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Commissaire Marquanteur à la plage : France polar
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Commissaire Marquanteur à la plage : France polar
Livre électronique151 pages1 heure

Commissaire Marquanteur à la plage : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker



Une vieille affaire prend une nouvelle tournure lorsqu'un yacht transportant deux personnes explose et que de la drogue est retrouvée dans la foulée. Les commissaires Pierre Marquanteur et François Leroc sont à la recherche d'un meurtrier sans scrupules qui a une certaine signature. Mais il semble qu'il y ait plus d'un meurtrier.


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Neal Chadwick, Jack Raymond, Jonas Herlin, Dave Branford, Chris Heller, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.
LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie27 avr. 2024
ISBN9783745237573
Commissaire Marquanteur à la plage : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur à la plage - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    Prologue

    Qu'est-ce que vous foutez là ?, m'a demandé ma collègue Anaïs Harnon en me voyant. Elle s'est figée au milieu de son mouvement.

    Je pourrais vous poser la même question, ai-je répondu. Vous êtes ici, au milieu de la nuit, sur un quai bien précis, dans une partie bien précise du port de Marseille. Et moi aussi, je suis là au même moment.

    C'est en effet étrange, Monsieur Marquanteur. Et j'espère que vous avez une explication pour cela aussi.

    Au fait, je m'appelle Pierre Marquanteur et je suis commissaire. Je travaille dans une unité spéciale appelée Force spéciale de la police criminelle, ou FoPoCri, qui s 'occupe principalement du crime organisé, des criminels en série et de la lutte contre le terrorisme. La collègue Anaïs Harnon faisait partie de ce service depuis un certain temps. Elle n'avait pas encore trente ans. Je m'étais étonné qu'elle ait gravi les échelons aussi rapidement. Et je m'étonnais aussi qu'elle ait été transférée chez nous alors que son profil de compétences ne correspondait pas du tout à ce que nous recherchions.

    C'est un sujet de préoccupation. Il peut y avoir des raisons politiques. Quelqu'un l'avait surveillée et encouragée. Et cela a naturellement alimenté d'autres spéculations.

    Je suis policier jusqu'au bout des ongles, et cela signifie que je pose des questions.

    Tout d'abord à moi-même. Et si je ne trouve pas de réponse raisonnable, je demande à d'autres. Puis à d'autres, et vous finissez par trouver quelque chose. Je n'appellerais même pas cela un travail d'enquête, mais plutôt une curiosité normale et automatique, qui devrait probablement être innée si vous voulez réussir en tant qu'enquêteur.

    Et finalement, vous additionnez un et un.

    Qu'est-ce que vous faites sur le port à cette heure-ci, Madame Harnon ?, ai-je demandé.

    J'ai entendu dire que vous étiez également présent sur le port de temps en temps, Monsieur Marquanteur. Est-ce que je vous demande les raisons ?

    Mes raisons sont connues, ai-je dit. Je pêche parfois dans le port.

    Ce n'est même pas une bonne zone de pêche, dit-elle.

    Ça ne l'est pas non plus. Pour être honnête : Je n'ai jamais rien attrapé non plus. Et pour être encore plus honnête : Je n'ai même pas de permis de pêche.

    Vous savez que cela pourrait être une infraction, Monsieur Marquanteur ?

    Je tiens juste une canne à pêche et je profite de la vue, de l'atmosphère et de tout ce qui se passe autour. Les bateaux, les sirènes, les énormes grues à conteneurs... Cela permet de se recentrer un peu et de penser à autre chose qu'à ce qui nous occupe toute la journée. Mais si je restais assis là, on se demanderait : Mais qu'est-ce qu'il fait là ?".

    Comme je vous le demande maintenant.

    Exactement. Mais tant que je tiendrai une canne à pêche, tout le monde pensera peut-être que je suis fou, mais personne ne demandera ce que je fais. Parce que tout le monde le voit.

    Une approche subtile, Monsieur Marquanteur.

    Vous trouvez ?

    De cette façon, vous trompez votre entourage sur vos véritables intentions.

    Et qu'en est-il de vos intentions, Madame Harnon ?

    Elle est devenue un peu hésitante. J'ai remarqué un changement dans sa posture. Elle a tourné son regard sur le côté. Vers l'eau, où le clair de lune se reflétait, créant quelques effets de lumière impressionnants.

    Là, on pouvait au moins encore voir le clair de lune, même si ce n'était qu'indirectement.

    Sinon, dans de nombreux endroits de Marseille, la luminosité était telle que l'on ne remarquait ni la lune ni les étoiles. La nuit s'est transformée en jour. Certains appelaient cela la pollution lumineuse. Mais pour éviter de trébucher ou de marcher dans une crotte de chien, j'aurais trouvé cela un peu exagéré.

    Elle regarda l'eau, comme si elle s'attendait à ce que quelque chose s'en approche.

    Ou quelqu'un.

    Elle semblait tendue.

    Vous attendez quelqu'un ?, ai-je demandé.

    Qu'est-ce que c'est que cette question ?

    Pourquoi n'y avez-vous pas répondu ?

    Qui devrais-je attendre ? Il n'y a personne ici à cette heure.

    Oui, c'est ce que je penserais.

    Alors pourquoi demander ?

    Nous tournons en rond, Madame Harnon.

    Peut-être devrions-nous maintenant nous contenter de suivre notre chemin et considérer cette rencontre comme un caprice du hasard, Monsieur Marquanteur. Nous en reparlerons demain au bureau.

    "Attendez-vous par hasard un yacht à moteur du nom de Reine de Soleil ?, ai-je demandé. Dans ce cas, je peux vous dire qu'il n'arrivera pas ici. Et les deux tonnes de cocaïne qu'il devait avoir à bord non plus".

    Je ne sais pas de quoi vous parlez !

    Nous vous avons transmis l'information selon laquelle une grosse transaction devait être réorganisée, sinon les personnes impliquées tomberaient dans les bras de la police criminelle. Vous étiez le seul à le savoir - et nous aussi. Le bateau transportant vos contacts, que vous attendez, n'arrivera plus ici, car il a été pris en charge depuis longtemps par vos collègues.

    C'est n'importe quoi.

    Vous n'avez pas pu résister à la tentation et vous vous êtes fait payer par l'autre côté. Quelqu'un s'est donné beaucoup de mal pour vous faire entrer chez nous. Cela a été planifié de longue date et des personnes très puissantes sont impliquées dans cette affaire. Sinon, cela n'aurait jamais marché.

    Elle m'a fixé du regard.

    Et maintenant, que se passe-t-il ?, a-t-elle demandé. Vous êtes venu seul, Monsieur Marquanteur.

    Et si ?

    Cela signifie que vous voulez une part du gâteau, n'est-ce pas ? Sinon, vous seriez assis dans la chambre du commissaire général de police et vous m'auriez envoyé une équipe d'intervention spéciale.

    Non, ai-je dit.

    Vous voulez augmenter votre prix ? Combien voulez-vous ?

    Vous ne pouvez apparemment pas imaginer que quelqu'un puisse ne pas être à vendre, ai-je dit.

    C'est regrettable, dit-elle, que vous ne vouliez pas être acheté, je veux dire.

    Puis elle a glissé la main sous le mince manteau court qu'elle portait et en a sorti une arme.

    J'ai reçu la première balle en pleine poitrine et j'ai été projeté en arrière. La force du projectile était meurtrière.

    J'avais essayé de sortir ma propre arme, mais je n'avais pas été assez rapide.

    Ce genre de choses peut toujours arriver.

    Néanmoins, un deuxième coup de feu s'est fait entendre au même moment.

    La collègue Harnon s'est écroulée, touchée.

    Mortellement touchée, car le tir était bien ciblé et l'avait atteinte à la tête.

    Je n'étais pas seul.

    Mener seul l'arrestation d'une telle délinquante aurait confiné à la négligence suicidaire.

    Les collègues sont sortis de leur cachette et de leur couverture. Ils avaient été postés partout dans les environs, sur le site du port.

    Mon collègue François Leroc a réussi à me joindre.

    Ça va, Pierre ?

    Comme on veut, François... J'ai un peu de mal à respirer. Heureusement, j'avais porté un gilet en kevlar sous mes vêtements de ville habituels, ce qui avait permis d'amortir la balle.

    Je suppose qu'il y aura un bleu, a déclaré François.

    J'espère juste que les côtes ne sont pas cassées.

    François m'a aidé à me relever.

    Dans les instants qui ont suivi, je me suis quelque peu rétabli.

    Sa collègue Harnon était allongée sur le sol dans une position étrangement tordue. Sa main tenait encore la crosse de son arme. Ses yeux étaient fixes. Et morts.

    Nous n'aurons probablement pas besoin des menottes, a déclaré François.

    1

    Sur la Méditerranée à Marseille...

    Le soleil se reflétait dans l'eau.

    Un vent constant soufflait.

    Et il a fait avancer le yacht.

    Les voiles se sont gonflées.

    Le yacht s'est frayé un chemin, coupant la mer écumante.

    Il y avait des nuages dans le ciel.

    C'était une belle journée avec des conditions de navigation idéales.

    La mer pouvait être si paisible.

    Mais parfois, tout pouvait changer en un clin d'œil.

    Puis l'idylle s'est transformée en autre chose.

    Quelque chose que l'on ne peut pas simplement qualifier d'enfer, mais plutôt d'un jeu de forces monstrueuses auxquelles l'homme n'a toujours rien d'équivalent à opposer.

    La mer ... pour l'homme, elle n'est bonne que tant qu'il fait beau.

    Et il est connu pour être capricieux.

    Cependant, il y a quelques autres dangers que l'on voit moins sur l'écran.

    Le plus grand danger pour un voilier, ce sont les porte-conteneurs géants qui suivent obstinément leur trajectoire comme un robot. Des baleines en tôle géantes qui labourent tout ce qui se trouve sur leur passage. Et à bord du porte-conteneurs, il se peut même que personne ne se rende compte de ce qui s'est passé.

    D'un point de vue purement statistique, ce risque ne doit pas être sous-estimé.

    Et puis il y a un autre danger pour les voiliers en mer, qui n'est peut-être pas aussi important statistiquement que les porte-conteneurs, les vagues monstrueuses ou une tempête soudaine.

    Supposons que

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