IFFICILE DE VENIR DE GUÉTHARY À LA CAPITALE en ces temps de grève, mais c’est le prix à payer pour s’être éloigné de ses turpitudes parisiennes. Alléluia ! Le grand échalas aux cheveux longs s’est défait de ses oripeaux de noceur libertaire pour revêtir la robe du contrit. C’est tout du moins ce qu’assure Frédéric Beigbeder dans son livre, , parfois impudique, souvent sincère, toujours plaisant. S’il ne se ménage pas dans ces pages, se traitant d’égocentriste, de mégalomane ou encore d’obsédé sexuel, il n’entend pas pour autant battre sa coulpe à tous vents. Ainsi des accusations de « masculiniste toxique » qu’il réfute avec conviction ou des compagnonnages qu’il défend avec verve. Entre ses séjours à l’abbaye de Lagasse et à la caserne de Fréjus (fruits de contributions à des ouvrages collectifs) et le récit de son addiction à la drogue, Beigbeder tâtonne, cherche l’absolution, et tente de se frayer un chemin vers
Frédéric Beigbeder : « J’étais un jeune con, et maintenant je suis un vieux con »
Apr 06, 2023
5 minutes
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