Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin : France Polar
Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin : France Polar
Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin : France Polar
Livre électronique162 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin : France Polar

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Roman policier d'Alfred Bekker



Les deux commissaires Pierre Marquanteur et François Leroc ont quitté Marseille pour s'installer en province. Le Limousin est l'une des régions les moins peuplées de France. Le meurtre d'un collègue doit être élucidé. La liste des suspects est longue. Et la police locale n'est malheureusement pas d'une grande aide.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jenny Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Henry Rohmer, Jack Raymond, Brian Carisi, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie24 avr. 2024
ISBN9783745237511
Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin : France Polar

En savoir plus sur Alfred Bekker

Auteurs associés

Lié à Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin

Livres électroniques liés

Roman noir/mystère pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et les disparitions du Limousin - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    COUVERTURE A.PANADERO

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

    Tous droits réservés.

    www.AlfredBekker.de

    postmaster@alfredbekker.de

    Suivez sur Facebook :

    https://www.facebook.com/alfred.bekker.758/

    Suivez sur Twitter :

    https://twitter.com/BekkerAlfred

    Découvrez les nouveautés ici :

    https://alfred-bekker-autor.business.site/

    Accéder au blog de l'éditeur !

    Soyez au courant des nouveautés et de l'actualité !

    https://cassiopeia.press

    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    C'était un jour de décembre plutôt morne lorsque nous nous sommes rendus dans ce petit village du Limousin. Le Limousin a toujours été l'une des régions les moins peuplées de France. Depuis, elle a été fusionnée avec quelques régions voisines pour former la région Nouvelle-Aquitaine. À Marseille, un terroriste islamiste venait de foncer dans un marché de Noël très fréquenté au volant d'un camion de 30 tonnes qu'il avait capturé. Les collègues là-bas n'étaient pas à plaindre. Les enquêtes qui font l'objet d'une attention particulière de la part du public et des politiques sont toujours particulièrement désagréables. Les gens comme nous devraient simplement être laissés faire leur travail. Mais avant même que les premières empreintes digitales ne soient relevées et que les premières traces d'ADN ne soient analysées, il y a toujours une foule d'hurluberlus qui exigent immédiatement des conséquences, généralement pas très utiles.

    En tout cas, nous n'avons rien à voir avec l'affaire de Marseille en termes d'enquête.

    Nous n'étions pas impliqués.

    Au lieu de cela, nous avons eu un autre cas, qui était également urgent.

    Et il y avait une réelle chance qu'on nous laisse enquêter en paix. Dans le sillage d'un crime bien plus important, ce genre de choses arrive de temps en temps.

    C'est rare, mais ça arrive.

    Quoi qu'il en soit, nous nous sommes rendus dans ce village du Limousin. Je ne citerai pas son nom. La réputation de cette localité est déjà assez mauvaise. Et ce n'est certainement pas cette histoire qui va l'améliorer.

    Enquêtez avec doigté, nous avait dit le matin même Monsieur Jean-Claude Marteau, commissaire général de police et notre chef. Et le plus vite possible. Et n'oubliez pas qu'il s'agit d'un collègue.

    Comme si la vie d'un collègue avait plus de valeur à nos yeux que celle d'un quelconque clochard qui se fait tabasser par des tarés et qui meurt de ses blessures. En tout cas, je n'ai jamais vu les choses sous cet angle. Et je ne pouvais pas non plus imaginer cela pour Marteau. Je pense qu'il était simplement nerveux. C'était rare chez lui, mais il semble que mon partenaire de service, François Leroc, et moi-même ayons vécu un de ces rares moments. Nous pouvions bien sûr deviner comment cela s'était produit. M. Marteau n'avait pas eu besoin de s'étendre sur le sujet. Il était clair comme de l'eau de roche qu'il avait reçu des pressions d'en haut.

    Le cas était explosif.

    Un enquêteur de la Force spéciale de la police criminelle, ou FoPoCri, avait recherché dans ce village français un réfugié syrien soupçonné d'être en contact avec des groupes terroristes islamistes radicaux. Mais au lieu que le collègue retrouve le réfugié, le chien renifleur a lui aussi disparu. Et après un certain temps, notre collègue a été retrouvé. Quelqu'un lui avait fracassé le crâne.

    2

    L'hôtel qu'ils nous avaient réservé n'était pas de première classe.

    Ne dis rien maintenant, m'a dit François, après avoir remarqué mon regard et l'avoir interprété correctement. François et moi sommes partenaires de service depuis très longtemps. Et nous sommes amis. Il suffirait d'une seule de ces qualités pour qu'un jour nous soyons capables de lire dans les pensées de l'autre.

    L'aubergiste était un homme de petite taille, coiffé d'une casquette et doté d'une voix désagréable et tranchante. Il avait en outre un accent très prononcé. On peut dire que c'est une torture pour les oreilles.

    Donc votre chambre est au premier étage et porte le numéro 12.

    Aha, ai-je dit.

    C'est le numéro douze à droite. Nous avons également un numéro douze à gauche, car nous n'attribuons pas le numéro treize. Vous comprenez, n'est-ce pas ?

    Non.

    Il s'est penché sur le comptoir et a continué à parler d'un ton étouffé. Superstition. Il tapota le bois du comptoir. Je n'y crois pas.

    Non, c'est bon.

    Mais ce qui est sûr est sûr, je dirais.

    Ce que je ne comprends pas, c'est comment vous avez parlé d'une seule chambre, intervint alors François. Il nous en faut deux. Et elles ont été réservées.

    Je suis désolé, mais il doit y avoir un malentendu. Il n'y a qu'une seule chambre pour vous. L'aubergiste a eu un sourire en coin. Mais je suis sûr que les gens comme vous ne voient pas d'inconvénient à se serrer un peu plus, a-t-il ajouté. Vous voyez ce que je veux dire.

    Non, je ne comprends pas, ai-je dit.

    Je ne voulais pas vraiment comprendre. Le sourire crasseux de l'aubergiste ne me l'a pas rendu plus sympathique non plus.

    Eh bien...

    Eh bien, quoi ?, ai-je demandé.

    Des gens comme vous... De la grande ville... Il n'y a presque plus personne de la bonne rive. Les gays y sont probablement déjà majoritaires. Il claque la clé sur la table. Moi aussi, je n'ai qu'une clé. Je suis désolé, la deuxième clé a été perdue par un client. C'était l'année dernière, quand une équipe de monteurs est venue ici. Ils sont venus de Pologne. Ils ont de toute façon pris tout ce qui n'était pas vissé, je peux vous le dire. Vous devriez faire quelque chose à ce sujet. Vous êtes de la police, non ?

    "Force spéciale de la police criminelle, en abrégé FoPoCri, ai-je dit.

    Autrefois, on aurait dit Sonderkommando. Peu importe.

    Non, ça n'a pas d'importance.

    Mon Dieu, vous n'avez pas d'humour, monsieur...

    Marquanteur, l'ai-je interrompu.

    Vous êtes ici pour le flic qu'on a tué ?

    C'était un agent de la Sûreté. Pour les taureaux, ce sont les vétérinaires qui sont compétents.

    Quoi ?

    Il m'a regardé sans comprendre pendant un moment.

    J'en ai profité pour lui poser une question, car l'aubergiste était de toute façon sur la liste des personnes avec lesquelles nous voulions discuter. Je lui ai tendu mon téléphone portable. L'écran affichait une photo du collègue assassiné. Nous parlons de cet homme, n'est-ce pas ?

    La photo montrait qu'il était mort. Et comme le collègue était resté quelques jours dans la forêt et qu'il avait été frappé sur le crâne avec un objet contondant, il avait l'air en conséquence.

    L'aubergiste n'a osé qu'un bref regard.

    Il a froncé les sourcils.

    Il a séjourné ici, ai-je constaté. Ici, dans cet hôtel.

    Mais il avait déjà quitté l'hôtel, dit le propriétaire. Il n'a passé qu'une nuit ici, puis il a pris ses affaires le matin et a quitté l'hôtel. Et il était encore vivant. Il s'appelle Lavardin, n'est-ce pas ? J'allais donc dire : c'est son nom.

    Roger Lavardin, ai-je répété.

    Poursuivait un terroriste. Une sorte d'Abu Abdul quelque chose.

    Comment savez-vous que c'était un terroriste ?, a demandé mon collègue François Leroc.

    L'aubergiste haussa les sourcils. Eh bien, quoi d'autre ?

    D'après nos informations, l'homme que le commissaire Lavardin recherchait devrait se trouver ici, dans le village, ai-je dit.

    Il devrait, répète l'aubergiste. "Mais ce n'est pas le cas.

    Comment en êtes-vous si sûr ?

    Eh bien, parce que ... Il a hésité. Il est sûrement reparti. Et puis, quelle importance ? Il semblait soudain nerveux. Très nerveux, même : Je ne peux rien dire de plus. Vraiment rien. Il a un peu insisté. Il a dit qu'il n'aimait pas l'arrivée de tant d'étrangers dans le pays. Et c'est normal de le dire.

    Il nous a ensuite montré la chambre.

    J'ai toujours rêvé de cela, François, ai-je dit.

    Pardon ?

    Eh bien, dormir dans le même lit que toi.

    J'espère que tu ne ronfles pas, Pierre.

    Si, je le fais, ai-je dit.

    Si j'avais su...

    Alors quoi ?

    Si c'était le cas, j'aurais pris des boules Quies. Mais dans cette ville, il n'y a probablement même pas de magasin où se procurer ce genre de choses.

    L'aubergiste était resté dans la pièce pendant tout ce temps. Il nous avait écoutés avec une expression faciale difficile à interpréter. Mais j'avais tout de suite remarqué le sillon profond en forme de V sur son front. Il avait l'air sceptique.

    Quoi d'autre ?, ai-je demandé.

    Si je pouvais vous donner un bon conseil...

    Mais toujours, dit François. N'êtes-vous pas d'accord, Pierre ?

    Pas du tout, ai-je répondu.

    L'aubergiste déglutit. Il frotta ses paumes l'une contre l'autre. Et il évita mon regard. Veillez à faire ce que vous avez à faire ici, et ensuite vous feriez mieux de disparaître. Nous n'aimons pas les...

    Pas de quoi ?, ai-je insisté.

    Des gens venus d'ailleurs qui n'ont pas leur place ici.

    Eh bien, cela me rassure, m'a répondu mon collègue François Leroc. Je commençais à penser que vous étiez xénophobe ou quelque chose comme ça. Mais en réalité, vous ne semblez même pas aimer les policiers français !

    Il y a des lois non écrites qui s'appliquent ici, a-t-il dit. Comme je l'ai dit, je ne peux que vous donner un bon conseil. C'est tout. Vous n'êtes pas obligé de le suivre.

    M. Lavardin n'a-t-il pas non plus suivi vos conseils ?, ai-je ensuite insisté.

    L'aubergiste m'a regardé. Et d'une manière qui laissait entendre qu'il voulait que j'aille au diable. Mais il y avait autre chose dans l'expression de son visage.

    la peur.

    Une peur très claire, dont je ne pouvais pas expliquer la raison pour le moment.

    Mais nous devrions le savoir plus tard.

    Plus rapidement que nous ne l'aurions souhaité,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1