Bye bye les machos: La virilité sans le virilisme
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À propos de ce livre électronique
Le temps des machos est terminé, il est temps que les hommes se « féministent ».
Didier Van Bruyssel aime les femmes, toutes les femmes. Dans son essai choc, il secoue le cocotier en faisant la différence entre être viril et être macho. Et donne des pistes aux hommes pour devenir ce dont toutes les femmes rêvent : un homme viril sans virilisme !
Au cœur de l’actualité pour comprendre les difficultés qui existent dans les rapports homme/femme et dans le mal-être des hommes qui n’arrivent pas à trouver leur voie.
Un texte inédit, passionnant, polémique, détonant… et qui donne à réfléchir !
EXTRAIT
Je ne suis pas né féministe, je le suis devenu. On vient au monde par les femmes, on vient également au monde des femmes par les femmes. En les observant, en les écoutant, en les aimant. Certes, tous les hommes n’ont pas la chance d’évoluer depuis leur plus tendre enfance au milieu de femmes mûres, belles, intelligentes et parfumées, ni de connaître leurs premiers émois dans les bras de l’une d’entre elles. Les hommes qui ont vécu cela verront dans ces lignes quelque vérité. C’est pour ceux qui n’ont pas connu ce début de vie enchanté que j’écris cet essai. Surtout pour que les jeunes filles et garçons prennent vite la bonne voie, celle de la complicité intersexuelle.
Il s’agit donc, mes frères, de se « féminister » et bien sûr pas de se féminiser. Prendre le parti des femmes n’engage nullement à devenir une femme. Nous pouvons gagner en virilité ce que nous perdrons en virilisme.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Didier Van Bruyssel est un spécialiste de la presse médicale et de l’approche globale de l’anti-âge. Ouvert, cultivé, bourré d’humour, son précedent livre a été un grand succès.
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Avis sur Bye bye les machos
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Aperçu du livre
Bye bye les machos - Didier Van Bruyssel
Wolinski.
Préface
Lorsque j’étais petite fille, je ne savais pas ce que je voulais faire, mais j’ai toujours su quelle femme je voulais être... Une femme libre, indépendante. Je suis devenue cette femme grâce à une petite robe que j’ai créée et qui donna confiance à beaucoup d’autres femmes. Comme une chaîne d’amour, la robe s’est multipliée et, avec elle, des générations de femmes sont devenues les femmes qu’elles voulaient être.
Lorsque j’étais petite fille, au jardin d’enfants du Lycée Dachsbeck à Bruxelles, j’aurais aimé avoir des cheveux blonds et lisses comme ceux des autres petites filles. Les miens étaient foncés, et frisés. Je me trouvais laide. Dans les yeux d’un petit garçon de ma classe, pourtant, j’étais la plus belle. Nous nous sommes « mariés », comme le font les enfants.
J’avais oublié cette histoire lorsque, cinquante ans plus tard, je suis revenue à Bruxelles, donner une conférence à un groupe de femmes chefs d’entreprise. Une de ces femmes, la jolie rédactrice en chef de ELLE Belgique, Béa Ercolini, vint me parler. Après quelques questions pertinentes, elle m’annonça qu’elle était la compagne d’un homme qui m’avait «épousée» au jardin d’enfants. Incrédule mais curieuse, je lui demande le nom de son compagnon. Didier van Bruyssel ? Et soudain, je me revois écrire sur les pages de mes cahiers mon prénom suivi de son nom à lui.... Diane van Bruyssel !
C’est en entendant son homme parler de cette « plus belle fille de l’école » que Béa, effectuant les recoupements, m’avait identifiée comme « sa » Diane… Elle est jolie, cette histoire d’un petit garçon qui aimait une petite fille, l’a toujours respectée et ne l’a jamais oubliée. Et de la femme qui l’aime assez pour me retrouver.
Et si ce premier amour, l’attention que m’a porté ce petit garçon, étaient une forme précoce, innocente, de cet empowerment qui m’occupe aujourd’hui ? Le fait est qu’ils m’ont donné de la force, aidé à m’accepter telle que j’étais, et à avancer.
Coïncidence : un demi-siècle plus tard, vivant sur deux continents différents, nous partageons le même engagement féministe. Qui aura influencé qui ? On ne sait pas. Ce qui est sûr, c’est que Didier Van BRUYSSEL est un homme qui aime les femmes depuis toujours, les respecte et les admire. Dans ce livre très courageux, il ose aller en profondeur dans l’Histoire, dans les mœurs, dans les habitudes idiotes et non réfléchies, et invoque une remise en question.
Ce livre est une leçon de vie, d’ouverture d’esprit et un appel à combattre pour la lumière, l’harmonie et la légèreté d’être... En acceptant la différence des hommes et des femmes, en acceptant leurs vérités et en les honorant, Didier nous ouvre une avenue de soleil et de bonheur.
Diane von Furstenberg
Pourquoi ?
On peut se demander pourquoi un homme, très homme, se met à revendiquer la cause des femmes. Certains penseront à la trahison, d’autres au racolage, d’autres encore à l’effet de mode, voire à du mercantilisme sexuel. Erreur, cet engagement est sincère, lucide et expérimenté.
Il ne s’agit d’ailleurs pas de la cause des femmes mais de celle de la société tout entière. Il ne s’agit pas non plus de féminiser l’homme. Quelle horreur ! Elles nous le reprocheraient d’ailleurs à juste titre. Cultivons notre « petite différence » !
L’homme féministe ne fait que rétablir un équilibre dont il est le premier gagnant. Parcourir le chemin de la féminité, c’est découvrir des valeurs nouvelles, des mécanismes mystérieux, l’empathie, des impermanences ingérables au charme fou. Les femmes quant à elles sont déjà sur ce chemin et je ne peux que les encourager à le poursuivre et à emprunter aussi celui des hommes.
Elles ont envahi les amphithéâtres, font les mêmes métiers que nous et ont acquis les mêmes droits (en théorie) que les hommes. La machine égalitaire est en marche. Attention toutefois à son emballement et à l’instrumentalisation du combat contre les hommes. C’est tout le contraire qui est à faire.
Je ne suis pas né féministe, je le suis devenu. On vient au monde par les femmes, on vient également au monde des femmes par les femmes. En les observant, en les écoutant, en les aimant. Certes, tous les hommes n’ont pas la chance d’évoluer depuis leur plus tendre enfance au milieu de femmes mûres, belles, intelligentes et parfumées, ni de connaître leurs premiers émois dans les bras de l’une d’entre elles. Les hommes qui ont vécu cela verront dans ces lignes quelque vérité. C’est pour ceux qui n’ont pas connu ce début de vie enchanté que j’écris cet essai. Surtout pour que les jeunes filles et garçons prennent vite la bonne voie, celle de la complicité intersexuelle.
Il s’agit donc, mes frères, de se « féminister » et bien sûr pas de se féminiser. Prendre le parti des femmes n’engage nullement à devenir une femme. Nous pouvons gagner en virilité ce que nous perdrons en virilisme.
Je pense à mon regretté ami Georges Wolinski qui ne pensait pas qu’à ça et dont la fibre féministe n’apparaît pas à première vue, bien qu’il ait partagé sa vie avec Maryse, féministe bon teint. Il écrivait dans son dernier livre, Le village des femmes : « […] je sais maintenant que chaque être humain est en même temps homme, femme, et androgyne. Les hommes ont toujours combattu cette faiblesse afin de sauvegarder leur sacro- sainte virilité, mais aujourd’hui, si j’en juge par le nombre de livres et de films écrits par des hommes qui se sentent plus nana que mec, je constate que le sexe faible est plus fort que le sexe fort… »¹
1. WOLINSKI G., Le village des femmes, Seuil, 2014.
Dur dur
d’être un garçon
« Mon fils, garde toujours à l’esprit qu’il est plus facile de rester la bouche ouverte que le bras tendu. »
Cette sentence paternelle et expérimentée me paraissait dans ma tendre adolescence comme le signe d’un handicap sexuel majeur par rapport aux filles. Il nous faudrait donc prouver notre virilité à chaque rapport, sans faillir à la tâche, sans panne. Ce diktat de la nature allait m’obliger à considérer mon sexe comme le symbole de ma puissance, de ma séduction et de ma valorisation sociale. L’homo erectus dans toute sa plastique triomphante.
Oui mais ! Cela ne se passe pas toujours comme on le voudrait. Parfois, l’objet rétif demeure désespérément sourd et se repose tranquillement sur ses coussins douillets. Une trahison inexplicable qui nous fait honte. C’est la panne tant redoutée. « C’est la première fois que cela m’arrive »