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Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille : France polar
Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille : France polar
Livre électronique141 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Qui a tué le parrain de la mafia, surnommé le Grand Vieux de Marseille ? Si, dans un premier temps, la FoPoCri part de l'hypothèse d'une guerre des gangs, d'autres indices se développent soudain, car les meurtres continuent. Et pourquoi les fils du défunt ne sont-ils pas venus à l'enterrement ? Marquanteur et Leroc fouillent dans le marécage du crime organisé.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie7 avr. 2024
ISBN9783745237184
Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et le Grand Vieux de Marseille - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2024 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    Prologue

    Le quartier du Panier est situé au nord du vieux port de Marseille. J'y ai conduit la voiture de service et j'ai cherché une place de parking. Cela s'est avéré plus difficile que je ne le pensais au départ.

    Tu vas y arriver aujourd'hui, Pierre ?, a demandé mon collègue.

    Ne vous inquiétez pas.

    Je dis juste. Notre informateur sera certainement parti avant que nous n'atteignions le point de rendez-vous.

    Toujours rester optimiste.

    Facile à dire.

    Derrière la place de la Joliette s'étendait le Port Moderne, le nouveau port avec ses entrepôts, ses docks et ses quais.

    Mais ce n'était pas notre objectif.

    Nous nous sommes rendus dans l'un des immeubles d'habitation situés au nord du Quai du Port et caractérisés par de petites briques en encorbellement. Ces bâtiments avaient été construits dans les années 1960. Le quartier historique du port de Marseille n'existait plus. Il avait été dynamité par les troupes allemandes en 1943, après que la population ait été déportée dans un camp d'internement près de Frenjus. Les Allemands pensaient que le quartier du port était un nid de résistants.

    Mais c'était il y a longtemps.

    Histoire, comme on dit.

    Notre objectif était un appartement de conspiration dans ce quartier.

    Je suis le commissaire Pierre Marquanteur, enquêteur à la FoPoCri, une division spéciale de la police judiciaire qui s'occupe du crime organisé. Notre service loue parfois des appartements ou des maisons dans des conditions de conspiration. Soit pour héberger pour un temps des témoins menacés, soit pour créer des lieux de rencontre à l'abri des écoutes. Les raisons sont nombreuses. Il est toujours important que personne ne sache qui a réellement loué l'appartement. En effet, si quelqu'un l'apprenait, un témoin hébergé ne serait plus en sécurité.

    Mon collègue et moi sommes descendus.

    Nous avons regardé autour de nous.

    Il n'y avait rien de suspect.

    Mon collègue a fait un signe. C'était un signe précis et convenu.

    L'instant d'après, mon téléphone portable a sonné.

    Montez, dit une voix d'homme.

    La conversation a été immédiatement interrompue.

    On y va, a dit mon collègue.

    J'ai hâte de voir ce que cela va donner.

    Au moins, ce n'est pas souvent que quelqu'un veut se confier sur l'organisation du Grand Vieux.

    Non, c'est vrai.

    Le Grand Ancien était un parrain de la mafia à Marseille. L'organisation mafieuse la plus puissante d'Europe est la 'Ndrangheta de Calabre. Elle est désormais partout chez elle. Que ce soit à Stockholm, Hambourg, Amsterdam, Paris - ou à Marseille. Les familles calabraises sur lesquelles repose cette organisation vivent souvent en France ou dans d'autres pays depuis des générations. Certains ne parlent même plus l'italien.

    Et l'une de ces sous-organisations du vaste réseau criminel de la 'Ndrangheta était l'empire du crime que le Grand Ancien avait construit au fil du temps.

    Nous n'osions même plus rêver que ce grand ancien puisse un jour être touché.

    La lutte contre ces réseaux criminels semblait parfois presque vaine, d'autant plus qu'il y avait toujours des personnes occupant des fonctions importantes qui gardaient une main protectrice sur ces criminels.

    Peut-être que cela changerait maintenant.

    Après tout, on ne perdait jamais espoir.

    Nous étions devant la porte de l'appartement.

    Un homme d'une trentaine d'années est venu nous ouvrir.

    C'était Luc.

    Mais Luc n'était qu'un pseudonyme.

    Même nous, nous ne savions pas quel était son vrai nom.

    Entrez.

    Nous avons quelques questions.

    Je vais simplement vous dire ce que je sais. Et j'espère que vous pourrez en faire quelque chose.

    Pourquoi faites-vous cela ?

    J'ai l'espoir que vous puissiez démanteler l'organisation avant que quelqu'un ne vienne me tuer.

    Je comprends.

    Car cela arrivera tôt ou tard.

    Nous nous trouvions dans le salon de cet appartement conspiratif. Il était meublé de façon spartiate. Il n'y avait que le strict nécessaire. Juste ce qu'il fallait.

    Puis j'ai vu un rayon rouge très fin et très fin. Il s'est brisé en traversant la fenêtre. Il s'est ensuite brisé à nouveau sur quelques particules de poussière soulevées par notre entrée. Des particules de poussière auxquelles personne n'aurait prêté attention si elles n'avaient pas brillé brièvement de cette manière.

    Non, flash.

    Rayonnant serait exagéré.

    Le ciblage laser d'une arme de précision ! m'a traversé l'esprit.

    Apparemment, quelqu'un avait déjà été envoyé pour tuer notre informateur. Et si possible avant que nous lui ayons parlé.

    Je me suis précipité en avant pour mettre l'informateur à terre.

    Mais je suis arrivé trop tard.

    La balle l'avait déjà touché.

    Lorsque nous avons tous deux atterri sur le sol, il était déjà mort.

    Il y avait un trou dans le verre de la fenêtre qui s'était étendu comme une toile d'araignée. Mon collègue s'était également mis à l'abri et avait arraché son arme de service. Mais il ne pouvait pas non plus faire grand-chose avec ça. Pas dans ces circonstances.

    Le tueur a dû tirer depuis un immeuble élevé, ai-je dit.

    Il y en a beaucoup à Marseille, a répondu mon collègue.

    Bon sang !

    Nous ne pouvions plus rien faire pour l'informateur.

    Il était mort.

    Son regard fixe ne voyait rien.

    J'avais le téléphone à l'oreille et j'ai appelé du renfort.

    La probabilité que nous mettions la main sur le tueur à gages qui a commis ce meurtre était proche de zéro.

    *

    Plus tard, nous étions assis dans le bureau de Monsieur Marteau, le chef de notre service.

    Une nouvelle opportunité se présentera, a déclaré Monsieur Marteau, confiant.

    S'il y a une chose que j'envie à M. Marteau, c'est sa confiance inébranlable.

    J'avoue volontiers que je ne les partageais pas vraiment sur le moment.

    En tout cas, il n'y a pas tant de choses qui puissent vraiment ébranler durablement Monsieur Marteau à cet égard.

    Peut-être qu'un jour, un tueur payé pour assassiner le 'Grand Ancien' apparaîtra, a déclaré mon collègue.

    Cela va certainement arriver, a cru Monsieur Marteau. Tôt ou tard, en tout cas.

    Devrait-on alors appeler cela de la justice compensatoire - si cela se produit ?, ai-je demandé.

    Non, a contredit Monsieur Marteau. Moi, en tout cas, je ne le dirais jamais comme ça.

    Je m'en doutais presque.

    *

    Trois semaines plus tard

    Le tueur attendait au troisième étage d'un immeuble de bureaux désaffecté à Pointe-Rouge. De là, il pouvait voir la voie d'accès au site de Lavoisier & Partenaire. Dehors, il faisait nuit noire. La pluie battait contre les vitres qui ne s'ouvraient pas. Le tueur a découpé un morceau à peu près circulaire à l'aide d'un coupe-verre.

    Il a ensuite ouvert un étui spécial de forme allongée et en a sorti un bazooka. Il a inséré la bouche dans le trou du verre et a ajusté l'optique de visée.

    Ce sera le dernier chemin pour le 'Grand Ancien', pensa-t-il avec satisfaction.

    1

    Une nuit fraîche et orageuse à Marseille. Du nord, un vent vif fouettait la ville à travers les rangées d'immeubles rectilignes jusqu'à la Pointe-Rouge.

    Une limousine noire s'est engagée dans la petite rue du port, une impasse désolée. Des deux côtés, des entrepôts aux toits de tôle ondulée rouillaient. Seule une partie de l'éclairage public fonctionnait encore.

    Un monospace à sept places de type Chrysler Voyager suivait de près la berline.

    Les deux véhicules se sont rendus sur le site de Lavoisier & Partenaire, une usine d'emballages plastiques qui a fait faillite depuis. Le hall principal avait été ravagé par un incendie il y a deux ans. Le bâtiment avait été entièrement brûlé. Il était toujours en ruine et n'avait pas été réhabilité.

    Des murs de béton noircis par la suie s'élevaient sur quatre étages. Du toit, il ne restait que les poutres métalliques.

    Les portes de la camionnette se sont ouvertes. Une demi-douzaine d'hommes armés en jaillirent. Des hommes vêtus de pulls à col roulé sombres et de cagoules ne laissant apparaître que leurs yeux. Ils étaient armés de MPi, de pistolets automatiques et de fusils à pompe. Les hommes se sont déployés, armes au poing.

    La porte passager de la limousine s'est ouverte. Un homme en costume noir, aux traits asiatiques, a fait le tour de la voiture trop longue. Il a ouvert un parapluie et la porte arrière gauche. Deux

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