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Jour de (mal)chance: Les 4 saisons du polar
Jour de (mal)chance: Les 4 saisons du polar
Jour de (mal)chance: Les 4 saisons du polar
Livre électronique59 pages36 minutes

Jour de (mal)chance: Les 4 saisons du polar

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À propos de ce livre électronique

Mario, éternel concierge d’une résidence dont l’entretien résume toute sa vie, a toujours effectué sa tâche avec fierté. Malheureusement, depuis l’annonce de son prochain départ à la retraite, la dépression le guette et l’énergie lui manque. Bâclant son travail et se négligeant lui-même, il provoque l’irritation de la vieille Abigaïlle, une riche habitante de l’immeuble. Un mannequin de femme trouvé parmi les détritus et une voisine sulfureuse vont cependant tout changer. Alors que Mario se dit qu’il peut encore être heureux, au lieu de s'envoler vers quelque endroit exotique où profiter de son argent, il atterrit au poste de police, accusé d’un crime qu’il jure ne pas avoir commis.

Qu’est-il arrivé à la locataire du dernier étage ? Et pourquoi Mario est-il accusé de sa disparition ?

« Jour de (mal)chance » est l'histoire d’un homme qui croit qu'enfin la chance lui sourit... alors qu'elle lui réserve ses pires grimaces."

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie2 févr. 2019
ISBN9781547568550
Jour de (mal)chance: Les 4 saisons du polar

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    Aperçu du livre

    Jour de (mal)chance - Cristina Origone

    Jour de (mal)chance

    Cristina Origone

    Le destin est cruel, et les hommes sont pitoyables. (Arthur Schopenhauer)

    Jeudi

    « Je crains, signor Bruzzone » dit l’inspecteur de police Gianelli, « que vous ne puissiez pas vous en aller avant de m’avoir expliqué ce qui s’est passé. »

    Mario l’observa sans répondre. Il remarqua ses cheveux en bataille et la manière insupportable qu’il avait de presser sa balle antistress. Il examina ses yeux exorbités qui ressemblaient à deux œufs  pochés, et écouta le sifflement du vent qui pénétrait à travers les fissures de la fenêtre.

    Il se tenait sur ses gardes, n’arrivant toujours pas à croire ce qui lui arrivait.

    Son regard fit le tour de la pièce. Cela faisait plus d’une heure qu’il se trouvait au commissariat à cause de cette vieille peau.

    Cette situation était ridicule au plus haut point. Il sourit, se retenant de rire franchement.

    « Ça vous amuse d’être ici ? Vous ne voulez rien ajouter d’autre ? »

    Mario se tourna pour le regarder en face. « Je vous l’ai déjà dit : je n’ai rien fait. »

    « La signora Traverso affirme le contraire. »

    Mario grommela : « Elle ment ! Cette vieille sorcière ne fait rien d’autre que m’espionner. » Il se mordit la langue. Il devait faire attention à ce qu’il disait.

    L’inspecteur se massa les tempes et s’adressa à lui d’un ton amical : « Écoutez, Mario, je vais être honnête avec vous : nous avons trouvé dans votre appartement des affaires appartenant à la signorina Lorraine. Vous-même avez admis avoir parlé à la signora Traverso. »

    « C’était juste un concours de circonstances, je lui ai expliqué pourquoi je me trouvais là. »

    « Et vous ne voudriez pas m’expliquer à moi aussi comment tout s’est déroulé ? »

    Mario croisa les bras. Il était fatigué de devoir constamment se répéter, mais il allait s’y résoudre, ne voyant pas d’autre alternative pour qu’on le laisse sortir.

    Deux jours auparavant

    « La puanteur qui s’échappe de votre appartement est insoutenable » était-il écrit sur la lettre d’avertissement que le syndic de l’immeuble avait adressée à Mario dans sa loge de concierge.

    L’homme saisit un sac poubelle noir et commença à vider les armoires. Sa mère avait raison, la naphtaline était décidément excellente contre les mites.

    Il toussa. Peut-être avait-il exagéré la quantité cette fois.

    Il pensa à son ex-femme. Elle détestait la naphtaline. Le souvenir de cette épouse aimante avec laquelle il avait partagé quinze années d’existence lui fit un pincement au cœur. Même dix ans après, la blessure était encore ouverte et ne guérirait jamais. Il avait aimé Carla, et si elle avait fermé les yeux sur son infidélité, Mario n’aurait jamais divorcé. Mais quand elle l’avait découverte, sa femme avait été furieuse et l’avait quitté en emmenant avec elle son fils Frédéric.

    Il plia grossièrement les vêtements et les fourra dans le sac.

    À cause de la vieille peau qui habitait au premier étage, il devait emmener au pressing tous ses vêtements à nettoyer à sec. Ce n’est pas qu’il en avait beaucoup, mais il ne pouvait pas les laver lui-même. Cela allait lui coûter un bon

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