Doctrine militaire: Stratégies, tactiques et art opérationnel dans la guerre moderne

Par Fouad Sabry

Dévoilement de la doctrine militaire : le guide ultime

Embarquez pour un voyage instructif au cœur de la stratégie militaire avec notre dernier ajout à la série « Military of Science ». Plongez dans la tapisserie complexe de la doctrine militaire, où chaque fil tisse l'essence de la stratégie de guerre, des tactiques opérationnelles et des connaissances historiques.

Qu'est-ce que la doctrine militaire ?

Découvrez la pierre angulaire fondamentale de la prouesse militaire. La doctrine militaire n'est pas simplement un ensemble de lignes directrices ; c'est l'essence même de la manière dont les forces armées façonnent les campagnes, orchestrent les opérations majeures et mènent les batailles et les engagements. Découvrez le plan stratégique qui dicte l'utilisation des moyens militaires, la structuration des forces, les stratégies de déploiement et la danse complexe de la coopération entre les différentes armes de l'armée. Plongez dans le domaine de la « Doctrine conjointe », où les forces multinationales convergent en harmonie synchronisée pour atteindre des objectifs communs.

Pourquoi se plonger dans ce tome ?

Discours perspicace : Chaque chapitre est un trésor d'idées et de validations, offrant une profondeur inégalée sur les sujets captivants suivants :
- Chapitre 1 : Dévoilement de la doctrine militaire
- Chapitre 2 : Décryptage des forces de défense finlandaises
- Chapitre 3 : Naviguer sur le terrain des forces armées françaises
- Chapitre 4 : La dynamique de destruction mutuelle assurée
- Chapitre 5 : Adopter le concept de non-usage en premier
- Chapitre 6 : Éclairer le domaine de la guerre électromagnétique
- Chapitre 7 : Explorer les frontières de la science militaire
- Chapitre 8 : Élaborer une stratégie militaire : art et science
- Chapitre 9 : L'énigme des opérations spéciales
- Chapitre 10 : Maîtriser la doctrine de combat aéroterrestre

Réponses aux enquêtes publiques : obtenez des éclaircissements sur les questions les plus urgentes concernant la doctrine militaire, directement sous la plume des experts.

Qui devrait chercher ce tome ?

Que vous soyez un professionnel chevronné, un étudiant curieux de premier cycle ou des cycles supérieurs, un passionné dévoué ou simplement quelqu'un assoiffé de connaissances au-delà de l'ordinaire, ce livre est votre porte d'entrée vers les profondeurs de la doctrine militaire.

Préparez-vous à transcender les domaines de la compréhension de base et embarquez pour un voyage qui redéfinira votre perception de la stratégie militaire. Plongez dès aujourd'hui dans « Dévoilement de la doctrine militaire » et bénéficiez des connaissances qui façonneront l'avenir de la guerre.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 18 juin 2024

Aperçu du livre

Doctrine militaire

Stratégies, tactiques et art opérationnel dans la guerre moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Doctrine militaire

Stratégies, tactiques et art opérationnel dans la guerre moderne

Fouad Sabry

Copyright

Doctrine © militaire 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Doctrine militaire

Chapitre 2 : Forces de défense finlandaises

Chapitre 3 : Forces armées françaises

Chapitre 4 : Destruction mutuelle assurée

Chapitre 5 : Pas de première utilisation

Chapitre 6 : Guerre électromagnétique

Chapitre 7 : Science militaire

Chapitre 8 : Stratégie militaire

Chapitre 9 : Opérations spéciales

Chapitre 10 : Bataille aéroterrestre

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Doctrine militaire

L'expression de la façon dont les forces armées participent aux campagnes, aux opérations majeures, aux batailles et aux engagements est connue sous le nom de doctrine militaire.

Il ne s'agit pas d'un ensemble de règles rigides, mais plutôt d'un guide pour l'action. Un cadre de référence unifié est fourni par la doctrine pour l'ensemble de la force. En fournissant des méthodes standard pour effectuer des tâches militaires, il aide à normaliser les opérations et facilite la préparation.

La théorie, l'histoire, l'expérimentation et la pratique sont toutes liées par la doctrine. Son but est de promouvoir l'initiative et la pensée originale. L'ensemble des déclarations faisant autorité de l'armée sur la façon dont ses forces exécutent les opérations est connu sous le nom de doctrine. Il donne également aux chefs militaires et aux planificateurs un langage commun avec lequel travailler.

On dit que les activités interarmées ou les troupes multinationales partagent et coordonnent leurs doctrines sous le terme de « doctrine interarmées ».

Beaucoup de ses pays membres adhèrent toujours à la définition de la doctrine de l'OTAN, qui est la suivante :

Lignes directrices fondamentales que les forces militaires utilisent pour diriger leurs opérations à l'appui des objectifs. Bien qu'il fasse autorité, son utilisation exige de la discrétion.

L'Armée canadienne a annoncé en 1998 :

La doctrine militaire est une expression formalisée des connaissances et de la pensée militaires que l'armée accepte comme étant en vigueur à un moment donné. Il aborde la nature du conflit, comment préparer l'armée au conflit et comment s'engager dans un conflit avec succès. Il est descriptif plutôt que prescriptif, ce qui exige une discrétion dans son application. Au lieu d'établir une doctrine ou d'énumérer les étapes à suivre, il sert de manuel faisant autorité qui explique comment l'armée voit le combat plutôt que comment s'y engager. Il vise à être suffisamment clair pour diriger les activités militaires tout en étant suffisamment adaptable pour gérer une gamme de situations.

La doctrine militaire a été définie fonctionnellement comme « les concepts, principes, règles, tactiques, techniques, pratiques et procédures qui sont nécessaires à l'efficacité de l'organisation, de l'entraînement, de l'équipement et de l'utilisation de ses unités tactiques et de service » par une étude de 1948 de l'U.S. Air Force Air University.

Beaucoup de pays ont transmis leurs philosophies militaires par le biais de lois avant la création de publications doctrinales distinctes.

Le War Office a publié des règlements sur le service en campagne en 1909, 1917, 1923, 1930 et 1935. Par la suite, d'autres publications portant des titres similaires sont apparues. Publiée pour la première fois en 1988, la doctrine militaire britannique est maintenant la doctrine de défense britannique, qui s'applique à toutes les forces armées.

Après la défaite de la France dans la guerre franco-prussienne, le pays a commencé à construire sa doctrine militaire.

L'École supérieure de guerre, sous la direction de son commandant, Ferdinand Foch, a commencé à créer une théorie fiable pour la gestion des armées, des corps et des divisions.

L'œuvre de 1906 de Foch, Cette idée a été énoncée dans Des principes de la guerre, également connu sous le nom de Les principes de la guerre d'Hilaire Belloc.

Le règlement pour l'instruction des troupes en campagne et les exercices des grandes unités du 17 juin 1870 a publié la doctrine prussienne. La théorie a été mise à jour en 1887 et publiée en anglais par Karl Kaltenborn et Stachau sous le titre The Order of Field Service of the German Army in 1893. Il a été réédité en 1908 sous le titre Felddienst Ordnung (« Règlement sur le service en campagne »).

M. V. Frounzé a eu une influence significative sur la doctrine soviétique.

Les « Field Service Regulations » du ministère de la Guerre étaient la façon dont la doctrine était définie entre les guerres napoléoniennes et la Première Guerre mondiale.De plus, de nombreux dirigeants produisaient des manuels militaires qui étaient utilisés à la fois par les soldats de l'Union et des Confédérés. Ces publications comprenaient Hardee's Tactics, qui a été publié par un éditeur privé. Regulations and Instructions for the Field Service of the U.S. Cavalry, un manuel pour les cavaliers, a été écrit par le général George B. McClellan en 1862.

La création du Règlement de la mise en service mobile relevait de la compétence de l'état-major général. Ils ont été publiés pour la première fois en 1908, puis révisés sur la base des expériences des nations européennes pendant les premiers mois de la guerre en 1913 et à nouveau en 1914.

Field Service Regulations - Operations, qui a été publié en 1941, contenait la doctrine de l'armée américaine. Ce nom a été abandonné en faveur des manuels de campagne de l'armée américaine (FM).

La stratégie n'est pas la doctrine. L'expression « montrer la manière dont la force militaire doit être développée et utilisée pour atteindre les objectifs nationaux ou ceux d'un groupe de nations » est utilisée dans la définition de la stratégie de l'OTAN.

La justification des opérations militaires est fournie par la stratégie militaire. L'art de la stratégie militaire, selon le feld-maréchal vicomte Alan Brooke, chef de l'état-major général impérial et coprésident du Comité des chefs d'état-major combiné anglo-américain pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale, consiste à « dériver de l'objectif [politique] une série d'objectifs militaires à atteindre : évaluer ces objectifs en fonction des besoins militaires qu'ils créent,  et les conditions préalables que la réalisation de chacun d'entre eux est susceptible d'exiger : mesurer les ressources disponibles et pratiques afin de

Au lieu de cela, la doctrine vise à donner à un service militaire une base conceptuelle commune :

une description du service tel qu'il se voit (« Qui sommes-nous ? »)

Que fait cette organisation ?

Comment mener à bien la mission (« Comment faisons-nous cela ? »)

histoire de l'exécution de la mission (« Comment l'avons-nous fait dans le passé ? »)

d'autres questions.

Il en va de même pour l'idéologie, qui n'est ni une opération ni une tactique. Il agit comme le cadre conceptuel qui relie les trois niveaux de combat.

La doctrine reflète les évaluations des officiers militaires professionnels de ce qui est et n'est pas militairement faisable et requis, ainsi que pour un nombre moindre mais tout de même important, de dirigeants civils.

Parmi les facteurs importants, citons :

Technologie militaire

Géographie nationale

Les capacités de l'opposition

la capacité de son propre organisme

La doctrine militaire chinoise est influencée par diverses sources, y compris l'héritage militaire classique du pays, qui a été illustré par des stratèges modernes comme Mao Zedong et Sun Tzu, ainsi que par des influences occidentales et soviétiques. La science militaire chinoise est unique en ce sens qu'elle met l'accent sur le lien entre l'armée et la société et considère la puissance militaire comme un élément d'une grande stratégie globale.

La stratégie nucléaire chinoise, selon la publication française Le Monde, appelle le pays à conserver une force nucléaire qui lui permettrait de contrecarrer et de contrer les attaques nucléaires. Cependant, les développements récents suggèrent que la Chine autoriserait l'utilisation de son arsenal nucléaire dans d'autres circonstances.

Après la défaite de l'armée française de la guerre franco-prussienne, les forces armées françaises, dans le cadre de leurs initiatives visant à renforcer le professionnalisme, ont mis l'accent sur la formation des officiers à l'École de guerre.

Ferdinand Foch, en tant qu'éducateur, s'est opposé à l'idée qu'un commandant ne devrait pas déplacer d'unités sans avoir d'abord informé ses subordonnés du plan.

Ce faisant, une doctrine standard sert de terrain d'entraînement.

Donc, nous avons une doctrine. Tous les esprits sont alertes et abordent chaque problème de la même perspective. Connaissant le concept de base derrière le problème, chaque personne l'abordera différemment, et nous pouvons être sûrs que chacune de ces mille approches agira pour concentrer les efforts de chacun sur le même objectif.

L'idée de l'Auftragstaktik (tactique de type mission), qui peut être considérée comme une théorie dans laquelle les règles formelles peuvent être ignorées dans certaines circonstances pour réduire les « frictions », fait partie de la doctrine militaire allemande. « Tout est extrêmement simple à la guerre, mais la chose la plus facile est difficile », a déclaré Carl von Clausewitz. Le commandant doit faire de son mieux pour résoudre les problèmes tels que les communications perdues, les troupes envoyées au mauvais endroit, les retards causés par les conditions météorologiques, etc. Lorsqu'ils sont en charge, les commandants sont encouragés par l'Auftragstaktik à faire preuve d'initiative, d'adaptabilité et d'improvisation.

La doctrine de combat actuelle de l'armée indienne repose sur l'utilisation combinée efficace de formations de maintien et de formations de frappe. Lorsqu'une attaque se produit, les formations de maintien maintiennent l'ennemi à distance tandis que les formations de frappe lancent une contre-attaque pour détruire les forces de l'adversaire. Si l'Inde attaquait, les formations de maintien contiendraient les forces ennemies tandis que les formations de frappe lanceraient une attaque à l'endroit choisi par l'Inde.

L'armée indienne a récemment effectué de multiples exercices basés sur la nouvelle doctrine de guerre « Cold Start » qui vient d'être acceptée. « Cold Start » implique des groupements tactiques intégrés pour des opérations offensives ainsi que des opérations coordonnées entre les trois forces indiennes. La volonté des troupes indiennes de se déployer et de lancer rapidement des opérations offensives sans dépasser le seuil d'utilisation nucléaire de l'ennemi est un élément crucial. Il a été conçu pour être retiré de l'étagère et activé dans les 72 heures en cas de crise, selon un câble diplomatique américain divulgué.

La superficialité stratégique et la petite taille d'Israël influencent sa philosophie militaire. Il utilise la dissuasion, y compris un arsenal d'armes nucléaires, pour compenser la différence. Il cherche à compenser son désavantage numérique en maintenant sa supériorité en qualité.

Pendant la guerre israélo-arabe de 1948, le premier Premier ministre israélien, David Ben Gourion, a préconisé de mettre l'accent sur l'attaque opérationnelle :

Nous porterons le conflit aux frontières de leur nation si [les Arabes] continuent à nous attaquer comme ils l'ont fait cette fois-ci. Nous n'avons pas l'intention de mener une bataille défensive statique où nous avons été attaqués. S'ils nous attaquent à nouveau à l'avenir, nous voulons que la bataille soit menée dans le pays de l'ennemi plutôt que dans le nôtre, et nous voulons attaquer plutôt que sur la défensive.

Une justification similaire pour le début préventif de la guerre par Israël a été fournie par Yitzhak Rabin, qui a servi comme chef d'état-major de Tsahal pendant la guerre des Six Jours :

Le principe fondamental d'Israël était qu'il ne commencerait pas