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Le Petit Prince Pénis
Le Petit Prince Pénis
Le Petit Prince Pénis
Livre électronique84 pages2 heures

Le Petit Prince Pénis

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À propos de ce livre électronique

L'essentiel est évident à l'œil pour ceux qui veulent voir.
Si vous détestez le "Petit Prince" autant que moi, vous allez adorer le "Petit Prince Pénis" !

Comment parvenir à l'égalité des sexes ? En mettant fin à la Guerre des Sexes, et à toutes les guerres d'ailleurs. Imaginez un monde dans lequel il y a 16 genres sexuels en plus de la femme et de l'homme, et que quelqu'un vienne de ce monde pour vous dire comment vivre ici, sans confrontations stériles.

Depuis que l'Homme et la Femme ont perdu le Paradis pour agir ensemble et en complicité, l'union des genres a été brisée, divisée en deux mondes isolés par la compétition, la soumission et l'incompréhension. Les contes de fées enseignaient aux femmes à attendre patiemment le prince charmant, et un garçon aux cheveux jaunes prêchait aux hommes qu'ils devaient posséder la plus belle rose du jardin.

Un jeune homme sombre dans une profonde désolation lorsqu'il comprend cela, jusqu'à ce que le Petit Prince Pénis apparaisse et change son cœur, disséquant certains concepts comme le couple, la religion, le sexe, la guerre, le genre, l'amour jusqu'à l'existence même de l'âme.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie13 mars 2021
ISBN9781071592274
Le Petit Prince Pénis

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    Aperçu du livre

    Le Petit Prince Pénis - Pablo Perel

    Le Petit Prince Pénis

    Écrit et illustré par Pablo Perel

    Traduit en français par Ludivine Hannequin

    Le Petit Prince Pénis

    Auteur et Illustrateur: Pablo Perel

    ©Pablo Perel, 2021

    Titre Original: El Príncipe Pito 

    ©Pablo Perel, 2009 

    Traduit de l'Espagnol par Ludivine Hannequin, 2021

    Une fois que le dépôt a été effectué conformément à la loi 11.723 sur le droit d'auteur.

    J'ai eu tort de vieillir.

    Antoine de Saint-Exupéry

    Je dédicace ce livre :

    À ma mère, Gilda,

    Qui m'a nourri avec le dessin, la peinture et les lettres.

    A la mémoire de mon père, Herman, z"l,

    qui m'a légué, dans la vie,

    l'Amour des livres.

    ––––––––

    Ma gratitude

    à Mirtha Perel Waisberg

    et Estela Marchese

    pour avoir été des lectrices compréhensives et généreuses

    du texte original,

    à Lola Gispert del Castillo

    pour sa foi inconditionnelle,

    à Josep Forment

    pour sa chaleureuse lucidité.

    PRÉPUCE

    Avant de raconter l'histoire dont je me souviens, je vais dire ce que mes aînés m'ont appris sur mes premières années. Il semble que ma naissance ait été proclamée et célébrée par les sages-femmes de la famille avec des présages bruyants. Non seulement je suis venu au monde en tant que mâle longuement attendu, mais je suis né circoncis. Selon la tradition biblique, le fait de naître circoncis laisse présager que le porteur d'un trait anatomique congénital aussi singulier sera un jour roi. 

    Mes grands-mères, ma tante qui était aussi ma marraine et mes autres tantes me passèrent de bras en bras sous le regard vaniteux de ma mère qui voyait ce qui, pour elle, était la chose la plus naturelle au monde : une lignée aussi noble et gracieuse n'aurait pu produire rien de moins qu'un vrai prince.

    1

    Peu après mon douzième anniversaire, par un après-midi d'hiver blême, en contemplant ma peau nue et tremblante avant d'entrer dans la glaciale baignoire blanche à moitié remplie d'eau tiède et vaporeuse, je découvrais trois poils, assez longs et sinueux, qui étaient apparus dans ma région pubienne.

    Penny Lane des Beatles passait sur une radio quelque part dans la maison. À ce moment, je me suis souvenu d'une photo que j'avais vue à l'école ce matin-là, pendant le cours de sciences, sur laquelle une araignée poilue dévorait une pauvre petite chenille.  La photo ressemblait à quelque chose comme ça :

    Sous la photo, une légende expliquait : La tarentule est une araignée prédatrice qui piège ses proies et les digère avec ses sucs avant de les manger. La femelle mange généralement le mâle après l'accouplement

    L'eau du bain devenait irrémédiablement froide pendant que je pensais à la bouche poilue de l'araignée qui engloutissait cette chenille.

    J'avais hâte de reproduire l'expérience dans les grottes où les araignées tissent leurs toiles, dans les innombrables crevasses entre les briques blanchies à la chaux du mur arrière du jardin de ma maison natale. Des toiles d'araignée de toutes tailles, profondeurs, tissages et même couleurs formaient un maillage impénétrable et menaçant qui recouvrait le réseau complexe de rainures creusées dans les parois. 

    Secondé par mon frère cadet, je jetais des fourmis, des mites et d'autres insectes sur les toiles. Ils furent sacrifiés au nom de la science ; mais parfois, nous revenions à l'immolation en déposant une offrande sous la forme d'un pétard - un triangle ou un autre explosif de cette gamme - dans la grotte des arachnides. 

    Ce n'était là qu'un des drames et que l'une des tragédies inépuisables qui se déroulaient dans ce jardin, où chacun des duels de l'Univers se jouait avec précision à petite échelle. Une chenille serait le prochain défi. 

    Je mis les pieds dans la baignoire et mouillais mes cheveux, mais je n'arrivais pas à me sortir de la tête cette image terriblement attirante.

    Je m'enroulais dans une serviette et quittais la salle de bainss précipitamment pour dessiner la scène que conservait mon cerveau.

    Le dessin qui en résultat fut le suivant :

    ––––––––

    ––––––––

    Quand ma grande sœur revint de sa leçon de piano, je lui montrais le dessin. Elle me gifla et cria :

    — Tu es dégoûtant ! Tu viens à moitié nu pour me montrer cette chose révoltante ! Je vais le dire à maman !

    Ce que j'avais dessiné

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