter :

    https://twitter.com/BekkerAlfred

    Découvrez les nouveautés ici :

    https://alfred-bekker-autor.business.site/

    Accéder au blog de l'éditeur !

    Soyez au courant des nouveautés et de l'actualité !

    https://cassiopeia.press

    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Marseille 1997

    Antoine Macraux poussa un cri féroce entre ses dents d'une blancheur immaculée. Son visage n'était plus qu'un masque déformé. Le regard inquiet de ses yeux sombres glissait sur les façades effritées des maisons délabrées qui n'étaient plus guère que des ruines.

    Macraux a saisi l'énorme lance-flammes à deux mains. Le poids de cette arme redoutable ne semblait pas gêner Macraux le moins du monde. Sa chemise n'était plus que des lambeaux. Les manches avaient été arrachées, laissant clairement apparaître les énormes muscles de Macraux.

    Prudemment, il a mis un pied devant l'autre.

    Un brouillard brun-jaune rampait sur l'asphalte en volutes épaisses.

    Du coin de l'œil, Macraux a soudain perçu un mouvement. Il tournoya dans tous les sens. Un assaillant vêtu de noir avait surgi d'une des entrées de l'immeuble et brandissait son pistolet-mitrailleur. Le canon était dirigé vers Macraux.

    L'agresseur était masqué. Il portait une cagoule noire qui ne laissait apparaître que les yeux.

    Macraux a réagi froidement.

    Un muscle s'est brièvement contracté sous son œil gauche. Au moment précis où la bouche de la mitraillette jaillit comme la langue de feu affamée d'un dragon, Macraux fit feu.

    Le jet de feu du lance-flammes a saisi l'homme masqué dans un sifflement.

    Macraux s'est laissé tomber sur le côté tandis que quelques balles passaient tout près de lui. Elles ont gravé leur signature distinctive sur les façades de l'autre côté de la rue.

    L'homme masqué a poussé un cri lorsque le feu l'a atteint. La force du jet de feu le tira en arrière et le balaya contre le mur.

    Pendant ce temps, Macraux tournait en rond. Il a saisi l'étui qui pendait à sa ceinture.

    Il contenait un pistolet spécial surdimensionné avec un canon ultra-long. Il permettait d'envoyer des projectiles explosifs spéciaux. Macraux arracha l'arme et tira sans viser. Le projectile jaillit et siffla dans l'une des fenêtres. Une seconde plus tard, une détonation assourdissante retentit. Une énorme explosion fit trembler le sol en asphalte. Le mur se fendit sur plusieurs mètres de long et un corps humain fut éjecté du bâtiment. Le cri de mort se perdit dans le bruit de l'explosion. Lourd comme un sac mouillé, le corps s'est écrasé sur l'asphalte, où il est resté dans une position étrangement tordue.

    Des pierres volaient dans les airs. Des pans entiers de mur se sont détachés et ont glissé dans le vide. Une mer de flammes rouges jaillit de la fenêtre. La chaleur se faisait sentir jusqu'à Macraux. La sueur perlait sur le front de cet homme inhabituellement musclé. Ses cheveux noirs étaient collés à sa tête. Il a desserré les dents comme un prédateur, puis s'est élancé de l'autre côté de la rue. Un éclair rouge foncé jaillit de l'ouverture d'une fenêtre. Macraux a tiré avec son pistolet. La balle explosive a fait tout son travail en passant par l'ouverture de la fenêtre et en explosant. Un cri s'est mêlé au bruit de l'explosion.

    Les coups de feu s'estompèrent. Une partie du plafond sembla s'effondrer. Une fumée noire âcre se mêlait à la poussière grise et s'échappait du bâtiment.

    Macraux est resté complètement figé.

    Le bruit d'un seul coup de feu s'était perdu dans le brouhaha.

    Macraux a chancelé.

    Son visage était toujours aussi figé. Les yeux sortaient de leurs orbites. Ils ne reflétaient plus une détermination féroce, mais ...

    La mort !

    Un point rouge se trouvait au milieu de son front et s'est rapidement agrandi. Il ressemblait presque à un troisième œil qui versait des larmes rouges.

    Macraux s'est effondré sur lui-même. Une seconde plus tard, il était étendu sur le dos.

    Antoine Macraux, connu par des millions de personnes sous le nom de Tueur de bêtes , était aussi mort que la légion d'ennemis qu'il avait massacrés.

    2

    Ce n'est en aucun cas dans l'intention de vous donner un exemple de lutte exemplaire contre la criminalité que je vous ai montré cet extrait des images du dernier film d'Antoine Macraux, qui sont à ce jour terminées, a déclaré à Marseille Monsieur Jean-Claude Marteau, Commissaire général de police , chef de la Force spéciale de la police criminelle, ou FoPoCri .

    Nous étions assis dans le bureau de Monsieur Marteau et savourions l'arôme particulier du café préparé par sa secrétaire, Mélanie. Un café qui était réputé dans toute la préfecture pour son goût particulier. Dommage que nous devions le boire dans des gobelets en carton.

    A ma droite, mon ami et collègue François Leroc s'est assis dans l'un des sobres fauteuils en cuir du bureau de Monsieur Marteau. Les commissaires Boubou Ndonga et Stéphane Caron étaient également présents et écoutaient avec intérêt les explications de Monsieur Marteau.

    M. Marteau a pris un air grave.

    Comme je le suppose, vous avez tous lu les journaux ou regardé les informations ces derniers jours. Vous savez donc que la balle qu' Antoine Macraux a reçue dans le front n'était pas un tour de force technique, mais la réalité. Quelqu'un l'a tué sur le tournage de son dernier film.

    J'en ai entendu parler, s'est exprimé Boubou. Boubou prit une gorgée de son gobelet de café.

    Monsieur Marteau a éteint le projecteur. Il prit une profonde inspiration et enfouit une main dans la poche de son pantalon. Nous avons maintenant le rapport balistique. Et il est très clair. Macraux est mort avec une arme qui a également été utilisée pour deux meurtres dans le milieu mafieux. Vous pouvez voir les détails dans le rapport que je vous ai préparé.

    On a toujours dit que Macraux avait des contacts avec la mafia, a déclaré Caron.

    Sa mère est italienne, a lancé Boubou. Bien sûr, cela le rend immédiatement suspect de ce point de vue.

    Caron a froncé les sourcils, un peu agacé. L'ironie de la remarque de son collègue et partenaire semblait lui avoir complètement échappé. Ah oui ?

    C'est une blague, dit Boubou en ajustant son épingle à cravate en or 585. Un geste d'embarras.

    François a déclaré : En tout cas, Macraux ne serait pas le premier à avoir gravi les échelons du show-business grâce à ses liens avec la Société d'honneur.

    Monsieur Marteau s'est retourné et s'est dirigé vers son bureau. Il revint avec quelques photos grand format en noir et blanc qu'il étala d'un geste habile sur la table devant nous.

    Ces hommes ont été tués avec la même arme que Macraux, a expliqué M. Marteau. Ce sont des gens qui appartiennent aux échelons moyens du crime organisé. Des gérants de boîtes de nuit qui marchent bien et qui sont utilisées pour blanchir l'argent ou des personnes faisant autorité dans les compagnies maritimes impliquées dans le trafic de drogue.

    Toujours le même tueur ?, ai-je marmonné, sceptique.

    Un professionnel, d'après les informations dont nous disposons à ce jour. Un silencieux a probablement été utilisé. Le tueur a sans doute soigneusement repéré ses victimes avant de frapper. Il était toujours au courant. Les attentats étaient planifiés dans les moindres détails. Si bien qu'il trouvait toujours ses victimes seules. Il n'existe aucune description de l'auteur, aucun témoin qui aurait pu fournir la moindre information utile. Juste une balle, presque toujours en plein front, un peu au-dessus des yeux... En ce qui concerne l'assassinat de Macraux, il semble que le tueur n'ait pas eu le temps de se préparer soigneusement. Il devait y avoir une centaine de personnes sur le plateau de tournage. Tout était bouclé par des agents de sécurité privés afin d'empêcher les fans de déranger leur idole pendant le tournage.

    L'auteur a pris un risque assez important, a déclaré mon collègue François Leroc.

    M. Marteau l'a confirmé.

    Le meurtre s'est en quelque sorte déroulé devant des dizaines de témoins. Les collègues de la police ont recueilli les déclarations de tous ceux qui étaient présents sur les lieux au moment du crime. Ces témoignages sont bien entendu à votre disposition pour votre enquête. Malheureusement, il semble qu'il n'y ait pratiquement rien qui puisse fournir un indice. Le tueur a tiré depuis le toit d'une maison. Au début, la plupart des personnes présentes n'ont sans doute pas remarqué qu'il ne s'agissait pas d'un coup monté. Ils ont vu les explosions sur l'écran. Avec un tel vacarme, un seul coup de feu ne se remarque pas.

    Le tueur, personne ne l'a vu ?, a demandé Boubou.

    Non, a secoué la tête de Monsieur Marteau. Même les agents de sécurité qui ont fouillé toute la zone n'ont pas remarqué de personnes qui semblaient suspectes. Apparemment, le tueur a habilement profité du chaos pour disparaître. La manière dont il s'est introduit sur le site reste un mystère pour tous. Peut-être s'est-il mêlé aux emballeurs qui déchargeaient les accessoires sur le lieu de tournage. En tout cas, il a réussi.

    La question est donc de savoir pour qui ce tueur travaille, ai-je constaté. Parce qu'il est peu probable qu'il agisse pour son propre compte.

    Vous l'avez dit, Pierre.

    Nous devons donc chercher d'autres indices, a constaté François en affichant un visage peu optimiste.

    Au moins, nous savons que les morts ont tous gêné le clan Andreotti, a constaté Monsieur Marteau. Et ce clan appartient à la 'Ndrangheta calabraise, qui opère dans toute l'Europe.

    Alors comment Macraux s'inscrit-il dans cette lignée ?, ai-je demandé.

    Pas du tout, a répondu Monsieur Marteau. Il y a plus que des rumeurs sur le fait que Don Giorgio Andreotti a rendu possible la carrière cinématographique de Macraux ou, du moins, l'a fortement encouragée.

    Je regardais ouvertement M. Marteau.

    Ils espèrent qu'en fin de compte, nous pourrons non seulement arrêter le tueur à gages qui a Macraux sur la conscience, mais aussi paralyser le clan Andreotti, ai-je constaté.

    Exactement, Pierre.

    Vous êtes un optimiste, ai-je constaté. Jusqu'à présent, on n'a jamais pu prouver quoi que ce soit contre les Andreotti. En tout cas, rien de valable pour la justice. Tout le monde sait qu'ils ont leurs doigts dans le trafic de drogue, dans les jeux d'argent et dans quelques autres secteurs illégaux et donc très lucratifs, mais quand quelqu'un a dû passer à la moulinette, ce n'était jamais que des lots de bas niveau.

    Et cela m'agace depuis longtemps, Pierre ! Monsieur Marteau s'assit à son tour dans l'un des fauteuils sombres. Il croisa les jambes. Son visage respirait la détermination. Il désigna d'un geste sec les photos posées sur la table.

    Quand un parrain de la mafia tue les charges moyennes de ses concurrents, il veut peut-être étendre son territoire. Mais, s'il fait tuer un homme comme Macraux, il doit y avoir une sacrée bonne raison ou alors il faut douter de l'intelligence de Don Giorgio.

    La possibilité numéro deux est sans doute absurde, a constaté François.

    M. Marteau a hoché la tête.

    Je suis d'accord. Enfin, dans une affaire comme celle d' Antoine Macraux, on peut être sûr que l'enquête sera suivie de près par les médias. Ce n'est pas une affaire qui peut être classée à un moment donné. La police, le FoPoCri, le parquet - personne ne pourrait se permettre de le faire sans devoir répondre à des questions embarrassantes. Il y aura donc des enquêtes particulièrement persistantes. C'est dans la nature des choses - et Don Giorgio peut le calculer sur ses deux doigts. Il est dans le métier depuis assez longtemps pour savoir ce genre de choses.

    Don Giorgio doit être assez nerveux, ai-je acquiescé.

    Et peut-être que cela lui fait commettre des erreurs, a ajouté M. Marteau. Après une courte pause, il ajouta sombrement : Il se passe quelque chose dont nous n'avons pas encore idée.

    3

    François et moi avons passé un certain temps dans notre bureau commun pour nous faire une idée des faits. Notre principal outil était l'ordinateur. Grâce à Internet, nous étions connectés en quelques secondes à toutes les archives et bases de données importantes, y compris les archives centrales du FoPoCri à Paris.

    Nous étions bien sûr particulièrement intéressés par toutes les informations disponibles qui avaient été recueillies au fil des ans sur la famille Andreotti.

    Don Giorgio avait en fait laissé derrière lui depuis longtemps ses folles années de tempête et d'agitation. C'est du moins ce que nous pensions. Il y avait déjà des rumeurs selon lesquelles le grand patron voulait se retirer complètement du secteur illégal et n'investir son argent que dans des affaires propres.

    Marseille était un village - et le centre encore plus. En tout cas, en ce qui concerne la vitesse de propagation des rumeurs et des demi-vérités.

    En ce qui concerne les informations sur Antoine Macraux, nos sources d'information habituelles n'étaient probablement pas adaptées. Il n'avait jamais commis de délit, n'avait jamais laissé ses empreintes sur une arme ayant servi à tuer quelqu'un et n'avait eu affaire à la police qu'une seule fois. C'était lorsqu'il avait battu sa première femme et que les voisins avaient appelé la police. Mais à l'époque, Antoine Macraux n'était pas encore une star, mais un acteur plus ou moins raté qui survivait en apparaissant dans des spots publicitaires et en portant les petites sommes qu' il gagnait ainsi dans des salles de sport.

    Plus tard, un magazine a écrit que l'utilisation de stéroïdes anabolisants pour la musculation avait changé sa personnalité et l'avait rendu agressif.

    Étrangement, cette histoire, qui avait été lancée comme un grand titre, n'a pas été suivie. On soupçonnait que quelqu'un avait peut-être joué un rôle dans cette affaire. Quelqu'un dont les offres ne pouvaient pas être refusées.

    François et moi avons parcouru tous les communiqués de presse, les archives de films et les sites Internet des clubs de fans d 'Antoine Macraux que l'on pouvait trouver en ligne sur nos écrans. Au moment de sa mort, Macraux n'était peut-être pas encore arrivé là où Schwarzenegger, Bruce Willis, Van Damme et Ralf Möller l'étaient aujourd'hui, mais les spécialistes le croyaient capable d'accéder à la super-ligue des héros de Hau-Drauf.

    En fin d'après-midi, nous avions rendez-vous avec Jules Jabot, le réalisateur du dernier film de Macraux, sur les lieux du crime.

    Il s'agissait d'une friche industrielle à Marseille La Villette, située tout près de la Süderelbe. Par beau temps, on pouvait voir en arrière-plan la ligne d'horizon typique de Marseille La Villette. Les bâtiments ressemblaient à un ensemble de ruines. On y trouvait aussi bien d'anciens complexes de bureaux que des entrepôts.

    Une société d'import-export y était installée, mais elle a fait faillite. Il y avait déjà un acheteur pour le site. Tout ce qui se trouvait ici allait être démoli. Des conditions idéales pour tourner un film d'action au cours duquel plusieurs choses devaient exploser. L'équipe de démolition se chargerait du nettoyage.

    Lorsque François et moi sommes arrivés sur le site avec ma voiture de sport, Jules Jabot était déjà là. Il portait des lunettes à verres miroirs et une chemise aux couleurs criardes avec un col géant dans le style des années soixante-dix. Un homme maigre au teint pâle, dont les doigts nerveux écrasaient une cigarette en s'appuyant contre l'aile de sa Porsche jaune.

    Dans la voiture se trouvait une ravissante blonde à la robe décolletée et au regard ennuyé.

    Nous sommes sortis.

    Jabot nous a accueillis avec un salut négligent !

    Nous lui avons d'abord montré nos cartes d'identité, mais Jabot n'y a pas prêté attention. Il mâchait quelque chose.

    J'espère que vous attraperez le type qui a tué Antoine , a déclaré Jabot d'un

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1