Forces ennemies désarmées: Une analyse approfondie des opérations militaires d’après-guerre

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que les forces ennemies désarmées

Les prisonniers de guerre qui s'étaient déjà rendus et étaient détenus dans des camps en territoire allemand occupé à l'époque sont appelés « ennemis désarmés ? Forces" par les États-Unis. Cette désignation est donnée aux soldats qui se rendent à un adversaire après la fin des hostilités sur le champ de bataille. Dans le territoire occupé de l'Allemagne qui existait après la Seconde Guerre mondiale, c'est le général Dwight D. Eisenhower qui a désigné les captifs allemands.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Forces ennemies désarmées

Chapitre 2 : Prisonnier de guerre

Chapitre 3 : Crime de guerre

Chapitre 4 : James Bacque

Chapitre 5 : Autres pertes

Chapitre 6 : Rheinwiesenlager

Chapitre 7 : Fin du monde Seconde Guerre mondiale en Europe

Chapitre 8 : Instrument de capitulation allemand

Chapitre 9 : Personnel ennemi rendu

Chapitre 10 : Gouvernement de Flensburg

(II) Répondre aux principales questions du public sur les forces ennemies désarmées.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs, et ceux qui veulent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type de forces ennemies désarmées.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 21 juin 2024

Aperçu du livre

Forces ennemies désarmées

Une analyse approfondie des opérations militaires d'après-guerre

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

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Forces ennemies désarmées

Une analyse approfondie des opérations militaires d'après-guerre

Fouad Sabry

Copyright

Forces © ennemies désarmées 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Forces ennemies désarmées

Chapitre 2 : Prisonnier de guerre

Chapitre 3 : Crimes de guerre

Chapitre 4 : James Bacque

Chapitre 5 : Autres pertes

Chapitre 6 : Rheinwiesenlager

Chapitre 7 : Fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe

Chapitre 8 : L'instrument de reddition allemand

Chapitre 9 : Personnel ennemi qui s'est rendu

Chapitre 10 : Gouvernement de Flensburg

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Forces ennemies désarmées

Le but de la désignation, ainsi que de la désignation britannique du personnel ennemi qui s'est rendu (SEP), était d'empêcher la classification des prisonniers comme prisonniers de guerre (POW) en vertu de la Convention de Genève de 1929 en raison des difficultés logistiques liées à l'alimentation de près de deux millions de soldats allemands qui se sont rendus aux niveaux requis par la Convention de Genève pendant la crise alimentaire de 1945.

En 1944 et 1945, l'alimentation et l'agriculture dans l'Allemagne nazie ont considérablement diminué. L'Allemagne s'était mobilisée pour une guerre totale, et la nourriture pour les soldats et les travailleurs militaires était essentielle à l'effort de guerre.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 35 millions de prisonniers de guerre ont été capturés, dont 11 millions d'Allemands.

En ce qui concerne l'engagement des Allemands envers la Convention de Genève, Churchill, à la conférence de Casablanca en 1943, a résumé la politique de « reddition inconditionnelle » des Alliés par « Si nous sommes liés, « Notre conscience nous lie à la civilisation ».

En ce qui concerne les besoins alimentaires, quelle que soit la justification ou les exigences légales de la CG, le SHAEF n'a pas été en mesure de nourrir les millions de prisonniers allemands au même niveau que les soldats des bases alliées en raison du grand nombre de prisonniers et du manque de ressources. Ce n'était pas intentionnel, mais plutôt le résultat de la destruction de l'infrastructure par les combats, ce qui posait la tâche difficile de nourrir les vaincus sans elle.

Après que les désignations de la DEF aient été faites au début de l'été 1945, la Croix-Rouge internationale n'a pas été autorisée à intervenir pleinement dans la situation dans les camps contenant des prisonniers allemands (prisonniers de guerre, DEF ou SEP), dont certains étaient initialement des camps de transit Rheinwiesenlager, et bien que les conditions se soient progressivement améliorées, « même les estimations les plus prudentes évaluent le nombre de morts dans les seuls camps français en 1945 à plus de 16 500 ».

James Bacque a affirmé dans son livre de 1989 Other Losses que de 1944 à 1949, le commandant suprême allié Dwight Eisenhower a délibérément causé la mort de 790 000 prisonniers allemands dans les camps d'internement par maladie, malnutrition et froid. Bacque affirme que certains de ces meurtres comprenaient des soldats désignés par la FED qui n'étaient pas protégés par la Convention de Genève et ont donc été soumis à des traitements sévères. Le directeur du Centre Eisenhower de l'Université de la Nouvelle-Orléans, Stephen Ambrose, a organisé un symposium de huit historiens britanniques, américains et allemands qui ont réfuté les allégations de Bacque.

Après la défaite de la Pologne en 1939 et de la Yougoslavie deux ans plus tard, de nombreux militaires des deux pays ont été « libérés » du statut de prisonniers de guerre et transformés en une « force de travail virtuelle de conscrits ».

Forces ennemies désarmées dans le contexte de la science militaire

Introduction

En science militaire, le terme « forces ennemies désarmées » (DEF) fait référence aux combattants d'une force militaire adverse qui ont été capturés, rendus ou neutralisés d'une manière qui les rend incapables de poursuivre leurs activités de combat. Le concept de FED est crucial pour comprendre la dynamique des scénarios post-conflit, l'application du droit international et les principes de la stratégie militaire et de l'art opérationnel.

Contexte historique et cadre juridique

La gestion du FED a considérablement évolué au fil du temps, influencée par les précédents historiques et codifiée dans divers traités internationaux. Les Conventions de La Haye et de Genève sont la pierre angulaire du cadre juridique régissant le traitement des prisonniers de guerre et des forces ennemies désarmées.

Les Conventions de La Haye et de Genève

Les Conventions de La Haye de 1899 et 1907 ont été parmi les premiers accords internationaux à définir les droits et les protections accordés aux prisonniers de guerre. Ces conventions ont établi le principe selon lequel les captifs doivent être traités humainement et ne pas être soumis à la violence, à l'intimidation ou à un traitement humiliant.

Les Conventions de Genève, en particulier la troisième Convention de Genève de 1949, ont élargi ces principes. Ils fournissent des directives complètes pour le traitement des prisonniers de guerre, y compris le DEF, garantissant leur traitement humain, une nourriture et un abri adéquats, des soins médicaux et le droit de communiquer avec les membres de leur famille.

Évolution des concepts de FED

Tout au long de l'histoire, l'approche de la gestion de la FED a changé en fonction des doctrines militaires, des progrès technologiques et des contextes géopolitiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple, le nombre de prisonniers de guerre et de FED a posé des défis logistiques importants. Les conséquences ont vu la mise en place d'approches plus structurées de la gestion de ces forces, fortement influencées par les expériences et les résultats de la guerre.

Stratégie militaire et art opérationnel

En science militaire, le concept de DEF joue un rôle central dans l'élaboration des stratégies et des opérations. La capture et le désarmement des forces ennemies peuvent modifier de manière décisive l'équilibre des forces dans un conflit, neutraliser les menaces et fournir des renseignements précieux. La gestion stratégique du FED implique plusieurs considérations clés :

Opérations psychologiques

Les opérations psychologiques (PSYOPS) sont essentielles pour influencer le moral et la volonté des forces ennemies de se rendre. Des opérations psychologiques efficaces peuvent conduire à des défections et à des redditions à grande échelle, réduisant ainsi le besoin de combats prolongés et minimisant les pertes. Les célèbres « Surrender Leaflets » de la Seconde Guerre mondiale sont un excellent exemple d'opérations psychologiques visant à convaincre les soldats ennemis de déposer les armes.

Logistique et infrastructure

La gestion du FED nécessite une planification et une infrastructure logistiques importantes. Cela comprend la mise en place de centres de détention sûrs et humains, la fourniture de soins médicaux et le transport et le traitement du personnel capturé. Le fardeau logistique lié à la gestion d'un grand nombre de FED peut mettre à rude épreuve les ressources militaires et avoir un impact sur l'efficacité opérationnelle globale.

Collecte de renseignements

Le FED peut être une source inestimable de renseignements. L'interrogatoire et le débriefing du personnel capturé peuvent fournir des informations cruciales sur les stratégies ennemies, les mouvements de troupes et les arrangements logistiques. Ces renseignements peuvent éclairer les opérations futures et améliorer la planification stratégique.

Gestion post-conflit

La gestion du FED s'étend au-delà des conflits actifs à la gestion et à la reconstruction post-conflit. Une bonne gestion du FED au lendemain des hostilités est essentielle pour établir la stabilité, favoriser la réconciliation et prévenir de futurs conflits.

Réinsertion et réadaptation

L'un des défis importants dans les scénarios d'après conflit est la réintégration et la réadaptation des FED dans la vie civile. Les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) sont essentiels pour garantir que les anciens combattants ne retournent pas dans les conflits armés. Les programmes de DDR réussis fournissent une éducation, une formation professionnelle et un soutien psychologique pour aider le DEF à faire la transition vers des moyens de subsistance pacifiques.

Considérations juridiques et éthiques

Le traitement des FED est régi par le droit international, qui exige un traitement humain et interdit la torture et les traitements inhumains ou dégradants. Le respect de ces normes juridiques est non seulement un impératif moral, mais aussi essentiel pour maintenir la légitimité des opérations militaires et des efforts de reconstruction après les conflits.

Justice transitionnelle

Au lendemain d'un conflit, les mécanismes de justice transitionnelle, tels que les tribunaux pour crimes de guerre et les commissions vérité et réconciliation, jouent un rôle essentiel dans la prise en compte des actions de la DEF et dans la responsabilisation. Ces mécanismes contribuent à donner un sentiment de justice