Interné civil: Naviguer dans les complexités de la détention des non-combattants

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce qu'un interné civil

Le terme «interné civil» fait référence à un civil détenu par une partie à une guerre pour des raisons liées à la sécurité. Les internés sont généralement contraints de vivre dans des camps d’internement contre leur gré. L'internement des Américains d'origine japonaise et des Américains d'origine allemande aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale est deux exemples de persécutions historiques survenues au cours de cette période. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon a internement 130 000 civils originaires des États-Unis, du Royaume-Uni et des Pays-Bas.

Comment vous en bénéficierez

( I) Aperçus et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Internés civils

Chapitre 2 : Internement

Chapitre 3 : Liste des internements organisés par les Japonais camps pendant la Seconde Guerre mondiale

Chapitre 4 : Raid sur Los Baños

Chapitre 5 : Liste des camps de concentration et d'internement

Chapitre 6 : Stalag X-B

Chapitre 7 : Ilag

Chapitre 8 : Camps d'internement en France

Chapitre 9 : Camp de Batu Lintang

Chapitre 10 : Camp d'internement de Stanley

(II) Répondre aux principales questions du public sur les internés civils.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et diplômés les étudiants, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'interné civil.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 20 juin 2024

Aperçu du livre

Interné civil

Naviguer dans les complexités de la détention des non-combattants

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Interné civil

Naviguer dans les complexités de la détention des non-combattants

Fouad Sabry

Copyright

Interné © civil 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Internés civils

Chapitre 2 : L'internement

Chapitre 3 : Liste des camps d'internement gérés par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale

Chapitre 4 : Raid sur Los Ba os

Chapitre 5 : Liste des camps de concentration et d'internement

Chapitre 6 : Stalag X-B

Chapitre 7 : Ilag

Chapitre 8 : Les camps d'internement en France

Chapitre 9 : Camp de Batu Lintang

Chapitre 10 : Camp d'internement de Stanley

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Internés civils

Le terme « interné civil » désigne un civil détenu par une partie à une guerre pour des raisons liées à la sécurité. Les internés sont généralement tenus de vivre dans des camps d'internement contre leur gré. L'internement des Américains d'origine japonaise et des Américains d'origine allemande aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale sont deux exemples de persécution historique qui s'est produite au cours de cette période. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon détenait 130 000 citoyens des États-Unis, du Royaume-Uni et des Pays-Bas en Asie.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon a pu s'emparer d'une partie importante de l'Asie du Sud-Est et de la région du Pacifique entre les mois de décembre 1941 et avril 1942. Grâce à cette action, le Japon a pu obtenir des colonies aux États-Unis d'Amérique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Ces terres abritaient des dizaines de milliers de citoyens qui n'étaient pas impliqués dans le conflit avec le Japon et qui ne se battaient pas pour le Japon. La majorité des civils ont été interrogés par le Japon dans des camps improvisés dispersés dans la région ainsi qu'en Chine et au Japon. Du début de 1942 jusqu'à la fin de la guerre en 1945, un nombre important de civils ont été internés pendant une période de plus de trois ans.

Bien avant 1945, le quartier général suprême du Corps expéditionnaire allié avait mis au point un système de catégories d'arrestation automatiques. Ces catégories comprenaient les hauts dirigeants du parti nazi, l'ortsgruppenleiter (chef de groupe local), les principaux agents de la Gestapo et les dirigeants des Jeunesses hitlériennes, de la Ligue des paysans et du Front du travail. Au total, plus de 18 000 civils ont été arrêtés au cours du mois d'août 1945, dont plus de 700 civils détenus chaque jour entre les mois de mai et juin 1945. Quatre-vingt-deux mille personnes soupçonnées d'être membres d'organisations criminelles ont été emprisonnées dans des camps d'internement en septembre 1945. Ces personnes étaient accessibles pour un procès et une peine probables. (1) [1]

Selon Harold Marcuse, en décembre 1945, il y avait plus de 100 000 Allemands dans les prisons. Dans l'ancien camp de concentration de Dachau, les autorités d'occupation américaines ont arrêté des personnes considérées comme relevant de la catégorie des « arrestations automatiques ». Ces individus comprenaient des membres du Service de sécurité (SS) ainsi que des fonctionnaires du parti nazi et de ses organisations alliées. Au début de 1946, le premier de ces condamnés a été libéré de sa détention.

Au total, onze camps spéciaux ont été établis par l'Union soviétique dans la zone d'occupation soviétique. Il s'agissait notamment de la transformation de l'ancien camp de concentration de Buchenwald en camp spécial n° 2, ainsi que de la transformation du camp de concentration de Sachsenhausen en camp spécial n° 7. Ils étaient gérés par le NKVD.

En outre, les Britanniques ont établi un certain nombre de camps, dont le camp de concentration de Neuengamme, situé près de Hambourg, qui a été rebaptisé camp d'internement civil n° 6, et le KZ Esterwegen, qui a été rebaptisé camp d'internement civil n° 9.

Dans la plupart des cas, les stagiaires, même les civils, sont confinés dans une certaine zone entourée de murs de barbelés et de tours de sécurité.

A layout for an internment-resettlement facility for dislocated civilians

Les internés civils en sciences militaires : un aperçu complet

Introduction

Dans le domaine de la science militaire, le terme « interné civil » revêt une importance considérable, en particulier pendant les périodes de conflit armé. Un interné civil est une personne qui est détenue ou internée par une partie au conflit pour des raisons de sécurité, généralement en raison de sa nationalité, de ses convictions politiques ou de la menace perçue. Cet article se penche sur le concept d'internés civils, en explorant leur contexte historique, leur cadre juridique, leur traitement et leurs implications dans les opérations militaires modernes.

Contexte historique

La pratique de l'internement des civils en temps de guerre a une longue histoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple, les États-Unis ont interné des milliers d'Américains d'origine japonaise par crainte d'espionnage et de sabotage. De même, en Europe, les civils dans les territoires occupés étaient souvent internés par les puissances de l'Axe et des Alliés. Ces précédents historiques ont ouvert la voie à l'élaboration de lois et de conventions internationales visant à protéger les droits des internés civils.

Cadre juridique

Le traitement et les droits des internés civils sont principalement régis par le droit international humanitaire, en particulier les Conventions de Genève. La quatrième Convention de Genève, adoptée en 1949, prévoit des protections spécifiques pour les civils en temps de guerre, y compris ceux qui sont internés. L'article 42 de la IVe Convention de Genève stipule que les civils ne peuvent être internés que si « la sécurité de la Puissance détentrice le rend absolument nécessaire ».

En outre, la convention décrit les conditions dans lesquelles les internés civils doivent être traités, notamment un logement adéquat, de la nourriture, des soins médicaux et le droit de communiquer avec les membres de leur famille. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) joue un rôle crucial dans le contrôle du respect de ces dispositions et dans la promotion du traitement humain des internés.

Raisons de l'internement

L'internement de civils peut avoir lieu pour diverses raisons, souvent liées à des problèmes de sécurité. Voici quelques raisons courantes :

1. Nationalité : Les civils appartenant à une nation en guerre avec la puissance détentrice peuvent être internés pour empêcher l'espionnage ou le sabotage.

2. Convictions politiques : Les personnes ayant des opinions politiques perçues comme une menace pour la stabilité ou le contrôle de la puissance détentrice peuvent être internées.

3. Menaces à la sécurité : Civils soupçonnés d'être impliqués dans des activités susceptibles de mettre en péril la sécurité de la puissance détentrice, telles que la collaboration avec les forces ennemies ou la participation à des actes de terrorisme.

Traitement des internés civils

Le traitement des internés civils est un aspect essentiel des opérations militaires, car il reflète l'engagement d'une nation à respecter le droit international humanitaire. La quatrième Convention de Genève énonce plusieurs principes clés concernant le traitement des internés civils :

1. Traitement humain : Les internés doivent être traités humainement et protégés de la violence, de l'intimidation et de l'humiliation. La torture et les autres formes de traitements inhumains sont strictement interdites.

2. Conditions de vie : Les internés ont droit à des conditions de vie adéquates, y compris un abri, des installations sanitaires, de la nourriture et des soins médicaux. La puissance détentrice doit veiller à ce que les internés aient accès aux soins médicaux nécessaires et à ce que leurs besoins nutritionnels soient satisfaits.

3. Contact familial : Les internés ont le droit de communiquer avec leur famille et de recevoir de la correspondance. Le CICR facilite l'échange de messages Croix-Rouge entre les internés et leurs familles, contribuant ainsi à maintenir les liens familiaux pendant l'internement.

4. Garanties judiciaires : Les internés doivent bénéficier de garanties judiciaires, notamment le droit d'être informés des raisons de leur internement, le droit à une représentation juridique et le droit de contester leur détention devant un tribunal compétent.

Défis et controverses

Malgré le cadre juridique établi par les Conventions de Genève, le traitement des internés civils présente souvent des défis et des controverses importants. En voici quelques-uns :

1. Conflits armés non internationaux : La distinction entre conflits armés internationaux et non internationaux peut compliquer l'application des Conventions de Genève. Dans les conflits non internationaux, tels que les guerres civiles, les protections juridiques pour les internés civils peuvent être moins claires, ce qui conduit à un traitement incohérent.

2. Préoccupations sécuritaires et humanitaires : Il peut être difficile de trouver un équilibre entre les préoccupations sécuritaires et les obligations humanitaires. Les pouvoirs de détention peuvent justifier l'internement pour des raisons de sécurité, mais le respect du traitement humain et de la régularité de la procédure peut parfois être négligé, ce qui conduit à des abus.

3. Détention arbitraire : Il existe un risque de détention arbitraire, où des civils sont internés sans preuve suffisante de menace pour la sécurité. Cela sape les principes de justice et peut conduire à une détention prolongée et injuste.

4. Scénarios post-conflit : Dans les situations post-conflit, la réintégration des anciens internés dans la société peut être difficile. La stigmatisation, les traumatismes psychologiques et la perte de moyens de subsistance pendant l'internement peuvent entraver leur capacité à reprendre une vie normale.

Implications