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Pénétration: Lux
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Livre électronique90 pages1 heure

Pénétration: Lux

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À propos de ce livre électronique

Londres et ses quartiers.

Une femme libre, amoureuse, d’une sensualité extrême découvre le corps des hommes et leurs jouissances au cours de ses déambulations dans les pubs de Londres, chez les antiquaires, dans les lieux où elle se rend. Elle les attire par son charisme et son naturel. Les hommes la veulent. Ils la prennent. Elle se donne à eux.La pénétration est animale, sexuelle, existentielle ... jusqu’à la fin inattendue du roman.




À PROPOS DE L'AUTRICE

Jane Henman est une femme libre, inspirée par l’amour, elle ne vit que pour l’amour. Elle l’écrit et le vit. Elle ne peut écrire sans le vivre. L’approche des corps, la sexualité, sont pour elle sa substance de vie, son essence pour créer et son inspiration.
LangueFrançais
ÉditeurÔ Plaisir
Date de sortie19 févr. 2024
ISBN9782385723064
Pénétration: Lux

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    Aperçu du livre

    Pénétration - Jane Henman

    Pénétration

    Jane Henman

    1

    Dès son adolescence, Birgit valsait dans les chemins brûlants de ses étés qu’elle passait dans le sud, ceux qui sentaient les pins parasol et l'eucalyptus. Insouciante et assoiffée de vie, elle promenait cette adolescence lascive, insolente et offerte sur la terre qui sentait le soleil et la terre sensuelle. Plus tard, elle continua, sans se soucier d’un quelconque conformisme ou d’une morale assénée et rabougrie de qui que ce soit. Elle allait à la conquête d’une liberté en elle, renouvelée. Elle appelait l'amour, sans cesse, de son visage, de ses yeux d’aube et d’air, de son corps tendu vers les autres, de son cou de cygne. Elle le voulait, l'attendait violemment. L’amour était une drogue et un manque lancinant et violent. Elle en avait besoin pour respirer, pour vivre, pour survivre à tout.

    -Vous êtes spéciale ... vous êtes une femme particulière. Vous m'attirez.

    Elle était ainsi, sans doute, se disait-elle. Pourtant, elle était animale, ne jouait aucun rôle. Elle vivait ou survivait avec son corps brûlant et son cœur qui saignait.

    Les hommes la ressentaient, comme elle les ressentait, d'instinct. Elle dégageait une sensualité immédiate. Son visage, ses yeux, sa voix, la façon de poser son corps, ses gestes, sa façon de regarder et de s’exprimer leur donnaient envie de la connaître, de l’approcher, de l’approfondir. Elle ne laissait personne indifférent. Ces hommes ne disaient pas à son encontre qu’elle était « facile ». Ils disaient spéciale. Ou sauvage. Attirante. Mystérieuse. Ils aimaient être dérangés. Elle créait l'étonnement. Plus que cela, elle désarçonnait. Birgit était inoubliable.

    Ils étaient obnubilés par la sensualité qu'elle dégageait. Ses yeux, ses mains, ses poignets, sa bouche évoquaient l'amour et l'érotisme. Une grâce innée se dégageait de sa personnalité sans qu’elle soit inaccessible. Elle allait parfois vers les hommes, elle aimait les écouter et les comprendre. Elle ne craignait rien. Elle aimait le risque et l’aventure.

    Elle allait vers eux, elle s'offrait. Elle montait sur eux. Elle aimait les regarder trembler, respirer plus difficilement lorsque ses caresses leur étaient irrésistibles. Et plus leurs sexes se tendaient, plus elle avait envie de les goûter, de les pénétrer dans sa bouche doucement d’abord, puis plus profondément au fond de sa gorge. Elle revenait à l’air libre et les caressait et reprenait la caresse de sa bouche, de sa langue. Parfois, certains ne résistaient pas et faisaient jaillir leur semence. D’autres se retenaient. Caresser et toucher leur sexe dur la rendait heureuse, elle ne savait pas pourquoi. Peut-être parce qu’ainsi elle avait une forme de pouvoir sur ces hommes qui la pénétraient aussi.  Elle aimait leurs sexes dressés, ceux qu’elle goûtait, léchait, caressait, serrait aussi parfois. Puis elle remontait sur eux. Ils étaient démunis, débordant de désir.  Ils la pénétraient. Elle le demandait aussi, elle le faisait. Sans attendre. Elle voulait leur sexe, immédiatement, en elle, au fond d’elle. Ils le sentaient, cela, aussi. Elle les accueillait, humide et brûlante, passionnée. Sa sensualité débordait. Elle donnait tout son corps, tout ce qu’elle avait en elle.

    Birgit eut une enfance et une adolescence solitaire et agitée, sans doute dans l’insolence de ce qu’elle vivait, d’inégal, d’inaccompli, de solitude non désirée, d’attentes inexplorées.

    Son père avait quitté le domicile familial à sa naissance et sa mère voyageait fréquemment alors que Birgit était encore dans son jeune âge. Elle accompagnait les maisons de mode en tant de directrice marketing et avait de grandes responsabilités en termes de représentation des marques.

    Elle ne put s'occuper de Birgit comme elle l'aurait voulu et la confiait souvent à sa sœur journaliste et chroniqueuse qui vivait à Londres, le temps de ses voyages. Birgit vivait dans l'extravagance de cette tante mais sans affection particulière. Elle avait fait connaissance d'hommes d'affaires qui fréquentaient les pubs et les endroits chics où sa tante l'amenait de temps à autre.  Elle était parfaitement bilingue et aimait appris à aimer cette vie où les lendemains n'étaient jamais prévisibles. Sa mère lui manquait cruellement et elle comblait cette absence par l'alcool, trop souvent. Elle rencontra jeune, ces hommes qui aimait cette française dégourdie et vive.

    Elle étudiait la sculpture et aimait par-dessus tous les grands maîtres en peinture. Elle avait plaisir à en découvrir de nouveaux lors de certains vernissages ou aux expositions dans lesquelles elle se rendait parfois. Elle aimait arpenter les rues de Notting Hill et voir tous les antiquaires qui s'y trouvaient. Elle passait des heures à discuter, à détailler un objet qui lui plaisait, puis elle se rendait parfois au Churching arms, ce pub fleuri où elle retrouvait sa tante ou quelques connaissances.

    Un jour, un antiquaire, qui l’avait remarquée résistant à l’envie d’acquérir une pâte de verre l'invita à prendre un thé et lui offrit cette pâte de verre prétextant qu’il l’avait dans sa boutique depuis plus de deux ans et qu’il en avait d’autres. Cela lui faisait plaisir de le lui offrir. Elle était confuse mais au-delà de cette attention à son égard, il l'attirait. Elle se sentait bien en présence de cet homme soigné, charmant et discret, au sex’appeal indéniable. Sa voix était belle et grave.

    La journée se terminait et il lui proposa de l'accompagner dans un pub qu'il aimait bien. Elle lui sourit et ils marchèrent en silence jusqu'au pub.

    -Je me prénomme Greg.

    -Enchantée. Birgit.

    Des lampes tamisées rouge et bleu, parfois aux reflets vert et jaune se mêlaient à la lumière dorée et donnait l'impression d'un diamant aux multiples facettes. La plupart des consommateurs étaient des hommes, quelques femmes, habituées elles aussi, les accompagnaient ou restaient entre elles. Ils ne passèrent pas inaperçus quand ils arrivèrent et un des hommes vint les saluer. Il avait déjà étanché sa soif de plusieurs bières et riait beaucoup. Greg, l'antiquaire, prit Birgit pas la main et l'entraîna vers le fond du pub où régnait plus de calme et où personne n'allait. Les Londoniens buvaient au bar ou sortaient juste devant pour rire et échanger des conversations. Ils parlèrent peu. De peinture, d'objets d'art. Il ne lui demanda pas de suite qui elle était ni d'où

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