Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)
Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)
Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)
Livre électronique234 pages3 heures

Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Lorsque les victimes d’un tueur en série sont retrouvées mortes après avoir reçu une injection d’un nouveau médicament, Morgan Stark, un brillant médecin devenu agent du FBI, est convoqué. Face à l’abondance d’hypothèses sur le mobile et le meurtre, Morgan est peut-être le seul à pouvoir se frayer un chemin parmi les possibilités médicales afin de pénétrer dans l’esprit du tueur. Mais y arrivera-t-il trop tard ?

« Un livre brillant. Je n’ai pas pu le poser et je n’ai jamais deviné qui était le meurtrier ! »
Critique de lecteur pour OBSÉDÉ PAR LE MEURTRE

TROP LOIN est le troisième tome d’une nouvelle série de Rylie Dark, auteur de romans policiers à succès acclamés par la critique, qui débute avec TROP TARD (livre 1).

Morgan Stark est un chirurgien renommé, encensé par ses collègues pour ses talents de diagnosticien. Mais lorsque son interne, son poulain et ami proche, est assassiné, Morgan se sent tenu d’aider le FBI à déchiffrer les indices médicaux et à traduire le tueur en justice.

L’agente spéciale du FBI Quinn Carter, 28 ans, une étoile montante à l’Unité d’analyse comportementale, également estimée par ses collègues pour son intelligence et sa détermination, n’a pas l’habitude de se tourner vers un médecin pour l’aider à résoudre des crimes. Toutefois ce partenariat improbable pourrait bien les surprendre tous les deux.

Morgan et Quinn se heurtent au mobile de ce tueur erratique. Pourquoi utiliser un médicament qui sauve les gens pour les tuer ? Le tueur serait-il malade lui-même ? Des entreprises pharmaceutiques concurrentes pourraient-elles être impliquées ?

Mais Morgan et Quinn pensent que le motif est plus primaire.

Et que ce tueur, s’il n’est pas arrêté, ne tardera pas à frapper à nouveau.

Jeu du chat et de la souris comportant des rebondissements bouleversants et un suspense haletant, la série policière MORGAN STARK offre une nouvelle tournure au genre en présentant deux brillants protagonistes dont vous tomberez amoureux et qui vous feront tourner les pages jusque tard dans la nuit.

Les prochains livres de la série seront bientôt disponibles.

« J’ai adoré ce thriller, je l’ai lu d’une traite. Plein de rebondissements, et je n’ai pas du tout deviné qui était le coupable… J’ai déjà précommandé le deuxième ! »
Critique de lecteur pour OBSÉDÉ PAR LE MEURTRE

« Ce livre démarre sur les chapeaux de roue… Une excellente lecture, et j’ai hâte de lire le prochain ! »
Critique de lecteur pour REGARDEZ-LA FUIR

« Un livre fantastique ! J’ai eu du mal à le lâcher. J’ai hâte de voir ce qui va se passer ensuite ! »
Critique de lecteur pour REGARDEZ-LA FUIR

« Les rebondissements n’ont pas cessé. Je suis impatient de lire le prochain livre ! »
Critique de lecteur pour REGARDEZ-LA FUIR

« À lire absolument si vous aimez les histoires pleines d’action avec de bonnes intrigues ! »
Critique de lecteur pour REGARDEZ-LA FUIR

« J’aime beaucoup cet auteur et cette série démarre sur les chapeaux de roue. Elle vous fera tourner les pages jusqu’à la fin et vous en voudrez encore plus. »
Critique de lecteur pour REGARDEZ-LA FUIR

« Je n’ai pas les mots pour qualifier cet auteur ! Que diriez-vous de “hors du monde” ? Cet auteur va aller loin ! »
Critique de lecteur pour OBSÉDÉ PAR LE MEURTRE

« J’ai vraiment apprécié ce livre… Les personnages étaient vivants et les rebondissements géniaux. Vous ne le lâcherez pas avant la fin et il vous laissera sur votre faim. »
Critique de lecteur pour SANS ISSUE

« C’est un auteur que je recommande vivement. Ses livres vous donneront envie d’en avoir plus. »
Critique de lecteur pour SANS ISSUE
LangueFrançais
ÉditeurRylie Dark
Date de sortie7 sept. 2023
ISBN9781094357348
Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)

En savoir plus sur Rylie Dark

Auteurs associés

Lié à Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)

Titres dans cette série (2)

Voir plus

Livres électroniques liés

Mystère pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Trop loin (Un thriller Morgan Stark du FBI – Livre 3) - Rylie Dark

    cover.jpg

    T R O P   L O I N

    UN THRILLER MORGAN STARK DU FBI – LIVRE 3

    R y l i e   D a r k

    Rylie Dark

    La jeune auteure Rylie Dark créatrice de la série de THRILLERS A SUSPENSE DE SADIE PRICE FBI, comprenant six tomes (pour l’instant); de la série de THRILLERS A SUSPENSE MIA NORTH FBI, comprenant six tomes (pour l’instant); de la série de THRILLERS A SUSPENSE CARLY SEE FBI, comprenant six tomes (pour l’instant); et de la série de THRILLERS A SUSPENSE MORGAN STARK FBI, comprenant cinq tomes (pour l’instant).

    Une lectrice avide et férue incontestée de mystères et thrillers, Rylie sera ravie de lire vos commentaires, alors n’hésitez pas à visiter www.ryliedark.com pour en apprendre davantage et rester en contact.

    Copyright © 2022 par Rylie Dark. Tous droits réservés. À l’exclusion de ce qui est autorisé par l’U.S. Copyright Act de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous toute forme que ce soit ou par aucun moyen, ni conservée dans une base de données ou un système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre numérique est prévu uniquement pour votre plaisir personnel. Ce livre numérique ne peut pas être revendu ou offert à d’autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec quelqu’un d’autre, veuillez acheter un exemplaire supplémentaire pour chaque destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou qu’il n’a pas été acheté uniquement pour votre propre usage, alors veuillez le rendre et acheter votre propre exemplaire. Merci de respecter le dur labeur de cet auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, personnages, entreprises, organismes, lieux, événements et incidents sont tous le produit de l’imagination de l’auteur et sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, n’est que pure coïncidence. Image de couverture : Copyright Raggedstone, utilisée sous licence à partir de Shutterstock.com.

    LIVRES PAR RYLIE DARK

    UN THRILLER MORGAN STARK DU FBI

    TROP TARD (Livre #1)

    TROP PRÈS (Livre #2)

    TROP LOIN (Livre #3)

    UN THRILLER A SUSPENSE DE L’AGENT DU FBI CARLY SEE

    SANS ISSUE (Livre #1)

    SANS RETOUR (Livre #2)

    IMPOSSIBLE DE RENTRER (Livre #3)

    UN THRILLER À SUSPENSE DE MIA NORTH DU FBI

    REGARDEZ-LA FUIR (Livre #1)

    REGARDEZ-LA SE CACHER (Livre #2)

    REGARDEZ-LA HURLER (Livre #3)

    REGARDEZ-LA DISPARAITRE (Livre #4)

    UN THRILLER À SUSPENSE DE SADIE PRICE

    OBSÉDÉ PAR LE MEURTRE (Livre#1)

    OBSÉDÉ PAR LA RAGE (Livre #2)

    OBSÉDÉ PAR LUI (Livre #3)

    CONTENU

    PROLOGUE

    CHAPITRE UN

    CHAPITRE DEUX

    CHAPITRE TROIS

    CHAPITRE QUATRE

    CHAPITRE CINQ

    CHAPITRE SIX

    CHAPITRE SEPT

    CHAPITRE HUIT

    CHAPITRE NEUF

    CHAPITRE DIX

    CHAPITRE ONZE

    CHAPITRE DOUZE

    CHAPITRE TREIZE

    CHAPITRE QUATORZE

    CHAPITRE QUINZE

    CHAPITRE SEIZE

    CHAPITRE DIX-SEPT

    CHAPITRE DIX-HUIT

    CHAPITRE DIX-NEUF

    CHAPITRE VINGT

    CHAPITRE VINGT ET UN

    CHAPITRE VINGT-DEUX

    CHAPITRE VINGT-TROIS

    CHAPITRE VINGT-QUATRE

    CHAPITRE VINGT-CINQ

    CHAPITRE VINGT-SIX

    CHAPITRE VINGT-SEPT

    CHAPITRE VINGT-HUIT

    CHAPITRE VINGT-NEUF

    ÉPILOGUE

    PROLOGUE

    Beth Schultz ferma les yeux et pencha un instant la tête en arrière. Elle essaya de rassembler l’énergie nécessaire pour sortir de la voiture et entrer dans la maison. Cela avait été une très, très longue journée. HepataNix était sorti de sa phase d’essai. Il était prêt à être commercialisé, en stock dans l’entrepôt. Ils avaient déjà diffusé des publicités sur certains marchés. Et demain, les représentants pharmaceutiques de SowerMed se chargeraient de rencontrer leurs premiers clients.

    Coordonner les efforts de chacun et s’assurer que les échantillons et le matériel promotionnel étaient correctement distribués lui avaient demandé bien plus d’efforts que l’organisation de son mariage douze ans plus tôt. Et Beth espérait que la campagne publicitaire pour HepataNix serait bien plus réussie.

    Elle pouffa de rire. Ce ne serait pas vraiment difficile.

    Elle ferma finalement la porte du garage et sortit de la voiture, accablée de fatigue. Elle jeta un coup d’œil à sa mallette d’échantillons, mais décida de la laisser sur le siège passager par sécurité. Elle n’en aurait pas besoin. Beth souhaitait simplement rentrer chez elle, se coucher, se lever le lendemain et tout recommencer. Ce serait une chose de moins à laquelle penser demain matin. La maison était équipée d’un système de sécurité et la mallette elle-même était verrouillée. De plus, qui voudrait voler un médicament contre le cancer ? Sa valeur marchande n’était pas élevée, elle était même pratiquement nulle. En revanche, pour ceux qui avait besoin du médicament, elle était inestimable. Mais ces personnes n’étaient pas si faciles à trouver.

    Elle s’étira et jeta un coup d’œil à sa montre. Il était neuf heures passées. Heureusement, Noah et Emma étaient chez leur père ce soir, elle n’avait pas dû se dépêcher de rentrer à la maison. Elle avait pu prendre son temps, et elle se sentait parfaitement préparée pour le lendemain. Demain. Elle s’était abstenue d’envoyer un texto à son ex pour lui rappeler de préparer les repas des enfants pour le camp d’été. Parfois, le père des enfants la trouvait trop intrusive lorsqu’elle voulait simplement se rendre utile.

    Tant pis.

    Elle entra dans la maison, tapa son code sur le clavier du système de sécurité près de la porte, puis jeta ses clés et son badge dans le plateau qui se trouvait sur les étagères du vestiaire. Elle enleva ses chaussures et réinitialisa le système. Ou plutôt, elle tenta de le réinitialiser. Elle appuya sur les touches, mais rien ne se produisit. Aucun signal sonore. Pas de voyant vert clignotant trois fois pour indiquer que le système était armé.

    Elle avait peut-être appuyé sur les mauvaises touches. Elle fronça les sourcils et recommença en étant beaucoup plus attentive.

    Sans succès. Le clavier restait éteint. Habituellement, les touches étaient légèrement éclairées pour faciliter la saisie du code dans l’obscurité.

    Quelque chose n’allait pas. Elle entra dans la cuisine et alluma la lumière pour s’assurer que la maison était alimentée. Il n’y avait aucun problème de ce côté-là. Elle regarda autour d’elle, tentant de voir si quelque chose n’était pas à sa place.

    Puis un léger souffle lui caressa la joue.

    Quelque chose ne tournait définitivement pas rond. Elle s’avança un peu plus loin dans la maison puis s’immobilisa. Les portes coulissantes en verre de la cuisine qui donnaient sur la cour arrière étaient ouvertes. Ce n’était pas du tout un oubli de sa part. Elle s’assurait toujours que la maison était bien verrouillée avant de partir. De plus, le système de sécurité l’aurait alertée si elle avait laissé une porte ouverte. Pourquoi n’avait-elle reçu aucune notification ?

    Elle revint rapidement sur ses pas, attrapa son téléphone portable et composa le 911.

    — 911. Quelle est votre urgence ? demanda une voix féminine.

    — Je viens juste de rentrer. Quelque chose ne va pas avec mon système de sécurité et la porte arrière de ma maison est ouverte, chuchota-t-elle dans le téléphone en saisissant ses clés et son sac à main. Je ne l’ai pas laissée comme ça ce matin.

    — Madame, je vous envoie la police immédiatement. Pouvez-vous vous mettre en sécurité en attendant qu’ils arrivent ? demanda l’opératrice.

    Où pouvait-elle aller ? Bien sûr. Sa voiture était dans le garage. Elle irait chez son ex. Sa maison n’était qu’à huit kilomètres. Ils avaient voulu faciliter les choses avec les enfants, et il avait emménagé à proximité.

    — Oui. Je vais aller chez un ami qui habite près d’ici.

    Beth n’avait pas envie d’expliquer toute l’histoire avec son ex-mari.

    — Parfait. Je demande à la police de vous appeler dès qu’elle arrive, dans environ six minutes, normalement.

    — D’accord. Merci. Bonne…

    L’opératrice l’interrompit :

    — Je resterai au téléphone avec vous jusqu’à ce que la police arrive.

    — Ce n’est pas nécessaire. Je pars maintenant.

    C’était déjà assez difficile de jongler avec ses clés, ses chaussures et son sac à main sans essayer de parler au téléphone en même temps.

    — Je préfère rester avec vous en ligne, madame. Activez simplement le mode haut-parleur et mettez votre téléphone dans votre poche. Vous n’avez pas besoin de discuter avec moi. Je veux juste être là au cas où vous en auriez besoin.

    C’était rassurant.

    — D’accord.

    Beth laissa tomber le téléphone dans son sac à main et ouvrit la porte du garage. Elle hésita une seconde. Dans le noir, tout paraissait menaçant. Le râteau qu’elle avait laissé contre le mur projetait de longues ombres sur le sol qui ressemblaient à des griffes. Elle secoua la tête et se pressa de rentrer dans sa Lexus, puis elle verrouilla la porte dès qu’elle fut à l’intérieur.

    Elle souffla. Elle était en sécurité à présent. Ce n’était probablement rien. Elle avait certainement réagi de façon excessive. Son ex était peut-être passé avec les enfants pour prendre quelque chose et il avait laissé les portes ouvertes. C’était bien son style. Toujours aussi négligent. Elle n’hésiterait pas à le lui rappeler quand elle se retrouverait sur le pas de sa porte au milieu de la nuit pour attendre les flics.

    Elle se tourna légèrement pour mettre sa ceinture de sécurité et constata que sa mallette d’échantillons – aussi sécurisée que sa propre maison – était ouverte, son contenu éparpillé sur le siège.

    Bon sang !

    Elle examina les portières. Quelqu’un avait fracturé les serrures. Mais que s’était-il passé ?

    — Bonjour, Beth.

    Une voix profonde et masculine surgit du siège arrière.

    Elle regarda dans le rétroviseur, effrayée. Un homme portant un masque de ski noir était assis sur son siège arrière. Comment était-il arrivé là ? Elle se rappela subitement le système de sécurité désactivé et la porte arrière ouverte. Son ex n’avait pas été négligent, elle n’avait pas été distraite. C’était cet homme le responsable, et il avait été efficace. Mais pourquoi ? Que se passait-il ?

    — Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? demanda-t-elle, la voix haletante.

    — Est-ce que je t’ai fait peur ?

    Il pencha la tête sur le côté comme s’il était réellement intéressé par sa réponse, mais son ton était moqueur.

    Elle hocha la tête, la bouche sèche.

    — Oui. Vous m’avez fait peur. Si c’est ce que vous vouliez, c’est réussi. Vous pouvez partir maintenant, dit-elle, essayant de paraître plus calme qu’elle ne l’était.

    Elle crispa ses mains sur le volant pour essayer de contrôler leur tremblement.

    — Ça craint, n’est-ce pas ? C’est terrible de savoir que quelque chose d’horrible arrive et que vous ne pouvez rien faire pour l’arrêter. C’est encore pire quand vous savez que quelqu’un d’autre pourrait être capable de l’arrêter, mais qu’il ne le fera pas. Vous vous sentez tellement impuissant, abandonné. Peut-être même un peu en colère.

    Il secoua la tête.

    Soudain, Beth attrapa la poignée de la portière pour sortir du véhicule, mais l’homme l’attrapa par les cheveux et la plaqua contre le siège.

    — Non, Beth. Tu vas rester ici avec moi.

    Elle se débattit. Elle devait s’échapper. Elle ne connaissait pas cet homme et ses intentions.

    — La police est en route. Ils vous arrêteront, lança Beth, espérant que cette information le ferait fuir.

    Il rit.

    — Les flics n’arriveront pas à temps pour m’arrêter.

    Il brandit une aiguille hypodermique et la planta dans son cou.

    Dans son sac à main, elle pouvait entendre l’opératrice du 911.

    — Madame ! Que se passe-t-il ? Est-ce que ça va ?

    — À l’aide ! S’il vous plaît, envoyez les secours !

    Une douleur aiguë se propagea de son cou à son épaule et son bras. Elle lutta pour repousser la main de son agresseur, mais il la maintenait fermement en place contre l’appui-tête à l’aide de son autre bras. Beth pouvait à peine respirer.

    — Laissez-moi ! cria-t-elle.

    Que faisait la police ? Pourquoi n’était-elle pas encore arrivée ?

    — La police sera là dans quatre minutes. Tenez le coup ! Ils arrivent !

    L’opératrice du 911 paraissait aussi désespérée que Beth l’était.

    L’homme ne dit rien et enfonça vigoureusement le piston de l’aiguille hypodermique. Beth ressentit une brûlure intense. La douleur se propagea de son cou à son épaule et le long de son bras. Elle avait l’impression d’être en feu. Elle hurla et tenta de se débattre, mais ses mouvements ralentirent. Même ses cris devinrent plus faibles.

    — Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

    Sa voix était presque un murmure.

    Elle frappa l’avant-bras qui la maintenait en place avec ses poings.

    Elle respirait de plus en plus difficilement. Sa peau était en feu. Pas seulement son bras, mais tout son corps. L’intérieur de sa bouche et de son nez piquait et brûlait.

    — Pourquoi ? chuchota-t-elle.

    L’homme lui comprima davantage la gorge en guise de réponse.

    Elle crut entendre des sirènes au loin, mais tout devint noir autour d’elle.

    CHAPITRE UN

    Le docteur Morgan Stark se frotta le visage et grimaça. Il avait l’impression d’avoir du sable dans les yeux. Il se redressa sur sa chaise, s’étira et constata que la lumière de jour filtrait par les fenêtres de son appartement.

    C’était le matin et il n’était toujours pas allé se coucher. Il était resté devant l’ordinateur toute la nuit. Mais ce n’était pas la première fois que cela arrivait.

    Le dossier de sa sœur disparue il y avait quatorze ans l’obnubilait. Il avait eu l’occasion de le consulter, et il avait passé au peigne fin les rapports d’enquête et médico-légaux, à la recherche d’un indice – n’importe quoi – qui l’aiderait à rouvrir le dossier ou qui orienterait sa propre enquête.

    Morgan n’avait jamais eu connaissance de la plupart des informations contenues dans ces rapports. Il était encore jeune à l’époque, il avait à peine dix-huit ans. Il était rentré à la maison quand il avait appris la disparition de sa sœur, mais il n’avait aucune expérience avec les forces de l’ordre et ne savait pas quelles questions poser.

    Il n’en savait pas beaucoup plus maintenant.

    Après sa dernière enquête du FBI, Morgan avait demandé à Danielle Hernandez, l’agent spécial qui l’avait recruté comme consultant dans deux affaires comportant des aspects médicaux, de lui obtenir le dossier. Elle l’avait fait. Un peu à contrecœur, mais elle l’avait quand même fait. C’était en parcourant les clichés du contenu du sac à dos de Fiona que Morgan avait remarqué une photo. On y voyait une fille qui ressemblait beaucoup à sa sœur, mais ce n’était pas elle. Il y avait également une date sur la photo et elle était postérieure à la disparition de Fiona d’une année entière. Cela n’avait aucun sens.

    Puis il s’était plongé dans l’inconnu, et avait découvert les nombreuses enquêtes sur des enlèvements qui avaient mal tourné.

    Que devait-il faire d’autre de toute façon ? Il avait été suspendu de l’hôpital où il avait travaillé la majeure partie de sa vie professionnelle. C’était sa faute. Il connaissait les règles et leur importance, mais il les avait tout de même transgressées. Il avait toujours assumé sa décision. Il avait pu arrêter un tueur en série en enfreignant le règlement. Il y avait différentes façons de sauver des vies, et c’en était une.

    Morgan savait également que l’hôpital ne pouvait pas laisser ces violations de la vie privée des patients impunies. Mais heureusement, il n’avait reçu qu’une suspension de six mois.

    Il ressentit un brusque mal de tête et se pinça l’arête du nez. Il n’était pas au mieux de sa forme pour le moment.

    Six mois. Il devrait tenir six mois. Ce n’était que la deuxième semaine, et il passait déjà des nuits blanches à la recherche d’affaires similaires à celle de sa sœur.

    Il ne s’était pas attendu à en découvrir autant. Beaucoup trop de filles de seize ans avaient disparu. Beaucoup trop d’entre elles étaient blanches et avaient les cheveux noirs avec une raie sur le côté. Alors

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1