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Cruel est le mois d'août: Les 4 saison du polar
Cruel est le mois d'août: Les 4 saison du polar
Cruel est le mois d'août: Les 4 saison du polar
Livre électronique49 pages33 minutes

Cruel est le mois d'août: Les 4 saison du polar

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À propos de ce livre électronique

Qu’es-tu prêt à faire pour réaliser ton rêve ?

Angelo, comme tant d'autres vieilles personnes à Gênes, doit traverser l’un des étés les plus chauds des dernières années.
Sa vie s’écoule monotone. La majeure partie de la journée, il la passe chez lui ou assis sur un banc face à un terrain de pétanque, devenu depuis quelques mois son lieu de rencontre avec l’individu, homme peu recommandable auquel il rend de petits services en échange d’un peu d’argent. Angelo est seul et malade, tourmenté par des problèmes pécuniaires et conscient de sa mort prochaine. Depuis le décès de sa femme, il n’a plus rien à perdre et a décidé de suivre un chemin que Loris, un retraité aimé du quartier pour sa bienveillance et son intégrité, n’approuve pas ; mais l’opinion de son ami n’intéresse pas Angelo, car il a un rêve qui le maintient en vie, un rêve de jeunesse difficile à abandonner auquel il s’agrippe pour fuir la réalité.
Lorsque l’individu lui offrira l’opportunité de le réaliser, que fera Angelo ? Et quelle sera la réaction de Loris ?
« Cruel est le mois d’août » est une nouvelle dans laquelle se croisent solitude, regrets, cynisme et avidité, où le Bien et le Mal s’affrontent. Le choix que fera le personnage principal le poussera dans une spirale qui l’entraînera vers les ténèbres.

Attendez-vous à tout, de la part de tous.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie5 févr. 2019
ISBN9781547545971
Cruel est le mois d'août: Les 4 saison du polar

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    Aperçu du livre

    Cruel est le mois d'août - Cristina Origone

    Cristina Origone

    Cruel est le mois d’Août

    nouvelle

    CONTACTER L’AUTRICE

    SITE OFFICIEL : www.origone.it

    FANPAGE FACEBOOK : https://www.facebook.com/OrigoneCristina/

    L’AUTRICE

    Cristina Origone est née à Gênes, où elle vit et travaille avec son mari.

    Écrivaine versatile, elle s’est essayée à différents genres, passant de l’essai semi-sérieux Come portarsi a letto una donna in 10 mosse au thriller Avrò i tuoi occhi chez Fratelli Frilli Editori.

    En 2010, elle a remporté la XXIe édition du prix Writers Magazine Italia.

    En 2016, elle a effectué ses premiers pas dans l’autoédition avec Tutto brucia tranne te, traduit en espagnol (et bientôt en français) grâce au site Babelcube. Elle a publié chez Delos Digital Alice a testa in giù et, dans la collection Youfeel Rizzoli Chocolate Olivia ainsi que le roman érotique Due fratelli per Giulia.

    En 2017, elle a participé au concours « Fai viaggiare la tua storia », organisé par Libromania avec le soutien d’Autogrill, la collaboration de DeA Planeta Libri et de Newton Compton Editori, et son roman L’amore che non sei a été choisi par Libromania pour être publié.

    Le roman noir Le roi est mort et la romance L’amour selon Marisol ont été traduits en français grâce au site Babelcube.

    Ceci est une œuvre fictionnelle. Les noms, les personnages et les événements sont le fruit de l’imagination de l’auteur et ne sont pas réels. Toute ressemblance ne serait due qu’au hasard.

    Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd’hui. (Oscar Wilde)

    1.

    Angelo était assis sur un banc sous un grand arbre en face du terrain de pétanque.

    Pour combattre la chaleur du mois d’Août et se rafraîchir, il avait bu tout une bouteille de vin blanc sans que cela ne lui tourne la tête ; Angelo se sentait léger, le vin le mettait toujours de bonne humeur et lui provoquait une agréable ébriété qui l’aidait à affronter au mieux la journée.

    Il avait posé à coté de lui un sac en papier qui contenait tout ce qui lui était le plus précieux : ses papiers d’identité, ses clés de maison, un vieux téléphone portable, des cigarettes, des pastilles à la menthe, une arme enveloppée dans du papier journal et les médicaments qu’il avait dû commencer à prendre pour lutter contre les ravages du temps, bien qu’il sût que son cancer de la prostate n’était pas qu’un simple désagrément et que, en fin de compte, ce monstre qui le dévorait lentement finirait par le tuer. Il se rappelait bien que le médecin lui avait interdit de boire du vin, de fumer, de manger des cochonneries et de vivre, comme Angelo aimait à le répéter. Il était vieux, seul et malade ; lui interdire de manger des calamars frits arrosés de vin blanc, ou de fumer une cigarette après son café, était comme refuser un

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