Sal*pe insatiable

Par Aina Castillo

Cette petite princesse ne sait pas ce qui l'attend.

Mais il pense qu'il sait ce qu'il veut.

A nous, les 2 rois de la nuit.

Et s'il nous veut, il nous aura.

Nous avons prévu cela depuis des mois.

Et cela nous provoque depuis.

Depuis qu’elle est entrée sur notre territoire.

La nouvelle serveuse de notre meilleur club.

Des jambes qui ont pris du sens.

Lèvres en sucre. Yeux de tigresse.

Sourire de succube. Cheveux de nymphe.

Amusant. Liste. Séduisant. Mortel.

C'est difficile de nous impressionner moi et mon frère.

Nous sommes dans ce métier depuis près d'une décennie.

Côte à côte, nous avons élevé le notre.

Et maintenant nous sommes les rois de la nuit.

37 ans, jumelles, séduisantes et riches.

Pas étonnant que Natalia nous veuille.

Et si c'est ce qu’elle veut, l'aura.

Ángel et Dante règlent toujours leurs comptes.

Cette sal*pe insatiable va savoir ce qui est bon.

A nos pieds. Avec notre collier.

Notre petit esclave sexuel.

J'ai d'abord rencontré Angel.

Puis Dante est venu.

Et maintenant je dois affronter les deux.

• Langue: Français
• Éditeur: Aina Castillo
• Date de sortie: 11 mai 2023
• ISBN: 9781667456867

Aperçu du livre

Dédié à Carol et Amy

I

-S'il vous plaît... S'il vous plaît... Donnez-m'en plus... J'en veux plus.

Le bruit du fouet tombant sur la peau se fit entendre. Ça résonnait dans la pièce. Suivi de cela, un long gémissement.

-Tu aimes?

-Oui... Ah oui.

Un autre fouet.

Et autre.

Et un de plus.

Elle haletait, brûlait dans le dos, les fesses et les jambes. Les marques rectangulaires étaient partout. Certains étaient rouge foncé, d'autres à peine roses. C'était pourtant ce qu'elle recherchait. Ce qu'il aimait tant. C'était quelque chose dont il ne se lassait jamais.

Il la regarda debout, attachée à cette croix de Saint-André, les poignets et les chevilles liés avec une corde de chanvre. Grâce au toucher, il put se rendre compte de l'irritation qu'il avait. Pendant un moment, il pensa à s'arrêter mais elle ne mentionna même pas le mot de sécurité. Il étais donc sûr qu'il aimait ça.

Les cheveux noirs tombaient sur les épaules moites, les yeux larmoyants, le front nacré. Cette image d'excitation et d'agitation était quelque chose qu'il aimait voir en elle, même s'ils ne s'étaient rencontrés que quelques fois.

Il tint un instant le fouet à neuf queues. Les épaisses lanières de cuir pendaient dans les airs alors qu'il continuait à la regarder de cette perspective masculine dominante.

Finalement, il fut décidé de l'approcher. Il tendit la main et lui caressa le menton. Il se concentra sur ces grands yeux noirs aux longs cils. Il regarda ses lèvres épaisses pendant un moment et ne résista plus. Il s'approcha pour l'embrasser passionnément. Elle savourait cette bouche sucrée, comme du sucre, avec ce soupçon métallique de sang qui coulait d'elle car, en le faisant auparavant, il la mordait, la faisant saigner un peu.

Elle lui souriait, lui souriait comme la pute qui aime la douleur et ce genre de plaisir. Immédiatement, il lui donna une forte gifle. Elle ouvrit la bouche pour laisser échapper un gémissement de plaisir.

Une fois la douleur passée, il baissa une de ses mains. Doux, lent, il se dirigea vers sa chatte. Il a placé quelques doigts entre ses lèvres et a commencé à les caresser doucement. Puis il a fait plus difficile à chaque fois. Après avoir fini de se tremper dans le jus, elle serra un peu son clitoris. Ceci, bien sûr, provoqua une série de gémissements et de cris de sa part.

Lorsqu'il la trouva suffisamment humide, il tapota sa chatte exquise plusieurs fois.

Cet homme vêtu de noir, avec ses cheveux courts coupés bas, avec ses yeux verts brûlants. Avec une musculature prononcée même avec les vêtements qu'il portait. Il a soudainement laissé tomber le fouet et l'a décompressé. Il avait trop envie de l'avoir pour lui, de la baiser sauvagement, passionnément.

-Rouge.

Il s'arrêta net.

-Qu'as tu dis?

-Rouge. -Elle a répondu.

L'homme sortit de sa transe et elle aussi.

-Je t'ai dit que je ne voulais que la fessée. Rien de plus. Pour changer, faites la sourde oreille.

Il était perplexe, voire bouleversé.

-J'ai pensé que...

-Tu as mal pensé. Détache moi

Elle a attendu un peu plus longtemps jusqu'à ce qu'elle soit libérée des cordes autour de ses poignets et de ses chevilles. Il réussit à se lever et marcha pour aller se changer.

-Tu es sûre?

Il n'a pas répondu.

Il a commencé à s'habiller. Une robe noire, une veste en jean, des chaussures Adidas décontractées. Elle se regarda dans le miroir, arrangea ses cheveux, les peigna. Elle a mis un peu de maquillage sur ses yeux car elle les considérait comme la meilleure caractéristique de son visage même si elle savait très bien qu'elle était une femme belle et exotiquement belle.

Il se dirigea vers la porte comme si de rien n'était, avec une tranquillité troublante pour celui qui s'était cassé la peau quelques minutes auparavant.

-Tu pars sérieusement ?

- Est-ce que vous ne le voyez pas?

Il tourna la poignée de la porte et la referma derrière lui. Il traversa le long couloir et descendit les escaliers. Il était sûr de la suivre dans l'ascenseur, donc elle ne voulait pas lui donner la chance que cela se produise.

Après avoir descendu les six étages, Natalia arriva à la réception déserte. Le gardien de but s'est endormi en regardant un match de football répété, alors elle n'a même pas pris la peine de le réveiller.

Il marcha doucement jusqu'à ce qu'il entende le bruit de l'ascenseur qui était sur le point d'atteindre le rez-de-chaussée. Il poussa la porte vitrée et fit quelques sauts rapides jusqu'à ce qu'il se mêle à la foule.

Quand il respira de soulagement, il sentit la délicieuse brûlure des blessures qui lui avaient été faites quelques minutes auparavant. Au moins, il aurait la mémoire pendant quelques jours.

La vérité est qu'il a regretté que la session se termine là. Il s'avère que lorsqu'elle ressent le besoin d'être humiliée et traitée comme un morceau de viande, elle appelle n'importe lequel de ses amants occasionnels pour lui donner une petite punition.

Celui-ci en particulier, elle l'a rencontré lors d'une réunion BDSM. Les gens étaient dans le club, souriant, s'amusant, et les deux ont échangé quelques regards intenses. Natalia n'a eu aucun problème à prendre l'initiative, mais cette fois, elle voulait savoir si cet homme blanc, grand et mince, -mais trapu-, oserait vraiment lui parler.

La vérité est qu'après quelques verres, ils étaient assis très près l'un de l'autre au bar. Même les membres du club leur ont dit au revoir et les ont laissés là, parlant comme si les autres n'existaient pas.

Plus tard, ils sont allés à son appartement car Natalia avait cette politique qui l'oblige à être distante avec les étrangers, surtout quand c'est juste pour une nuit de plaisir. Alors ils entrèrent dans l'endroit et il la prit immédiatement par la taille et l'embrassa presque désespérément. Ses lèvres avaient un goût de graisse et de luxure.

-Je suis soumis.

-Je pense que tu sais déjà ce que je suis.

Elle sourit malicieusement et se laissa tomber dans ses bras. Bien sûr, cela signifiait qu'ils mangeraient comme deux personnes affamées. Il lui a assuré une nuit intense, très intense, pleine de morsures, de fessées et de fouetter. Natalia était plus qu'heureuse.

Le temps a passé et les deux étaient considérés comme un couple récurrent. Ils sont passés du simple fait d'être au lit à partager des déjeuners et des sorties occasionnelles qui se sont terminées par un peu de sexe oral dans la voiture.

Pour Natalia, c'était juste s'amuser, la vérité était qu'il ne se souciait pas beaucoup de cette relation, en fait il était réticent à avoir quelque chose de sérieux... La même chose ne s'est pas produite avec lui.

Cela, bien sûr, était suffisant pour quelques combats et un échange de mots bruyant. Encore une fois, elle était absente, indifférente à ces demandes.

-Je t'ai précisé ce que je voulais. Je n'ai jamais joué avec toi. C'est vous qui avez mis ce conte de fées dans votre tête.

Il a finalement dû céder. Natalia faisait partie de ces femmes modernes qui adoraient la liberté d'être célibataire, la spontanéité et la sensualité.

Après avoir été absent pendant un certain temps, son vice était plus fort qu'il ne le pensait. Elle était comme cette drogue qui lui causait de forts épisodes de sevrage si elle n'était pas là, alors il ne l'a approchée à nouveau qu'à la condition qu'ils fassent juste l'amour, autre chose, c'était impensable.

La dynamique a semblé fonctionner pendant un moment. Natalia avait un Dominant occasionnel qui la baisait ou la torturait quand il le voulait, il était avec la fille avec qui il voulait être. C'était une relation gagnant-gagnant.

Cependant, les choses ont commencé à devenir incontrôlables. Il lui a fait des insinuations et elle n'a regardé que sur les côtés, encore une fois cette chanson déjà rayée.

Bien qu'elle veuille s'éloigner de lui,