« Tapie ne cesse de me bouleverser »
« Je suis certainement aussi dingue que lui mais d’une autre façon »
fallait un – c’est son mot – de la trempe de Franz-Olivier Giesbert pour opérer un comme Bernard Tapie. Tous les journalistes qui ont écrit sur l’ancien président de l’OM savent que dès qu’on lui pose une question personnelle cet homme-là vous fusille du regard, fait tomber le rideau de fer, fulmine, et c’est le début de la fin, ou en tout cas des emmerdes. Il épuise, pulvérise. Non seulement Giesbert a résisté, mais il est parvenu à ses fins : il dévoile une foultitude de Tapie tapis derrière celui que l’on croyait connaître. Entre eux, il a fallu en passer par des hauts et beaucoup de bas. C’est l’histoire de deux mecs, deux mythes, deux francs-tireurs – et parfois pas si francs –, plutôt deux tireurs fous qui se sont rencontrés une première fois dans les années 1990. Sur le conseil d’un François Mitterrand qui parlait alors
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