Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Âmes Perdues
Âmes Perdues
Âmes Perdues
Livre électronique89 pages1 heure

Âmes Perdues

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Âmes Perdues est une série de nouvelles mettant en scène un groupe d’amis et une maison à l’histoire aussi intrigante que sanglante. Le premier volume suit ces amis dans deux de leurs mésaventures.

Traquée

Une soirée pyjama tourne au cauchemar quand Brooke Robertson réalise qu’elle est poursuivie par un esprit maléfique.

Sept minutes en Enfer

Un jeu entre amis dégénère lorsque le passé revient les hanter.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie8 mars 2021
ISBN9781071591598
Âmes Perdues

Lié à Âmes Perdues

Livres électroniques liés

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Âmes Perdues

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Âmes Perdues - Daniele Lanzarotta

    Âmes Perdues

    VOLUME I

    Daniele Lanzarotta

    Seconde édition

    Copyright © 2018 Daniele Lanzarotta

    Tous droits réservés.

    ––––––––

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, y compris par photocopie, enregistrement ou autres méthodes électroniques ou mécaniques, sans l'autorisation écrite préalable de l'autrice, à l'exception de l'utilisation de brèves citations figurant dans des critiques de livres.

    Écrit par Daniele Lanzarotta

    Traduit par Julie Loison

    Dessin de couverture © Krys Janae

    DÉDICACE

    À tous les lecteurs qui adorent une bonne histoire... d’horreur terrifiante.

    ÂMES PERDUES

    PREMIÈRE PARTIE : TRAQUÉE

    CHAPITRE UN

    BROOKE

    Je n’arrive toujours pas à croire que je me trouve dans cette chambre. Je me mets à enrouler une mèche de cheveux autour de mon doigt tout en regardant les trois impacts de balle dans le mur, près de la porte du placard. Je laisse mes pensées vagabonder quelques secondes, observant la pièce qui m’entoure. Les murs sont recouverts d’un papier peint fleuri qui a jauni au fil des années. En fait, lorsqu’on se trouve dans cette chambre, on a un peu l’impression d’avoir remonté le temps et atterri dans les années 70. Un bruit de pas me tire soudain de ma rêverie. Je me retourne précipitamment et découvre l’agent immobilier à la porte, le nez sur son téléphone.

    — C’est dans cette pièce que ça s’est passé ?

    Elle relève brusquement la tête. Je suis surprise qu’elle ait entendu ma question.

    — Oui ! répond-elle d’un ton enjoué avant de retourner à son téléphone. Puis elle lève à nouveau les yeux vers moi, m’accordant brièvement son attention le temps d’ajouter :

    — Désolée. Il faut que je parle à tes parents. Je serai en bas si tu as besoin de quelque chose.

    Les propriétaires actuels louent cette maison à des touristes depuis si longtemps qu’ils n’ont même pas pris la peine de changer le papier peint. Mais d’après l’agent immobilier, le fait d’avoir laissé la maison dans son jus a en réalité attiré l’attention des médias, ce qui a aidé à trouver de potentiels acheteurs. Elle a même ajouté que cela faisait partie de son charme. Ça, c’est elle qui le dit.

    À la seconde où elle sort de la pièce, l’atmosphère me semble devenir pesante... à moins que ce ne soit mon imagination qui me joue des tours. Bien qu’il n’y ait aucun signe de quoi que ce soit de bizarre (du moins, bizarre dans le sens de « surnaturel »), le simple fait de me trouver dans cette chambre me donne la chair de poule. Je regarde à nouveau les trois impacts de balle sur le mur, mais ce n’est que lorsque je lève les yeux vers le ventilateur au plafond suspendu par des fils que je sens mon pouls s’accélérer. Je me souviens avoir lu que le père et le fils avaient été abattus, tandis que la mère s’était pendue.

    Que quelqu’un puisse vouloir acheter cet endroit me dépasse. Et que ce quelqu’un puisse être mes parents, alors là, c’est carrément hallucinant !

    Alors que je regarde fixement le ventilateur au-dessus de moi, j’entends le plancher craquer. Surprise, je sursaute et tourne la tête.

    Rhys, mon frère jumeau, éclate de rire. Bon sang, on a beau avoir seize ans, il se comporte la plupart du temps comme s’il en avait six.

    — Sérieusement ? raille-t-il.

    Je lève les yeux au ciel et sors de la chambre pour regagner le couloir. Il me suit.

    — Où sont maman et papa ?

    — À la cave, répond-il, riant toujours. Mais on sait tous les deux que tu préférerais mourir que d’y descendre.

    — Ha ha, lui dis-je d’un ton sarcastique en descendant l’escalier. J’entre dans le salon où je retrouve mes parents, remontés de la cave.

    — Alors, qu’en pensez-vous ? demande l’agent immobilier.

    Maman et papa échangent un regard, puis maman dit :

    — Je ne sais pas. Nous n’avons pas un gros budget et le prix est vraiment inespéré pour une maison de cette taille, mais étant donné son état...

    L’agent immobilier l’interrompt d’un geste.

    — Le propriétaire actuel est prêt à payer le rafraîchissement de la chambre dans laquelle a eu lieu l’incident. Et le reste des meubles aura disparu avant même que vous n’ayez signé les papiers.

    Rhys me donne une petite tape sur l’épaule.

    — Est-ce que ça ne serait pas génial, Brooke ? Ça pourrait être ta chambre. Tu étais justement en train de me dire à quel point elle te plaisait.

    — La ferme, Rhys, dis-je sèchement.

    Papa secoue la tête.

    — Ça suffit, vous deux. Allez attendre dans la voiture.

    Je lance un regard agacé à mon frère et me mets à prier pour que papa ne songe pas réellement à acheter cette maison.

    Rhys et moi rejoignons la voiture. Quelques minutes plus tard, maman et papa sortent de la maison. Ils échangent très brièvement un dernier mot avec l’agent (j’espère y voir le signe qu’ils ne vont pas faire affaire avec elle) et montent dans la voiture. Je me penche en avant et lance :

    — Je vous en supplie, dites-moi que vous ne pensez pas sérieusement à acheter cette horrible baraque.

    Maman soupire avant de regarder papa.

    — Nous allons continuer à chercher.

    — Merci mon Dieu ! dis-je

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1