INTERVIEW
François Berléand est en pleine répétition de Freud et la femme de chambre quand on le retrouve au théâtre Montparnasse, où il incarnera aussi, dès le 13 février, Michel Serrault dans Poiret Serrault, extraits extras, mis en scène par la fille de celui-ci, Nathalie. Cela tombe bien : la psychanalyse ne lui est guère étrangère, et le fantasque comédien, qu’il révère depuis toujours, encore moins. Comme lui, Berléand peut tour à tour dérider les zygomatiques et susciter le trouble, passer de l’empyrée aux eaux du Styx. Entretien entre ombre et lumière.
Vous allez jouer deux pièces dans la même journée. Ça demande un exercice particulier ?
Ça va être une gymnastique assez bizarre. Il m’est arrivé de jouer des spectacles de trois ou quatre heures, ce n’était pas un souci, sauf que là, il y a deux rythmes complètement différents : , ça va très vite et c’est tout le temps drôle ; dans , il s’agit d’un personnage en fin de vie et on oscille entre l’humour et l’émotion, c’est le genre de spectacle dont on sort en se disant qu’on a gagné un neurone de