Internment: Emprise de la captivité, stratégies, survie et lutte dans les zones de conflit

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'internement

L'internement est l'emprisonnement de personnes, généralement en grands groupes, sans inculpation ni intention de porter plainte. Le terme est notamment utilisé pour désigner le confinement « de citoyens ennemis en temps de guerre ou de suspects de terrorisme ». Ainsi, même s'il peut simplement signifier l'emprisonnement, il fait généralement référence à la détention préventive plutôt qu'à la détention après avoir été reconnu coupable d'un crime. L'utilisation de ces termes est sujette à des débats et à des sensibilités politiques. Le mot internement est également parfois utilisé pour décrire la pratique d'un pays neutre consistant à détenir des forces armées et des équipements belligérants sur son territoire en temps de guerre, en vertu de la Convention de La Haye de 1907.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Internement

Chapitre 2 : Internement des Américains d'origine japonaise

Chapitre 3 : Laogai

Chapitre 4 : Camp de travail

Chapitre 5 : Droits des prisonniers

Chapitre 6 : Travail pénal

Chapitre 7 : Extermination par le travail

Chapitre 8 : Liste des camps de concentration et d'internement

Chapitre 9 : Détention administrative

Chapitre 10 : Centre de détention de Tchernokozovo

(II) Répondre aux principales questions du public sur l'internement.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'internement.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 2 juin 2024

Aperçu du livre

Internement

L'emprise de la captivité : stratégies, survie et lutte dans les zones de conflit

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

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Internement

L'emprise de la captivité : stratégies, survie et lutte dans les zones de conflit

Fouad Sabry

Copyright

Internement © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : L'internement

Chapitre 2 : L'internement des Américains d'origine japonaise

Chapitre 3 : Laogai

Chapitre 4 : Camp de travail

Chapitre 5 : Droits des prisonniers

Chapitre 6 : Travail pénal

Chapitre 7 : Extermination par le travail

Chapitre 8 : Liste des camps de concentration et d'internement

Chapitre 9 : Détention administrative

Chapitre 10 : Centre de détention de Tchernokozovo

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : L'internement

L'internement est la détention d'individus, généralement en grand nombre et sans inculpation.

Les personnes internées peuvent être détenues dans des prisons ou des camps appelés camps d'internement (également appelés camps de concentration). L'origine du mot camp de concentration remonte à la guerre de Dix Ans hispano-cubaine, au cours de laquelle les soldats espagnols ont enfermé des citoyens cubains dans des camps afin de combattre plus efficacement les guérillas. Dans les décennies qui ont suivi, les Britanniques pendant la Seconde Guerre des Boers et les Américains pendant la guerre américano-philippine ont également utilisé des camps de concentration.

Le terme « camp de concentration » ou « camp d'internement » est utilisé pour désigner une gamme de systèmes dont la gravité, le taux de mortalité et la construction varient considérablement ; Leur caractéristique distinctive est que les détenus sont détenus en dehors de l'État de droit.

L'American Heritage Dictionary décrit un camp de concentration comme : « Un camp où des individus sont détenus, souvent sans procédure régulière et généralement dans des conditions sévères, souvent en raison de leur appartenance à un groupe que le gouvernement a jugé dangereux ou indésirable. »

Les universitaires ont discuté de l'efficacité de l'internement en tant que stratégie de contre-insurrection. Une étude de 2023 a indiqué que l'incarcération pendant la guerre d'indépendance irlandaise a amené les rebelles irlandais à avoir des griefs plus élevés et à se battre plus longtemps pendant la guerre.

Camps de prisonniers en Corée du Nord (1948-présent)

Le camp de détention de Guantanamo Bay (depuis 2002)

Depuis 2011 : centres de détention de réfugiés en Libye

Camps de rééducation ouïghours en Chine (2017-présent)

Camps de concentration anti-gays en Tchétchénie (2017 à aujourd'hui).

Détentions de migrants par l'administration Trump dans le cadre de la détention d'immigrants aux États-Unis (2018-présent)

Camps de prisonniers pendant la guerre de Sécession (1861-1865)

Seconde guerre des Boers (1900-1902) en Afrique du Sud

Génocide contre les Hereros et les Namaqua (1904-1907)

Les Arméniens ont été concentrés pendant le génocide arménien (1915-1916).

Camp d'internement de Frongoch Camp britannique utilisé pour les captifs pendant la Première Guerre mondiale et l'insurrection de Pâques de 1916 en Irlande

Guerre civile japonaise (1918)

Caserne d'Abercorn en Irlande du Nord, également connue sous le nom de caserne de Ballykinlar (1919-1921)

Le camp de Gormanston de l'État libre d'Irlande (1922-1923)

De 1930 à 1944, l'Italie a géré des camps de détention en Afrique et en Europe.

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale (1933-1945), les Allemands ont établi des camps de concentration.

Seconde Guerre mondiale Emprisonnement de prisonniers de guerre et de civils par les Japonais (fin en 1945)

Camp de Curragh en Irlande (1939-1946 et 1957-1959)

Camps d'internement pour les Américains d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale (1942-1946).

L'internement des Canadiens d'origine japonaise (1942-1949)

Camps d'internement à Chypre (1946-1949).

Pendant l'urgence malaise (1950-1960), de nouvelles communautés malaises ont été construites dans le cadre du plan Briggs.

Camp d'internement de Deoli en Inde (1962-1966)

Le labyrinthe de la prison de Sa Majesté en Irlande du Nord de 1971 à 1975

1992 Camp d'Omarska en Bosnie

Camp Dretelj (1992-1995)

Camp Bucca en Irak (2003-2009)

La prison irakienne d'Abou Ghraib de 1980 à 2014

{Fin du chapitre 1}

Chapitre 2 : L'internement des Américains d'origine japonaise

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont forcé la réinstallation et l'incarcération d'au moins 125 284 personnes d'origine japonaise dans 75 camps de détention reconnus.

En grande partie à cause des bouleversements sociopolitiques résultant de la restauration Meiji et d'une récession induite par l'ouverture rapide de l'économie japonaise à l'économie mondiale, l'émigration de l'Empire du Japon a commencé en 1868 en raison de la nécessité de trouver des emplois pour survivre. À partir de la fin du XIXe siècle, un certain nombre de lois et de traités ont été promulgués pour restreindre l'immigration japonaise. Suivant les traces de la loi d'exclusion des Chinois de 1882, la loi sur l'immigration de 1924 interdisait essentiellement l'immigration en provenance du Japon et d'autres pays asiatiques « indésirables ».

L'interdiction d'immigration de 1924 a donné lieu à des groupes générationnels au sein de la société nippo-américaine qui sont remarquablement distincts. Les Issei étaient uniquement composés d'immigrants japonais arrivés avant 1924 ; Certains d'entre eux aspiraient à rentrer chez eux. Comme aucune immigration supplémentaire n'a été admise, tous les Américains d'origine japonaise nés après 1924 étaient, par définition, nés aux États-Unis et étaient automatiquement déclarés citoyens américains par la loi. Les membres de cette génération Nisei formaient une cohorte distincte de celle de leurs parents. Les hommes issei avaient souvent dix à quinze ans de plus que leurs épouses, ce qui les rendait beaucoup plus âgés que les plus jeunes enfants de leurs ménages généralement nombreux.

Dans les zones rurales et urbaines, les kenjinkai, groupes communautaires d'immigrants d'une même préfecture japonaise, et les fujinkai, associations de femmes bouddhistes, organisaient des événements communautaires et accomplissaient des œuvres caritatives, accordaient des prêts et un soutien financier, et construisaient des écoles de langue japonaise pour leurs enfants. Les petites entreprises appartenant à des Nikkei ont prospéré dans les Nihonmachi, ou Japantowns, de zones urbaines telles que Los Angeles, San Francisco et Seattle, où il leur était interdit de s'installer.

Inquiet de la domination militaire croissante du Japon impérial en Asie, l'Office of Naval Intelligence (ONI) a commencé à surveiller les communautés nippo-américaines à Hawaï dans les années 1930. En 1936, l'ONI a commencé à compiler une « liste particulière des Américains d'origine japonaise qui seraient les premiers à être placés dans un camp de concentration en cas de difficulté » entre le Japon et les États-Unis à la demande du président Roosevelt. En 1939, l'ONI, la division du renseignement militaire et le FBI ont commencé à collaborer pour développer un plus grand fichier de détention en réponse à une autre directive présidentielle.

L'attaque surprise du 7 décembre 1941 sur Pearl Harbor a incité les responsables militaires et politiques à supposer que le Japon impérial préparait une invasion à grande échelle de la côte ouest des États-Unis. En raison de la conquête militaire rapide par le Japon d'une grande partie de l'Asie et du Pacifique, y compris une infime partie de la côte ouest des États-Unis (c'est-à-dire la campagne des îles Aléoutiennes), entre 1937 et 1942, certains Américains pensaient que ses forces armées étaient imparables.

Le Los Angeles Times a décrit la vaste population d'Américains d'origine japonaise résidant sur la côte ouest comme « d'excellents Américains, nés et scolarisés comme tels ». De nombreux Américains pensaient que leur allégeance aux États-Unis était irréprochable.

Les dirigeants du commandement de la défense occidentale, le major Karl Bendetsen et le lieutenant-général John L. DeWitt, ont remis en question la loyauté des Américains d'origine japonaise. DeWitt a déclaré :

Le fait que rien ne se soit passé jusqu'à présent est plus ou moins... alarmant, car je crois qu'un contrôle est exercé et que lorsque nous subirons un sabotage, il sera généralisé.

Dans une conversation avec le gouverneur de Californie, Culbert L. Olson, il a ajouté : « Il y a une quantité importante de sentiment public contre les Japonais de toutes les classes, c'est-à-dire les étrangers et les non-étrangers, pour les faire sortir de la terre, en particulier dans le sud de la Californie autour de Los Angeles, ils veulent et font pression sur le gouvernement pour faire sortir tous les Japonais. En vérité, il n'est pas initié ou développé par des individus qui ne réfléchissent pas, mais par les citoyens les plus intelligents de Californie. Depuis la publication du rapport Roberts, ils ont l'impression d'être entourés de nombreux adversaires. Aucun d'entre eux n'a confiance dans les Japonais.

DeWitt, qui gérait le programme d'internement, a régulièrement déclaré aux médias et témoigné devant le Congrès : « Un Japonais est un Jap. » Ils constituent un aspect périlleux. Il est impossible d'identifier leur allégeance... Qu'il soit citoyen américain ou non, il est toujours japonais. La citoyenneté américaine n'est pas toujours révélatrice d'un engagement... Mais nous devons toujours nous inquiéter des Japonais jusqu'à ce qu'ils soient rayés de la carte.

DeWitt a également demandé l'autorisation de mener des opérations de perquisition et de saisie visant à empêcher les Japonais étrangers de transmettre des signaux radio aux navires japonais. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Américains d'origine japonaise détenus ont protesté contre leur sort et ont exigé d'être reconnus comme des Américains loyaux. De