Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Jeux Mortels: (Looking for Sally II)
Jeux Mortels: (Looking for Sally II)
Jeux Mortels: (Looking for Sally II)
Livre électronique254 pages3 heures

Jeux Mortels: (Looking for Sally II)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Au bout d’un roadtrip meurtrier, Charlie se lance à la recherche éperdue de son père laissé pour mort, avec pour seule piste les cailloux semés par un démon de plus en plus vicieux et sur le point de s’incarner.
La machine infernale est en route alors que Sally se lance dans une expérience dangereuse et que le décompte des victimes continue de s’égrener…
Un thriller gore, dérangeant, et qui nous emmène de plus en plus loin dans la noirceur de la psyché humaine.
Pour public averti.
LangueFrançais
Date de sortie12 nov. 2021
ISBN9782312087061
Jeux Mortels: (Looking for Sally II)

En savoir plus sur Stéphanie Munch

Auteurs associés

Lié à Jeux Mortels

Livres électroniques liés

Thrillers pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Jeux Mortels

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Jeux Mortels - Stéphanie Munch

    cover.jpg

    Jeux Mortels

    Stéphanie Munch

    Jeux Mortels

    (Looking for Sally II)

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08706-1

    When you know that your time is close at hand

    maybe then you’ll begin to understand

    life down here is just a strange illusion

    Réservé à un public averti

    Vers les ténèbres

    – Est-ce que tu crois en Dieu Charlie ?

    Les mots de Nate tournaient en boucle dans sa tête déjà submergée de pensées folles et incontrôlables, tandis que l’adolescente remontait la ruelle en pente douce jusqu’à l’église de la Sainte Trinité. Une écharpe couvrait ses lèvres et une capuche le haut de son visage, mais ses yeux brillants de fièvre parcouraient la rue comme ceux d’un animal traqué. Trois jours. Elle avait mis trois jours pour arriver jusqu’à Poughkeepsie et parfois Charlie se disait que ce qui la faisait tenir encore debout était aussi ce qui finirait par la tuer.

    Ses vêtements dépareillés avaient connu la pluie et le vent, et son corps n’en pouvait plus d’arpenter les rues et de se recroqueviller au fond des bus à éviter de croiser le regard des adultes. Fuir avait été sa seule option. De temps en temps elle revoyait les trois corps affalés sur le tapis du salon de sa tante, le sang projeté sur les murs, et elle ressentait encore le vertige du choc. Comme si en appuyant sur la gâchette elle s’était pris un trente tonnes à pleine vitesse. Ça y est Charlie tu es passée de l’autre côté. La conscience lui était revenue juste après ça, avec sa liberté de mouvement. Ses muscles avaient fini par se reconnecter au cerveau, trop lentement, pour obéir de nouveau à sa seule volonté. Puis Charlie avait lâché l’arme et elle se souviendrait toujours du bruit que le métal avait produit en touchant le sol. Bang.

    C’est ça qu’il avait cherché à faire, se servir d’elle comme une marionnette. Satisfaire son appétit pour la violence et le meurtre par ses mains et dégueuler sa haine du monde par sa bouche. Même dans les endroits les plus cachés elle le sentait encore au fond d’elle comme un crotale prêt à se dérouler et à attaquer. Tu as perdu, Charlie.

    Elle se sentait sale, impuissante. Au petit jour elle s’était glissée dans les vestiaires d’un gymnase déserté et elle était restée de longues minutes sous une douche chaude, incapable de remettre de l’ordre dans ses idées. Même l’eau brûlante sur sa peau n’avait rien résolu ni rien lavé ; puis elle avait remis ses vêtements souillés, ses baskets lâches comme si elles avaient traversé les enfers, et s’était remise en route. Mais pour aller où, elle n’en avait pas la moindre putain d’idée.

    Charlie n’avait pensé à rien d’autre que fuir, fuir Boston, les flics, et même sa mère. Elle ne voulait plus entendre parler de rien ni de personne, et faire taire la voix qui l’avait irrémédiablement conduite dans les traces encore tièdes de leur roadtrip sanglant. La dernière étape avant que tout ne finisse. Oui elle avait entendu le journaliste répéter ces mots comme autant de piques enfoncées profondément dans sa chair, oui elle savait.

    Est-ce qu’elle croyait en ce putain de dieu qui lui avait pris son père ? Plus maintenant. Plus jamais.

    – Allez Charlie pourquoi tu ne dis rien ?

    Sa mémoire jouait avec elle alors que la silhouette de l’église se dévoilait en haut de la rue. Le hurlement strident de la bête et ses pieds arrachés au sol comme si elle n’avait été qu’une poupée de chiffon. La rage. La douleur dans son ventre. Et cette musique entêtante de crécelle qui s’emballait à mesure qu’elle approchait du but.

    Charlie souleva légèrement la capuche pour considérer l’édifice devant elle. C’était prendre un risque terrible, et elle sentait déjà le frémissement à l’intérieur. Les portes s’ouvrirent presque sans effort, comme si l’endroit l’avait attendue. Le cœur serré et les lèvres tremblantes, l’adolescente emprunta le vaisseau central de la nef, s’efforçant de ne pas se retourner vers le banc où elle avait vu son père se réveiller, leur dernier échange avant que la créature ne l’infecte à son tour. Je suis revenue, papa, tu vois.

    Les larmes se mirent à rouler en laissant du sel sur ses joues et sur sa bouche, et elle abaissa son écharpe. Comme dans une pièce parfaitement orchestrée le prêtre apparut au fond de l’église, se relevant du siège sur lequel il se trouvait assis. Leurs regards se croisèrent et il se figea, comme si le diable en personne venait d’entrer. Une atmosphère terriblement pesante régnait dans cette église et l’adolescente avait l’impression qu’une fine pellicule s’était instillée entre elle et la réalité, un voile léger mais qui assombrissait tout et affadissait jusqu’à la lumière à travers les vitraux. Le transept était plongé dans le noir et même le crucifix ornant le fond de l’église avait revêtu une teinte sombre comme celle d’un bois d’ébène.

    Charlie pouvait le sentir, et sentir la tension palpitante sous le poignet du prêtre. Elle le flairait, le devinait ; la présence de la bête en elle avait affiné l’acuité de ses sens. Elle vibrait. Bientôt le silence serait brisé, le sacré profané, et il y aurait du sang et de la fureur. Mais Charlie voulait sa réponse, elle voulait une justification à tout ce qu’elle venait de vivre et à ce qui lui déchirait les tripes inlassablement depuis le soir où elle s’était enfuie de chez sa tante en laissant trois cadavres derrière elle. Elle voulait une direction, un signe, n’importe quoi. Elle ne sortirait pas de cette église sans ça.

    – Tu es revenue.

    Sa voix résonnait dans la nef, presque monocorde, légèrement tremblante. Charlie le savait, il fallait résister à la pulsion. Empêcher la bête de lui ouvrir le ventre tout de suite, pour avoir une chance d’obtenir ce pour quoi elle avait marché des jours durant jusqu’à l’état de New-York. La rage poussait de l’intérieur comme une plante carnivore, prête à s’extraire et répandre sa furie. Encore un peu, patience.

    – Vous savez pourquoi.

    L’homme s’avança lentement, forcé de s’appuyer sur l’autel pour soutenir sa carcasse, et il s’arrêta face à elle. Exactement, les yeux dans les yeux. Il semblait fatigué et hésitant.

    – Tu ne pouvais pas le sauver. Mais tu peux te sauver, toi.

    – Je refuse de croire ce qu’ils m’ont dit.

    – Charlie, ton père est mort.

    C’est ce qu’il veut, susurra la bête. Te faire pleurer, t’ôter tout courage. Tue le, tue le. La créature dansait presque au fond de son ventre.

    – Je sais que non.

    – Écoute, il n’est pas trop tard. Tu dois retrouver ta mère.

    – C’est elle qui l’a planté. Je la tuerai elle aussi.

    – Gamine, tu as besoin d’aide.

    – D’aide ? Où je suis personne ne peut plus m’aider.

    Tout se serra en elle, à tel point que les mots refusèrent d’abord de sortir.

    – J’ai tué ma tante, j’ai tué deux flics. Personne ne me laissera vivre après ça.

    – Tu peux rester ici. Il veillera sur toi.

    Charlie essuya ses yeux d’un revers de manche, fuyant le regard du Père O’Neill. Sa bonté ravivait trop de choses, une sensation bizarre de chaleur. Mais c’était précisément ça, ça que la créature abhorrait et qu’elle cherchait à détruire. C’était comme un déclic.

    Le râle gimpait déjà le long de sa gorge comme un feu ardent, il était trop tard. L’impulsion remontait depuis ses orteils jusqu’au sommet de son crâne et elle était trop puissante pour y résister. Charlie tira le couteau de l’intérieur de sa veste et son bras se jeta avec une rage terrible vers le thorax du Père O’Neill, qui ne se défendit pas. Il n’eut pas un geste. Pas un tressaillement. Tandis qu’elle se trouvait à quelques centimètres de son visage, elle crut entendre un murmure, sans pourtant que les lèvres du prêtre ne paraissent remuer.

    – Attends…

    La suite se perdit dans une cacophonie de sons et de chants qui émergèrent dans sa tête comme dans une scène de film d’horreur, si assourdissante qu’elle en troubla momentanément tous ses sens.

    Charlie sentit ensuite la large lame s’enfoncer et elle dut réajuster sa prise sur le manche pour la faire descendre jusqu’au bas ventre, libérant un maelstrom de tripes et de sang qui dégoulinèrent sur l’habit sacerdotal. Pas assez, gronda la créature qui en voulait toujours plus. Charlie sentait la frustration, mais les larmes remontèrent d’un coup, occultant sa vision, et elle se reprit. Il fallait fuir, ne pas leur laisser le temps de la trouver. Dans le brouillard, elle retira la lame pour l’envelopper dans l’écharpe du prêtre et la remit dans son sac à dos. Ses mains tremblaient, son corps entier tremblait. Tout lui échappait.

    Le chant n’était plus là, son père n’était plus là, et elle venait d’assassiner un homme d’église. Du fond de ses tripes, ce qui restait de la petite Charlie lui intima de courir.

    Coma

    Boston, trois jours plus tôt.

    Le bruit des roues du brancard traversa le hall comme un roulement de tonnerre.

    – Il va y passer, il a perdu beaucoup trop de sang.

    Le regard de l’agent Harris se leva paresseusement vers l’équipe médicale qui semblait ne plus trop croire en ce qu’elle faisait. Sa tête le lançait encore de la nuit passée sur le terrain sans une seule pause, et les sièges de la salle d’attente n’offraient pas le confort nécessaire à ses articulations malmenées. Vas-y, lui avait dit le chef, tu verras, juste une dispute conjugale qui a mal tourné. Harris se laissa glisser sur une chaise, passant ses bras derrière sa tête pour trouver une position à peu près tenable. Maintenant, il devait attendre que le type crève, ou qu’il se réveille, et il n’était pas certain de l’option qu’il préférait.

    À l’autre bout du couloir une gamine le guettait et lui faisait des grimaces entre deux courses sur le sol glissant. Ça faisait un bout de temps que les siens ne s’amusaient plus à ça, mais son manège lui arracha un sourire discret. Il y avait une gamine, dans ce drame. Et ce n’était pas une putain de dispute conjugale comme les autres. Plus il avait débrouillé les fils de cette histoire de fous et plus il regrettait d’y avoir mis les pieds ; la femme avait clairement voulu se débarrasser du mari en lui enfonçant une paire de ciseaux dans le cou qui avait raté sa cible de peu, juste avant de disparaître. La brève discussion qu’il avait eue avec le personnel de l’hôtel ne lui avait pas appris grand-chose sinon que ce devait être une junkie, une psychotique, ou un peu des deux, et qu’elle n’avait pas quitté sa chambre tout le temps de son séjour.

    Jusque là rien de très inhabituel. Et puis, il y avait eu l’appel de son collègue en panique. Deux agents venaient d’être froidement abattus à Back bay par une gamine de quatorze ans, qui avait au passage explosé la boîte crânienne de sa tante. Plot twist : la petite était la fille du couple en bisbille. À certains moments et particulièrement celui-là, Harris bénissait sa vie de famille paisible et la routine du boulot.

    – Monsieur ?

    Il leva la tête vers la jeune infirmière qui lui adressa un sourire vaguement désolé. La seule chose qu’il retint d’elle avec la fatigue fut qu’elle avait de très jolies fossettes et des jambes sans fin.

    – Ça va sans doute prendre du temps, vous voulez un café ?

    – J’en veux bien un.

    Harris pour s’occuper se replongea dans les notes prises sur son téléphone. Il faudrait contacter Seattle un peu plus tard dans la journée. Peut-être qu’ils pourraient le mettre sur la voie et leur expliquer ce pétage de plomb collectif. Rien n’avait vraiment de sens, et ses paupières pesaient de toute façon trop lourd pour qu’il puisse y réfléchir comme il fallait.

    – Vincent ?

    La voix rauque de son collègue fit sursauter Harris.

    – Du neuf ?

    Le vieux s’étala sur la chaise à côté de lui, visiblement pas en meilleure forme que lui. Son teint cireux et ses cernes grises prenaient une nuance bizarre sous les néons du couloir d’hôpital.

    – Je dois attendre qu’il se réveille – si il se réveille. Du nouveau pour la gamine ?

    – Elle a détalé comme un lapin. Un voisin dit l’avoir vue s’enfuir après les coups de feu, et depuis, plus aucune trace.

    – C’est moche.

    – Sont tous tordus dans cette famille, lâcha le vieux en tripotant son paquet de cigarettes au fond de sa poche.

    Les vieilles habitudes ont la vie dure, songea Harris. Il demeura un temps silencieux, les yeux perdus vers l’accueil où l’employée semblait aux prises avec un patient récalcitrant. L’infirmière repassait dans l’autre sens et lui tendit une tasse en carton d’où s’échappait une vapeur bouillante. Il la remercia d’un signe de la tête avant de finalement répondre à son collègue.

    – Ouaip. Une histoire vraiment bizarre. J’imagine que le père aura essayé de ramener la mère à la maison.

    – Te casse pas la tête là dessus, Vincent. S’il se réveille, tu lui parles, on consigne tout ça, et on va boire un verre.

    Il avait ponctué son analyse d’un haussement d’épaules avant d’enfoncer ses cent dix kilos dans le plastique du siège. Peut-être que ce serait simple comme l’entendait le vieux, peut-être pas. Vincent Harris bossait depuis trop longtemps pour la police de Boston et il savait renifler les entourloupes. Il prit une première gorgée de café qui lui arracha une grimace et sans doute une partie de muqueuse du palais, avant de le reposer à côté de lui.

    – Rentre chez toi, je t’appelle s’il se passe quelque chose.

    Le vieux acquiesça simplement, puis se releva pour lui donner une tape sur l’épaule. Si proche de la retraite il appréciait que les collègues le ménagent et le tiennent éloigné des emmerdes.

    – T’endors pas sur les chaises Vincent, il pourrait t’arriver des bricoles.

    Le conseil fut vain et après une heure à tromper son ennui en lisant toutes sortes de revues peu recommandables, Vincent Harris avait fini par sombrer, la tête calée entre le dossier de la chaise et le mur sale. Il avait même rêvé, un de ces rêves un peu moites qu’on fait lorsqu’on s’endort à un moment inopportun, dans un endroit inopportun. Il rêvait peu d’habitude mais là les pensées s’étaient suivies sans pause publicitaire, toutes plus sombres les unes que les autres. Il y avait eu du sang, des cris, des corps empilés et au travers desquels on avait passé une gigantesque broche comme dans l’idée d’en créer une œuvre d’art particulièrement sordide. Et puis, Vincent Harris avait vu les yeux. Deux yeux comme des billes au fond d’orbites noires et vides, et qui reflétaient le feu dansant de l’enfer.

    Il aurait pu passer des heures dans son cauchemar s’il n’y avait pas eu cette sensation énervante de petites pattes velues qui se baladaient sur ses joues et sa bouche. La bestiole s’était prise d’affection. Harris ouvrit les yeux, balaya une première fois l’insecte d’un revers de la main. Mais l’animal revint à la charge, hardi et sans doute un peu inconscient. Il attendit patiemment que la créature interrompe son vol et se pose, vulnérable, à quelques centimètres de sa semelle. Harris tenait sa vengeance. Le coup de talon résonna dans tout le hall, et il en conçut une étrange satisfaction. Une seconde après cet acte de bravoure, l’infirmière aux jambes interminables réapparut au bout du couloir, et elle se dirigea vers lui.

    – Monsieur ? Il est réveillé.

    Vincent Harris rassembla ce qui lui restait de lucidité et se leva pour emboîter le pas à la jeune femme. Le couloir formait un angle au-delà duquel on avait l’impression de plonger dans un autre monde. De la salle d’attente aseptisée, on passait au service de chirurgie où chaque porte semblait ouvrir sur d’autres horreurs. L’odeur du sang se mêlait à celui de l’éther et d’autres choses tout aussi écœurantes. Tout au bout du couloir, l’infirmière lui indiqua la chambre où le patient se réveillait.

    – L’opération s’est bien passée mais on lui a donné des antidouleurs puissants et je ne suis pas sûre qu’il puisse vous parler.

    – Je n’en ai pas pour longtemps.

    Harris perçut une atmosphère étrange à son entrée dans la pièce, en partie due à la pénombre, sans doute. L’homme allongé sous le drap semblait encore dormir, et il dut s’approcher pour s’apercevoir que ses yeux étaient bien ouverts, brillants et hagards, fixés sur le plafond. Il eut un tressaillement lorsque Harris tira une chaise pour s’installer à côté du lit.

    – Ne vous en faites pas tout va bien. Je m’appelle Vincent Harris. Je suis là pour essayer de comprendre ce qu’il s’est passé.

    Vingt quatre heures

    Il flottait autour de lui comme une odeur de vieux cuir et de cigarette. Mais ce que James perçut en premier de l’homme assis à côté du lit, du fond du brouillard, c’était une remarquable sérénité, un calme presque surnaturel. Et puis, une vague notion de danger. Attention à ce que tu vas dire, mec. Pour l’instant, James n’avait pas l’impression de pouvoir dire quoi que ce soit de toute façon ; le fond de sa gorge était douloureux et sec, ses articulations rivetées, et il n’avait qu’une

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1