AÏSSA MAÏGA, L’ARTISTE MILITANTE “TOUTES LES LUTTES SE REJOIGNENT”
Depuis plus de vingt ans, elle est un visage familier du paysage cinématographique et médiatique français. Des Poupées russes de Cédric Klapisch à Il a déjà tes yeux de Lucien Jean-Baptiste, Aïssa Maïga sait tout jouer. En 2018, le livre choral Noire n’est pas mon métier dont elle est l’instigatrice, marque un tournant. La belle se rebelle. Dénonce le racisme. La misogynie. L’immobilisme. L’an dernier, son discours aux Césars a été diversement perçu. Elle y pointait pourtant une évidence : le manque de diversité dans les métiers du cinéma. Aujourd’hui, alors qu’elle termine deux documentaires, dont l’un est le prolongement de qu’elle s’apprête à en initier un nouveau sur son père journaliste, assassiné au Burkina Faso dans les années 80, et qu’elle va enchaîner deux longs métrages en tant qu’actrice, cette suractive s’est posée pendant une heure devant une eau chaude et une mandarine. Rhétorique implacable, émotion maximale et langue de bois exclue.
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