Emmanuelle Richard “Écrire l’intime, ça me demande du courage”
Le roman oscille entre deux archétypes: Aiden, une sorte de prédateur sexuel, et Gwyn, sorte d’idéal masculin sans toxicité aucune. Que nous disent-ils de votre vision des hommes?
J’étais convaincue que j’allais écrire un texte très misandre. Finalement, il est avant tout androphobe. Car Aiden, pour moi, c’est hétéros me semblent pas mal vautrés, pas mal benoîts, dans leur position de dominants. Gwyn, c’est une toute petite minorité, celle des hommes les moins patriarcaux possible. Mais ne serait-ce qu’avec l’ultra-politisation des jeunes générations qui ont vécu MeToo, les garçons, mécaniquement, seront obligés de changer s’ils veulent continuer à être en relation avec des filles. Mais presque tous ceux qui avaient plus de 30 ans au moment de MeToo sont foutus.
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