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A la Recherche de Traces en Périgord: L'histoire d'un prosonnier de guerre de 1945 à 1947
A la Recherche de Traces en Périgord: L'histoire d'un prosonnier de guerre de 1945 à 1947
A la Recherche de Traces en Périgord: L'histoire d'un prosonnier de guerre de 1945 à 1947
Livre électronique45 pages34 minutes

A la Recherche de Traces en Périgord: L'histoire d'un prosonnier de guerre de 1945 à 1947

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À propos de ce livre électronique

Kurt Mietz était simple soldat dans la " Kriegsmarine " (marine de guerre) pendant la guerre de 39-45.
En 1945, il fut prisonnier de guerre en France.
En 1947, il revient dans sa région de Westphalie ,en Allemagne.
Il parle très rarement des expériences qu'il a faites en tant que soldat et prisonnier.
En 2000, deux ans après son décès, son fils part à la recherche des traces en Périgord, la région où son père a passé la plus grande partie de sa captivité. Il rencontre des gens qui ont souffert de l'occupation allemande et qui alors le soutiennent en faisant preuve d'un engagement inattendu.
Cette recherche de traces a fait naître non seulement tout un tas d' expériences et d'émotions déconcertantes, mais aussi de nouvelles approches dans le travail de compréhension.
LangueFrançais
Éditeurepubli
Date de sortie11 août 2016
ISBN9783741837814
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    Aperçu du livre

    A la Recherche de Traces en Périgord - Jürgen Mietz

    1 Préface

    Mener des recherches d’ordre familial et cerner les personnes dans leurs contextes historiques et social est une méthode que je connais de par mon travail de consultation en tant que psychologue. Cette méthode fait partie des étapes de qualification qui sont le but de différents cours de formation pour psychologues. Dans les années 1980, j‘ai fait des recherches concernant mes familles d’origine. Fin des années 90, une nouvelle impulsion a fait jour. Je devais reconnaître que, malgré le fait que j’avais porté un grand intérêt à l’histoire de mes parents et ancêtres, je ne savais pratiquement rien sur l’époque pendant laquelle mon père avait été soldat ni sur les années où il était prisonnier en France. Aucun endroit, aucune personne ...

    Les premières années de sa affectation en France signifient qu’il se retrouve soudain arraché de son pays natal, une région de la Westphalie de l’est renfermée sur elle-même, signifient aussi un premier contact avec le monde différent de l’étranger, avec des paysages différents, des habitudes et comportements différents - comme c’était apparemment le cas pour beaucoup de soldats. Mon père a vécu jusqu’en 1998, ce qui explique que ce n’est pas sa mort précoce qui m’a empêché d’en savoir plus.

    De 2000 à 2003, j’ai tenté de découvrir des traces de sa vie en tant que soldat et prisonnier. J’ai eu alors l’occasion d’ apprendre des choses étonnantes et de connaître des personnes qui m’ont soutenu de façon émouvante. J’ai appris tout un tas de choses sur l’impression que nous, les Allemands, faisions sur les gens d’un pays voisin de même que sur les intrications, les contradictions et les souffrances qui régnaient au sein de leur propre société.

    Au bout des recherches, je me suis rendu compte d’énormément de choses, il y avait matière à réflexion quant à la personnalité de mon père et dans quelle mesure cela pouvait me concerner moi-même. D’autres aspects sont restés dans l’ombre, je devais me résigner à accepter que certaines questions resteraient sans réponse. Ce qui est certain par contre, c’est que le travail de recherches, les expériences que j’avais faites, m’avaient encouragé à poser des questions, à oser émettre des hypothèses et à vérifier toute forme de spéculation. Ce que j’en tirais, était plutôt au niveau personnel et privé, mais pas forcément d’intérêt public ou même social, c’est tout au moins ce que je pensais.

    En mars 2016, je tombais sur un livre de Karin Scherf[Fußnote 1]. Elle écrit que son père se trouvait en captivité en France de 1945 à 1948. Or, c’est en vidant un grenier qu’elle a trouvé 120 lettres que son père avait écrites à ses parents durant la captivité - un document pouvant servir de base extraordinairement solide pour des recherches sur le terrain. De plus, en tant que journaliste, elle avait certainement en mains les outils nécessaires pour

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