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Des jumelles et un secret de famille: Roman familial
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Des jumelles et un secret de famille: Roman familial
Livre électronique208 pages2 heures

Des jumelles et un secret de famille: Roman familial

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À propos de ce livre électronique

Une découverte renversante attend Anita et Agnès, des jumelles séparées depuis toujours.

Anita et Agnès sont séparées à l'âge de cinq mois.
Anita devient professeur et vit en Guadeloupe tandis qu'Agnès devient secrétaire médicale et vit en Martinique. De longues années plus tard, elles se rencontrent par hasard lors d'une réunion à laquelle se voit invitée Anita par une enfant, Elène, qui lui voue un amour sans pareil. Les deux femmes découvrent alors qu'elles sont jumelles. Une découverte qui va bouleverser leur vie, mais les deux sœurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Que découvriront-elles et quel rôle la petite Elène jouera-t-elle dans tout ça ?

Qui est Elène ? Pourquoi Anita et Agnès ont été séparées ? Découvrez, dans ce roman familial, les secrets qui entourent les deux sœurs et leurs origines.

EXTRAIT

Anita était très proche de son frère depuis l'enfance. Ils étaient complices tous les deux et s'étaient toujours concertés avant de faire quelque chose et cela jusqu'à présent. Quand elle avait eu des problèmes à l'école, Félix avait toujours pris sa défense au point qu'avec le temps tout le monde la respectait. Elle savait que son frère l'aimait et elle reconnaissait en elle-même l'avoir un peu négligé ces derniers temps en ne donnant pas de nouvelles. Elle resta un bon moment à méditer près du combiné qu'elle avait remis à sa place.
Le regard dans le vide, elle se remémora son enfance joviale avec son petit frère qu'elle adorait plus que tout. Elle se souvint du jour, où elle était montée dans le manguier alors que leur mère le leur avait défendu mais désobéissante comme elle l'était, une fois que sa mère avait le dos tourné elle y avait été. Elle se rappelait avoir saisi la mauvaise branche et être tombée dans le vide et Fé croyant pouvoir la rattraper avait tendu les bras, mais ils s'étaient tous les deux écrasés au sol et son pauvre frère s'était foulé la cheville par sa faute. Il avait dû garder le lit pendant plusieurs jours, et elle avait été son infirmière en le soignant et restant à ses côtés.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Originaire de Martinique, Adassa Charles est accompagnante d’enfants en situation de handicap. Elle est passionnée de lecture depuis sa plus tendre enfance et d’écriture depuis son adolescence. Elle commence à écrire à l’âge de douze ans, mais garde des écrits pour elle.
Au bout de quelques années d’abandon, elle décide de se remettre à écrire et de faire lire des histoires à des amies qui l’encouragent à faire connaître son talent.
Son premier livre s’intitule La vie de Rania suivi de près de Sœurs de cœur. Cependant le second se voit publier avant le premier.






LangueFrançais
Date de sortie19 oct. 2018
ISBN9782378774189
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    Aperçu du livre

    Des jumelles et un secret de famille - Adassa Charles

    Remerciements

    Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribuées, de près ou de loin à la réalisation de ce livre :

    À ma mère, la plus merveilleuse de toutes, pour ses encouragements,

    à mes frères et sœurs en Christ qui me soutiennent beaucoup,

    à mes amies proches, qui m'ont encouragée à faire connaître mes ouvrages, mais aussi à ma mère spirituelle pour sa disponibilité, son écoute, son soutien et ses conseils bienveillants qui m'ont permis d'aller jusqu'au bout.

    Et merci par-dessus tout au Créateur de l'univers, qui me donne la force et l'inspiration pour écrire.

    1

    Une pluie torrentielle s'abattait sur la Guadeloupe. Elle avait commencé la veille vers dix-sept heures et ne s'était pas arrêtée depuis. Elle tombait très fort, puis moyennement, puis à fine goutte, mais non-stop.

    Logane Anita regardait par la fenêtre de sa chambre et soupira en retournant se coucher. Le réveil affichait cinq heures du matin. Elle se lèvera donc dans une trentaine de minutes comme à l'accoutumée, pour préparer le petit déjeuner de ses trois enfants avant de se rendre à l'école.

    En s'allongeant sur le lit, Anthony, son mari la serra dans ses bras et l'embrassa sur le front. Depuis deux ou trois jours, il la sentait angoissée, mais elle refusait de parler malgré tous ses efforts. Il avait donc cessé d'insister. Quand elle sera prête, elle parlera.

    Anita entendit une voix l'appeler, mais la voix était lointaine. Elle se trouvait dans un parc de jeux, plein d'un brouillard assez épais.

    — Anita ! viens ! ne la laisse pas nous séparer, lui disait la voix qu'elle ne pouvait discerner.

    Elle regardait autour d'elle mais ne voyait rien, le brouillard était trop épais.

    — Je t'en prie, aide-moi ! insistait la voix avec souffrance.      — J'arrive ! cria-t-elle, mais où es-tu ? Je ne te vois pas.

    — Ici !

    Au loin une petite fille d'environ 4 ans lui faisait signe de la main et elle accourut à sa rencontre.

    — Ne bouge pas j'arrive !

    Cependant, plus elle approchait, plus la fillette disparaissait avec une dame qu'elle ne pouvait reconnaître et qui la tirait par la main pour qu'elle puisse se dépêcher et Anita se retrouva seule.

    — Anita ma chérie, réveille-toi !

    La femme se redressa d'un bond et se tint assise droit comme un piquet, les cheveux en bataille et le regard hagard. Elle regarda son mari qui avait reculé d'un pas, puis ses yeux allèrent sur le réveil qui affichait cette fois-ci 6 h 47. Sa bouche forma un O de stupéfaction et elle jeta le drap qui la couvrait et commença à s'activer.

    — Oh mon Dieu ! s'écria-t-elle, comment cela a-t-il pu m'arriver ? Je n'ai même pas encore préparé le petit déjeuner des enfants.

    Anthony l’attrapa par le bras au passage et posa les mains sur ses épaules.

    — Calme-toi ma puce, j'ai déjà tout préparer et j'ai lavé la petite.

    Une fillette d'environ 4 ans arriva en trombe au même instant.

    — Bonjour maman, lança-t-elle joyeuse.

    Sophie la dernière fille d'Anthony et Anita portait une robe fleurie et avait deux belles petites couettes.

    — Bonjour, ma belle, répondit Anita, tu es très jolie.

    — Merci, murmura Sophie en virevoltant. C'est papa qui m'a lavée, annonça-t-elle fièrement et j'ai moi-même choisi ma robe.

    — Et qui t'as coiffée ?

    — Alicia !

    Alicia était la première fille d'Anita, elle avait douze ans, bientôt treize.      – Ah ! OK, c'est très bien fait. L'as-tu remerciée ?

    — Oui maman. Papa nous a fait du jus d'orange et on a aussi mangé du pain avec du jambon et du lait, déclara-t-elle.

    — C'est bien ma puce, répéta encore sa mère. Je vais me laver moi. Merci mon cœur, dit-elle à l'adresse de son mari. Je suis vraiment désolée, je te cause beaucoup de soucis ces temps-ci.

    — Non ne t'inquiète pas chérie, au contraire cela ne me dérange pas, avoua-t-il. Cela me fait plaisir d'aider les enfants et toi. Je t'aime Anita et n'oublie pas, dans les bons comme dans les mauvais moments je serai toujours là pour toi, rajouta Anthony comme pour la rassurer.

    — Je t'aime aussi chéri merci.

    Anita arriva en retard à son travail, mais elle avait appelé la directrice de l'école pour prévenir de son retard.

    Pendant qu'elle était à la douche, Anthony était parti au travail et avait profité pour déposer leur fils Antoine au lycée et leur fille Sophie à la maternelle.

    Elle, elle s'était chargée d'Alicia qui était dans le même établissement où elle exerçait ses fonctions.

    — Descends ma puce, tu es en retard. Je te suis.

    Elle descendit de la voiture et se retint de justesse à la portière. Ah, cette migraine ! Depuis plusieurs jours cette douleur ne la lâchait pas et avait tendance à la mettre de mauvaise humeur. Elle se massa légèrement les tempes et la nuque.

    Elle lissa sa robe couleur crème qui la saillait à merveille, puis ses cheveux bruns qu'elle avait relevés en chignon retenu par des épingles. Elle prit son sac à main et un autre beaucoup plus lourd. Elle avait la trentaine mais paraissait en avoir moins, malgré son teint qui était un peu défraîchi par la fatigue.

    — Bonjour les enfants, dit-elle en entrant dans la salle de classe.

    — Bonjour, maîtresse, s'écrièrent-ils.

    Elle salua l'agent qui avait gardé ses élèves durant son absence et le remercia, puis déposa diverses choses utiles sur son bureau et se tourna vers ses élèves pour faire l'appel.

    — Nadine, Mélodie, Mathis, Suzy, Elène, Paul-Marcel, Ivan…

    Tout le monde était présent.

    Dehors, la pluie avait recommencé à tomber fort, et un vent violent s'engouffra dans la pièce et claqua les portes. Ils s'empressèrent de fermer les fenêtres car la pluie chassait et entrait à l'intérieur. Les élèves s'agitèrent bruyamment.

    — Les enfants s'il vous plaît, commença Anita. Eh oh ! hurla-t-elle, taisez-vous ! je ne veux plus rien entendre. Qu'est-ce qui vous arrive aujourd'hui ?

    Un silence de mort s'abattit dans la salle au point qu'on n'aurait même pas pu entendre une mouche car elle aussi aurait fait silence.

    C'était bien la première fois qu'elle avait haussé le ton sur ses élèves. Elène l'observa.

    Rossy Elène était une fille calme, intelligente, sûre d'elle-même et assez mature pour son âge, avec une façon bien particulière de voir et prendre les choses. Elle n'avait pas vraiment beaucoup d'amis car elle était différente des autres qui ne se gênaient pas de le lui faire remarquer. Mais cela ne lui faisait ni chaud ni froid, elle était fière de qui elle était.

    — Écoutez-moi bien les enfants, dit la maîtresse, c'est la première et dernière fois que vous vous agitez et hurlez ainsi dans ma classe. Est-ce clair ?

    Personne ne répondit.

    — J'ai dit est-ce clair ? répéta-t-elle.

    — Oui maîtresse.

    — Très bien. Nous allons terminer d'écrire la poésie d'hier après-midi. Il vous faudra l'apprendre pour lundi prochain.

    Elle prit une feuille sur son bureau et alla au tableau. Elle commença à écrire, la feuille tomba et elle se baissa en soupirant pour la ramasser quand une boulette de papier atterrit sur la table d'Elène qui fit comme si de rien n'était.

    — Qui a lancé cela ? demanda le professeur aux élèves en essayant de rester calme, car elle sentait que sa tête allait exploser tellement elle avait mal.

    — C'est moi, annonça Paul-Marcel avec une pointe de fierté. 

    Paul-Marcel était l'élève le plus turbulent de sa classe suivi de sa bande personnelle, composée de Maéva qui se croyait supérieure aux autres, suivi d'Ivan, Philippe et Aurore la dernière qui faisait tout ce qu'on lui disait. Comme d'habitude après une déclaration de la part du jeune garçon la classe se mit à rire.

    — Jeune homme venez ramasser le papier et le mettre à la poubelle. Puis vous irez dehors, répliqua l'enseignante sèchement. Étant donné que mon cours ne vous plaît pas, sortez !

    Une fois sortit avec un peu moins de fierté, elle se remit à écrire.

    À la récréation, Elène vint voir son professeur avec tristesse mais confiante. Elle aimait beaucoup madame Logane et la voir comme cela la chagrinait un peu.

    — Vous allez bien maîtresse ? demanda la jeune fille.

    — Oh oui rien de particulier Elène, va jouer, répondit la concernée.

    — Je sais bien que cela ne va pas, parce que depuis quelque temps vous êtes de mauvaise humeur.

    Que pouvait bien répondre Anita à une enfant, elle ne comprendrait rien. Mais pourquoi ne pas essayer ?

    — J'ai très mal à la tête cela fait maintenant une semaine et la douleur ne passe pas. Les médicaments n'ont aucun effet.

    — Savez-vous que Jésus est capable de vous guérir ? Il est le meilleur médecin au monde, annonça Elène fièrement.

    — Si tu le dis !

    — Le croyez-vous ou pas ?

    — Je n'en sais rien ! s'énerva Anita, écoute je n'ai pas le temps à sermonner, va jouer avec tes camarades Elène.

    En fait, Elène était une jeune fille chrétienne, elle croyait en Dieu et elle avait une foi si grande pour son âge que sa mère elle-même ne savait quoi penser.

    — Je sais prier, insista l'enfant, et je veux prier pour vous mais j'aimerais avoir votre accord. Ma maman une fois était malade, raconta-t-elle, elle souffrait avec un mal de ventre qui la faisait pleurer et les médecins ne savaient pas ce qu'elle avait. Je n'aime pas voir ceux que j'aime souffrir, je suis donc allée dans sa chambre et j'ai prié pour elle afin qu'elle soit guérie de son mal. Après elle n'avait plus mal du tout.

    — C'est bien, renchérit le professeur.

    Anita avait un peu assez d'Elène parfois. Il ne se passait pas un jour sans que celle-ci ne faisait une remarque sur son Dieu. On lui avait même raconté que la jeune adolescente priait sur le repas avant de manger à la cantine. À croire que le repas pouvait être indigeste. Elle ne savait donc plus comment lui faire comprendre que l'école était laïque.

    Comme la jeune femme savait que la jeune fille ne laisserait pas tomber si facilement, elle accepta la prière un peu à contrecœur.

    — Seigneur Jésus-Christ de Nazareth pria Elène, Père Tout-Puissant, me voici pour placer ma maîtresse devant toi afin que tu puisses la toucher. Daigne la guérir de son mal de tête Seigneur car tu es le médecin par excellence, celui qui guérit, celui qui sauve, celui qui délivre. Guéri la et restaure son âme et que son cœur soit en paix. Je te prie aussi afin que tu puisses l'attirer à toi et que son âme soit sauvée pour ta sainte gloire. Rien n'est impossible à toi Jésus, j'ai confiance en toi et si elle n'a pas confiance en toi ou qu'elle ne croit pas en toi, que tu puisses exaucer quand même ma prière afin qu'elle puisse aussi croire en toi et voir combien tu es bon, miséricordieux, et vivant. Au nom de Jésus-Christ je t'ai prié, merci, Jésus.

    — Amen, dit Anita instinctivement.

    — Que Dieu vous bénisse !

    Quand elle rentra chez elle cet après-midi-là, Anita était joyeuse. Sa migraine était passée quelques minutes après la prière d'Elène et ce n'est que vers onze heures qu'elle avait pris conscience de cela.

    En outre, elle ne savait pas d'où lui venait cette paix qu'elle ressentait. Ses enfants lui avaient fait la remarque sur son attitude qui avait un peu changé d'un coup. Le matin, elle était grincheuse, et avait une grise mine et maintenant elle était joyeuse et de bonne humeur. D'autant plus que cela faisait deux semaines que leur mère n'était pas dans son assiette.

    Lorsque Anthony rentra du travail vers les dix-huit heures, elle était assise sur le canapé et regardait une série télénovela.

    — Bonsoir chérie, lança-t-il, en l'embrassant dans le cou. Comment s'est passée ta journée ?

    — C'était bien !

    — Et ta migraine ?

    Elle avait déjà oublié qu'elle avait eu mal eu un terrible mal de tête ce matin-là et même que les enfants avaient été insupportables.

    — Je vais mieux.

    Elle prit le temps de lui raconter sa journée de comment elle était arrivée jusqu'à la manière dont elle en était sortie, de la paix qu'elle ressentait depuis que l'enfant avait priée pour elle en posant ses mains sur sa tête. Elle se rappelait même les paroles d'Elène. Des paroles qui resteront gravées dans son cœur.

    2

    La petite Elène de son côté raconta à sa mère, Rossy Jessica, comment s'était passée sa journée scolaire.

    — La maîtresse était malade, entama-t-elle, elle nous a même crié après, alors que ce n'est pas son habitude. Elle très gentille ma maîtresse.

    — Qu'avait-elle ? demanda Jessica.

    — Elle avait mal à la tête. Apparemment cela dure depuis un bon moment et rien n'arrive à la soulager. Elle pleurait presque en me disant cela. Cela m'a fait beaucoup de peine de la voir aussi souffrante. Tu sais combien j'aime Mme Logane, pas vrai, maman ?

    — Oui ma chérie je le sais, répondit sa mère, et que s'est-il passé après ?

    — Je lui ai demandé si elle voulait que je prie pour elle. Au début elle ne le voulait pas mais après elle a accepté, je pense même que c'était pour que je la laisse tranquille. Elle n'a rien dit mais je sais qu'elle était guérie, elle était de bonne humeur et joyeuse par la suite.

    — C'est très bien ma puce, la félicita Jessica, mais fait quand même attention, tu as déjà eu deux avertissements à cause de cela cette année.

    — Oui oui, je sais maman mais je n'ai pas peur. Et puis quand l'occasion se présente, je ne vois pas pourquoi je vais la rejeter. Je n'embête plus les gens à leur parler de Jésus mais si jamais j'ai la possibilité par un autre moyen je le fais. Tu sais, ajouta-t-elle avec conviction, je sais que Dieu va la toucher un de ces jours et elle va faire partie de notre assemblée tu verras.

    — Très bien ma belle.

    — Tu ne me crois pas, n'est-ce pas ?

    — Oui je te crois Elène.

    — J'ai rêvé deux fois qu'elle était en train de louer Dieu avec nous, insista la jeune fille.

    — Je sais tu me l'as raconté plusieurs fois déjà. Tu es une fille intelligente et pleine d'amour Elène. Depuis que tu as cinq ans, Dieu t'utilisait déjà et je sais qu'il fera de grandes choses au travers de toi. Tu as beaucoup de foi et je ne vais pas te mentir, même moi je n'ai pas autant de foi que toi mais il est vrai que tu es bénie.

    — Maman, hier soir le Pasteur Andrew a dit « que tout est possible à celui qui croit » donc

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