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Une question d’éthique: Roman
Une question d’éthique: Roman
Une question d’éthique: Roman
Livre électronique63 pages48 minutes

Une question d’éthique: Roman

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À propos de ce livre électronique

Lambert, un privé, est engagé par un huissier de justice pour retrouver sa femme disparue.
L’enquête paraît banale au départ mais elle réserve en fait un certain nombre de surprises, des personnages étonnants et des situations cocasses.
Le récit est à la première personne et le narrateur n’hésite pas à s’adresser au lecteur.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1972 à Versailles, J. Carreras a passé toute sa jeunesse à Guyancourt puis a vécu à Champigny sur Marne, Eaubonne et Joinville le Pont. Il a fait toute sa carrière dans l’éducation sociale et aujourd’hui, il se consacre à l’écriture.
LangueFrançais
Date de sortie27 mai 2020
ISBN9791037707581
Une question d’éthique: Roman

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    Aperçu du livre

    Une question d’éthique - J. Carreras

    Une disparition intrigante

    Ça lansquine sévère sur Montreuil, on y voit pas à plus de dix mètres. Je sors de ma caisse et j’ouvre mon parapluie. Je me suis garé devant un rade qui a l’air plutôt glauque. Tant pis, je rentre quand même, je n’ai pas envie de marcher sous la flotte pour en trouver un plus clean.

    En effet, c’est bien crade, on est pas chez la Fée du logis. D’ailleurs, la taulière n’a rien d’une fée tout court.

    Les cheveux décolorés à l’eau oxygénée, un maquillage outrancier et un décolleté plus que provocant, elle a tout pour me plaire Miss Vulgarité…

    « Qu’est-ce que j’vous sers ? »

    Elle me demande ça en me décochant un regard salace.

    Je commande un jus. Pendant qu’elle m’allume, je jette un regard autour de moi.

    Un écran de télé fixé au mur diffuse une chaîne d’infos en continu.

    Deux débris, vissés au comptoir, sirotent leur bock en préparant leurs paris au PMU.

    Accrochée au mur derrière le comptoir, une ancienne couverture jaunie par le temps de Détective affiche la photo d’un caniche avec des crocs énormes.

    Une femme d’une cinquantaine d’années passablement alcoolisée assise à une table commande un autre verre de rosé.

    La blondasse me lâche :

    « Un homme qui boit, c’est déjà pas beau, mais alors une femme… »

    Elle me gonfle la pouffiasse, je rétorque avec un grand sourire :

    « Et ceux qui les servent ? »

    À voir sa tête, elle n’apprécie pas.

    Je bois rapidement le café ou plus exactement le jus de chaussette qu’elle me sert dans une tasse à la propreté douteuse, je cigle et je sors du taudis. La pluie a cessé de tomber.

    Je reprends la route en direction de Paris, il faut que je retrouve une femme rapidement. C’est la mission pour laquelle son mari, un huissier de justice qui vit dans le VIIIème arrondissement de la capitale, m’a engagé.

    Elle a disparu depuis deux jours avec une valise, sans la moindre explication.

    Lui m’assure que leur couple ne battait pas de l’aile, ce qui l’inquiète d’autant plus. Il a fait le tour de tous leurs amis sans succès. Elle a laissé son portable sur la table du salon, et donc, elle n’est pas a priori traçable.

    Pour résumer, je suis à la recherche d’une femme qui a disparu mystérieusement sans laisser le moindre indice, et qui ne souhaite pas être jointe, intéressant non ?

    Je n’ai pas les moyens dont dispose la police, mais je ne pars pas vaincu pour autant. J’ai d’autres atouts, et il y a toujours un élément qui permet de trouver le fil qui mène jusqu’à la résolution d’une enquête. Reste à dénicher le bout du fil.

    Pour commencer, je me rends au domicile des Grégoire, c’est leur blase. J’ai récupéré les clés auprès du mari, je veux être seul pour faire mon inspection.

    J’arrive enfin à leur domicile, un appart' Haussmannien de 150 mètres carrés. Je rentre. Tout y est impeccablement rangé, la maîtresse des lieux ne travaille pas, elle a du temps pour y veiller. C’est également le signe d’un esprit bien organisé.

    Plusieurs photos du couple sont disposées dans la pièce.

    Lui est grand, mince, les cheveux poivre et sel ; elle mesure une tête de moins que lui, elle est blonde, fine et élancée. Cette femme a de la classe. Elle semble plus jeune que lui d’une bonne dizaine d’années. J’enregistre un de ces portraits dans mon smartphone.

    Le sien est toujours sur la table du salon avec le chargeur. Je l’allume mais je tombe sur la demande de code pour le déverrouiller.

    J’appelle Grégoire.

    « Monsieur Grégoire, c’est Lambert.

    Ah, Monsieur Lambert ! Vous avez du nouveau ?

    Pas encore, je viens d’arriver chez vous. Vous avez le code du smartphone de votre épouse ?

    Hélas non, Nathalie a toujours conservé cet espace d’intimité.

    C’est assez courant ; je prends l’appareil, je vais le faire examiner. Je vous rappelle dès que j’ai des infos.

    Très bien faites pour le

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