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Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev : France polar
Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev : France polar
Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev : France polar
Livre électronique149 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev : France polar

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À propos de ce livre électronique

Alfred Bekker




Une nouvelle enquête pour le commissaire Marquanteur et ses collègues de la ville portuaire française de Marseille, sur les bords de la Méditerranée.

Un homme est assassiné. Des morceaux de corps sont retrouvés dans sa voiture, ce qui permet de remonter jusqu'à un criminel condamné et décédé entre-temps. Deux autres meurtres ont lieu avant que les personnes ne puissent être interrogées. Les enquêteurs Marquanteur et Leroc reçoivent l'aide d'une collègue, mais il semble qu'il y ait en outre un traître au sein de la police.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie15 févr. 2024
ISBN9783745236569
Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev : France polar

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    Commissaire Marquanteur et les meurtres de Diaghilev - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Comment dois-je t'appeler ?, a demandé l'homme. Il avait les cheveux gris, était maigre et conduisait un 4x4.

    Appelez-moi Oudourike !, dit la femme. Elle était noire, avait de gros seins et était une immigrée clandestine du Sénégal. Mais au moins, elle parlait suffisamment bien le français pour pouvoir communiquer avec elle. L'homme considérait cela comme un avantage par rapport aux prostituées d'Europe de l'Est.

    Bien, Oudourike.

    Et comment dois-je t'appeler ?

    Appelez-moi... Georges, a-t-il dit.

    Elle le regarda en fronçant les sourcils.

    Bizarre, dit-elle.

    Qu'est-ce qui est bizarre ?

    Tu dis ça comme si tu devais réfléchir à ton nom.

    Il est toujours bon de réfléchir avant de parler !

    "Bien sûr. Mais c'est déjà clair, Georges. Elle souligna le nom d'un air moqueur. Je t'appellerais aussi Jean ou comme tu veux. C'est juste qu'il y a déjà trois fois un Georges parmi mes clients réguliers. Depuis que la prostitution n'est plus légale en France, beaucoup de gens s'appellent soudain Georges, même s'ils ont un tout autre nom. C'est un nom commun !"

    Georges eut un mince sourire.

    Ecoute, je ne m'appelle peut-être pas vraiment Georges, mais je suis gentil avec toi.

    Qu'est-ce que tu veux dire ?

    Il y avait un tueur en série à Paris. Il s'appelait vraiment Georges - et il découpait les gens. C'était dans tous les journaux à l'époque. Qu'est-ce que vous préférez ? Un vrai Georges qui démembre les gens ou un type sympa qui ne s'appelle Georges qu'aujourd'hui ?

    Je n'ai pas remarqué.

    Quoi ?

    L'histoire de Georges, le tueur en série. Quel était son nom ?

    Diaghilev.

    Drôle de nom.

    Oudourike est aussi un drôle de nom.

    D'où je viens, non.

    D'où vient Dhiagilev, c'est peut-être aussi un nom normal.

    D'où vient-il ?

    Je ne sais pas. Il a tué à Paris.

    C'est loin.

    Et il est mort depuis.

    Alors pourquoi me parler de lui ?

    Je ne sais pas. On entend tellement de choses - et parfois on y pense.

    On continue à papoter ou on va dans la caravane ?

    Oudourike offrait ses services dans une caravane qui était toujours garée quelque part sur l'un des parkings de l'autoroute en direction de Marseille. La caravane appartenait à son proxénète. Et ce proxénète faisait partie d'une grande organisation qui gérait toutes sortes d'affaires dans la région.

    Allons-y, a dit Georges.

    Je te fais un prix spécial. Depuis que la loi a été modifiée et que les clients peuvent être punis, les affaires vont mal. Oudourike ne pouvait plus demander la même chose que les années précédentes.

    Une voiture de police sur l'autoroute a fait détourner le regard de Georges.

    Ils sont partis pour autre chose, a dit Oudourike.

    Contrôles ?

    Oui, les Flics contrôlent beaucoup de choses en ce moment.

    Pourquoi ?

    Je ne sais pas. Il s'est peut-être passé quelque chose quelque part dont nous ne savons rien.

    Oui, ça doit être ça.

    Viens maintenant !

    *

    J'étais dans la voiture de service avec mon collègue François Leroc. Nous étions à un feu rouge et attendions que le feu passe enfin au vert. C'était l'heure de pointe à Marseille, et cela signifiait que la ville portuaire de Marseille allait connaître un embouteillage calculé. Personne n'était alors libre, on se déplaçait lentement en faisant partie d'une avalanche de tôle.

    Tu as déjà réfléchi à la manière dont les phases de vert sont réglées ?, a demandé François. Ce n'est pas possible ! Il y a quelque chose qui ne va pas.

    Du calme, François, ai-je répondu.

    Mon collègue a simplement fait un geste de rejet.

    Nous sommes censés être à l'heure à une réunion qui, malheureusement, se tient à l'autre bout de la ville, a constaté François d'un ton aigre. Il regarda sa montre. Et maintenant, dites-moi comment c'est encore possible.

    Tout simplement.

    Ah oui ?

    Plus du tout.

    Il s'est mis à pleuvoir, une vraie belle pluie continue, comme les habitants de cette ville n'en subissent heureusement que très rarement. D'habitude, nous avons du beau temps. La radio a diffusé un bulletin météo qui laissait craindre le pire pour le reste de la journée. Quelque chose s'était préparé.

    Finalement, nous avons fait un bout de chemin. Mais pas très loin.

    La phase verte du feu était toujours si courte que seuls quelques véhicules pouvaient passer le carrefour. Trop peu pour que l'embouteillage qui s'était formé entre-temps puisse être réellement résorbé.

    Je m'appelle d'ailleurs Pierre Marquanteur. Je suis commissaire et je fais partie d'une unité spéciale qui s'appelle la Force spéciale de la police criminelle, ou FoPoCri . Nous nous occupons du crime organisé, des criminels en série et des menaces terroristes. Et de temps en temps, nous prenons en charge des affaires dans d'autres domaines, qui sont particulièrement difficiles ou qui nécessitent plus de ressources que ce qui se fait habituellement.

    Mon collègue François Leroc et moi formons une très bonne équipe de deux depuis de nombreuses années. Nous savons tous deux que nous pouvons absolument compter l'un sur l'autre. Et c'est particulièrement important dans le travail que nous faisons. Il faut pouvoir compter l'un sur l'autre en cas de coup dur.

    Le téléphone de François a répondu.

    Mon collègue a répondu à l'appel et a mis le volume à fond pour que je puisse entendre.

    Je m'adresse au commissaire Leroc ?, demanda une voix féminine.

    En ligne, dit François Leroc

    Je suis Madame Lacroix, chargée de mission à l'Unité d'identification. Nous avons déjà eu affaire l'un à l'autre de temps en temps.

    Je me souviens, a dit François.

    Je ne m'en souvenais pas. D'après moi, cette dame était plutôt nouvelle parmi les collègues du service d'identification. Mais peut-être que je me trompais et qu'il s'agissait simplement d'une sorte de démence professionnelle. On ne se souvient plus de tous les noms. Cela ne vaut pas la peine. La rotation du personnel est beaucoup trop importante dans certains domaines.

    En fait, on vous attend d'urgence, vous et Monsieur Marquanteur, pour une réunion de formation.

    Oui, c'est vrai. Mais d'après mes informations, nous ne sommes pas non plus en retard.

    Mais vous allez être en retard.

    Nous sommes dans les embouteillages. Il se peut effectivement que nous soyons un peu en retard.

    Monsieur Fournier va donc reporter son rendez-vous avec vous d'une heure afin de pouvoir en prendre un autre pendant ce temps.

    Mais alors, nous devrons attendre, a dit François.

    Monsieur Fournier pense que c'est inévitable et que je dois d'abord vous remercier de votre compréhension.

    La collaboratrice a mis fin à la conversation.

    Elle n'a apparemment pas souhaité répondre à d'autres questions.

    Il est peut-être nécessaire d'expliquer certaines choses à ce stade. Fournier - en fait, le Dr Frédérik G. Fournier - est un scientifique de notre équipe d'identification, ici à Marseille, dont les services sont à la disposition de notre département chaque fois que nous en avons besoin. Fournier est spécialisé dans l'analyse des scènes de crime et il s'est dit qu'il serait bon que nous, les commissaires, suivions une petite formation dans ce domaine.

    Il n'y a rien à redire à la formation interne.

    Et la première réunion à ce sujet a eu lieu aujourd'hui. Mais pour l'instant, nous étions coincés dans les embouteillages.

    Je me demande comment il a pu savoir ça, Pierre, a déclaré François.

    C'est simple, il a tracé nos téléphones portables, ai-je supposé. Ou au moins l'un d'entre eux. Ce serait suffisant.

    Mais...

    Je sais que ce n'est pas autorisé. En tout cas, pas à de telles fins.

    Tu le crois capable de ça ?

    Bien sûr.

    On devrait lui en parler, Pierre.

    Et pour quel résultat ? Il recommencera quand même à la première occasion, si cela l'arrange.

    Tu vas le laisser s'en tirer ?

    Nous ne pourrons pas le prouver, ai-je dit.

    Pourquoi pas ? Je pensais que cela s'imposait.

    *

    Nous sommes finalement arrivés dans le bâtiment où se trouvait l'équipe d'identification et avons dû attendre une demi-heure avant le début de notre réunion.

    Le Dr Fournier nous a souhaité la bienvenue.

    Il est titulaire de deux doctorats en sciences naturelles.

    Un grand malin, donc.

    Bonjour, puisque vous êtes là, nous pouvons commencer.

    Ce serait gentil de respecter notre vie privée à l'avenir, a déclaré François. Il ne pouvait apparemment pas s'en empêcher.

    Contrairement à mon conseil explicite, d'ailleurs. Mais François n'écoute pas toujours mon avis. Il est parfois assez têtu. Eh bien, l'inverse est aussi vrai.

    Le Dr Frédérik G. Fournier a levé les sourcils et a examiné François avec un regard qui exprimait à la fois l'irritation et le mépris.

    Malheureusement, je n'ai aucune idée de ce à quoi vous faites allusion dans votre remarque, a-t-il constaté.

    Au fait que vous avez suivi nos téléphones portables. Sinon, vous n'auriez pas pu savoir que nous étions coincés dans les embouteillages.

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