Jusqu’en 1914, se rendre ou être capturé est considéré comme une honte par l’institution militaire et, en conséquence, rien n’est fait pour y préparer les soldats. Avec 200000 hommes des armées de Sa Majesté ou du Commonwealth derrière les barbelés des puissances centrales, on s’avise cependant en haut lieu qu’il faudrait peutêtre aider les hommes à organiser leur évasion, et leur donner une ligne de conduite en cas de capture afin, au minimum, qu’ils ne livrent pas d’informations à l’ennemi. En 1917, une direction spéciale du Renseignement militaire – le MI Ia – est créée à cet effet, sans d’ailleurs faire grand-chose. Elle est réactivée sous le nom de MI9 en 1939.
Les « Big Four »
Pour autant, le haut commandement s’oppose bec et ongles à toute préparation de la masse des conscrits à l’éventualité d’une capture, car , écrit Meghan Fitzpatrick, directrice de recherche