JOËL DICKER ÉCRIVAIN TRÈS AFFAIRÉ
Voilà seulement dix minutes qu’il est arrivé et déjà l’écrivain aux millions de livres vendus dans le monde discute avec Hubert Pédurand, le président de l’imprimerie Floch, comme s’il le connaissait depuis longtemps. À l’aise avec les costards-cravates, les cadres, comme avec les ouvriers qui œuvrent à mettre en palette son dernier bouquin. Il salue, s’extasie, remercie, se marre avec tout le monde, encourage, tutoie volontiers. Et c’est sincère.
Il est comme ça, Joël Dicker. Si certains se demandent s’il n’est pas juste fin communicant, l’auteur suisse de 36 ans, enfant des années 1980, sait rester lui-même, trace sa propre route, libre. Et bosse beaucoup, tout simplement. Oiseau de nuit, il se lève souvent dès 4 heures du matin pour écrire. Alors que le monde dort, lui se sent frais, et parle d’« heures pures ». Il travaille sans plan, suit son instinct, comme dans la vie.
Ce lundi 7 février, il s’est levé aux aurores pour une visite inédite. Dans le TGV, des gens le regardent, le reconnaissent, certains sourient, mais sans
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