es Bellisha, mère et fils, vivent tous deux dans un petit appartement d’une banlieue dont le nom n’est jamais précisé, mais où les tours posent le décor. Lui a 27 ans; elle est malade, et très angoissée par leur situation de derniers juifs de la ville. Elle veut partir, fuir l’antisémitisme comme les autres l’on déjà fait… L’an prochain à Saint-Mandé. Son fils, sorte de Charlie Chaplin des quartiers populaires, traverse ce crépuscule avec une désinvolture pleine de grâce. Ses déambulations sont émaillées de choses vues. L’affiche « Free Palestine » qui trône dans le bureau d’un élu local, lequel veut absolument organiser une « photo op » avec Bellisha pour démontrer qu’il n’y a aucun problème d’antisémitisme dans sa ville. Un tête-à-tête avec un jeune venu se réfugier dans son salon pour fuir la police – « Moi je n’aime pas les juifs. A part toi, qui es le seul que je saisit quelque chose de l’époque qu’aucun travail documentaire ne saurait restituer avec autant de justesse.
« Certains exploitants nous ont demandé: “mais… vous allez garder ce titre?” »
Jan 17, 2024
5 minutes
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