Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

J'aimerais que tu sois là
J'aimerais que tu sois là
J'aimerais que tu sois là
Livre électronique89 pages1 heure

J'aimerais que tu sois là

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Frederico Batalha est inspecteur de la police judiciaire de Lisbonne.

Envoyé en Algarve, à l’extrême sud du Portugal, pour enquêter sur la découverte d’un cadavre sur un chantier de démolition, il replonge dans sa jeunesse, au temps de ses vacances passées à la Praia da Luz, et se souvient de ce qu’il préfèrerait peut-être oublier.

C’est une histoire de réminiscences, d’amour, de culpabilité et de meurtre. Frederico est projeté dans son passé à la suite d’une enquête discrète, que lui et sa supérieure, la belle et charmeuse inspectrice en chef Manuela Rebelo, sont appelés à mener, sur des crimes impliquant des personnes influentes. Tandis que Frederico progresse dans la connaissance des faits concernant l’affaire, des souvenirs depuis longtemps enfouis refont surface, avec « Wish You Were Here » des Pink Floyd en fond sonore.

LangueFrançais
ÉditeurNuno Morais
Date de sortie3 févr. 2021
ISBN9781071586907
J'aimerais que tu sois là

Lié à J'aimerais que tu sois là

Livres électroniques liés

Thriller policier pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur J'aimerais que tu sois là

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    J'aimerais que tu sois là - Nuno Morais

    Wish You Were Here

    [J'aimerais que tu sois là]

    Nuno Morais

    Traduit

    par

    Isabelle Alcaraz

    J'aimerais que tu sois là

    Écrit Par Nuno Morais

    Copyright © 2021 Nuno Morais

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Isabelle Alcaraz

    Dessin de couverture © 2021 Nuno Morais

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Info Auteur :

    Nuno Morais

    correio@nunomorais.eu

    nunomorais.eu@gmail.com

    www.nunomorais.eu

    goodreads.com/nunomorais

    facebook.com/NunoMorais.Feicebuque

    instagram.com/nunomorais.eu

    linkedin.com/in/nuno-morais-autor-de-aventuras-inverossimeis

    Cette histoire est une œuvre de fiction. 

    Les personnages et leurs noms, ainsi que les noms de lieux et les évènements relatés ont été inventés par l'auteur ou sont utilisés de manière fictive et ne doivent en aucun cas être pris pour la réalité. Toute ressemblance avec des évènements, des lieux, des entités, des organisations ou des personnes, existantes ou ayant existé, n’est que pure coïncidence ou le fruit de l'imagination du lecteur, dont l'auteur n'est en rien responsable.

    Œuvres de Nuno Morais en français

    Romans :

    Trilogie « Tráfico Desumano »:

    Perdus pour Toujours (en traduction)

    Destinos Cruzados (à traduire)

    Guerra Oculta (à traduire)

    Nouvelles :

    Wish You Were Here

    Portails

    Uma Passagem Atribulada (à traduire)

    Wish You Were Here

    [J’aimerais que tu sois là]

    UNE HISTOIRE DE

    NUNO MORAIS

    PRÉSENT

    La porte s’ouvre avec une certaine résistance, dans un grincement qui dénote un manque d’huile, laissant l’odeur de renfermé — effluve de bouquet de fleurs séchées et d’eau de Javel — leur pénétrer les narines, dans un souffle chaud causé par de longues heures d’exposition au soleil, contrastant avec l’air frais venant de la mer, que la fin de journée faisait parvenir à la Praia da Luz.

    « Waouh, quelle grande pièce, dit la femme en entrant et en posant par terre le dossier et le sac qu’elle portait en bandoulière.

    — Oui, c’est assez grand », répond-il, tandis qu’il laisse tomber le sac à dos sur un fauteuil et fait glisser quelques-unes des portes vitrées donnant sur la terrasse. Les rideaux de coton brut qui les couvraient se mettent immédiatement à flotter avec fureur, comme des banderoles voltigeant en signe de fête, souhaitant la bienvenue à la brise marine, pour ensuite s’apaiser lorsque l’homme referme la porte de la maison.

    « Rien n’a changé… », pense-t-il en parcourant la pièce des yeux. L’image qu’il a en mémoire n’a subi aucune altération et correspond toujours à la réalité. Les murs crème, revêtus de la peinture texturée qui lui a si souvent enlevé du dos les peaux sèches et le sel marin ; les deux ou trois aquarelles de la grand-mère et les huiles toujours inachevées du grand-père, accrochées çà et là, dans un désordre apparent qui n’a finalement pas l’air si mal que ça. L’ensemble des meubles en vieux chêne — les chaises de la table à manger, les trois fauteuils et le canapé recouverts de tissu fleuri par la grand-mère — acheté d’occasion au Norvégien qui avait eu une maison autrefois là derrière. Les couvertures alentejanes et les tapis en corde semblant avoir été jetés au hasard sur le sol. Tout est pareil…

    Le plancher de la pièce est fait de lames de bois sombre qui craquent lorsqu’on les foule. Le haut plafond en bois est soutenu par des poutres, auxquelles sont suspendus deux ventilateurs archaïques que l’homme met en marche, immédiatement après avoir branché le tableau électrique.

    « Ça fait toujours mieux circuler l’air, dit-il en guise de justification, en apercevant le regard curieux de la jeune femme dirigé vers les pales qui tournent au-dessus de leurs têtes.

    — Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une chose pareille, finit-elle par dire. 

    — Oui, aujourd’hui les gens semblent préférer la climatisation. Ces ventilateurs sont là depuis la construction de la maison ; je crois qu’à ce moment-là mon grand-père a pensé qu’ils seraient plus faciles à entretenir, vu la proximité de la mer, rétorque-t-il en haussant les épaules. 

    — Et la maison, elle date de quand ? lui demande-t-elle en faisant quelques pas jusqu’au milieu de la pièce et en regardant autour d’elle avec appréciation, comme pour évaluer le gout et la valeur de ce qui l’entoure, avec cette façon de faire qui semble si particulière aux femmes. 

    — Je ne sais pas exactement ; la maison en elle-même doit être de la fin des années cinquante, début des années soixante, je pense, répond-il en avançant le menton et les lèvres dans une moue dubitative. Elle a été construite à partir de murs de pierre en ruine qui se trouvaient là lorsque mes grands-parents ont acheté le terrain, ajoute-t-il en s’approchant de l’un des murs extérieurs et en lui donnant une tape affectueuse, qu’il prolonge en caresse, passant sa main sur la surface doublement rugueuse de la pierre et de la peinture texturée. 

    — Tes grands-parents devaient être fortunés, affirme-t-elle, tandis qu’elle se promène dans la pièce et jette des regards furtifs dans les autres pièces. Une maison aussi grande, avec tout ce terrain et face à la mer, même à cette époque-là, ça a dû couter une sacrée somme, non ? » demande-t-elle en essayant de ne pas paraitre trop intéressée par la réponse.

    L’homme hausse à nouveau les épaules, comme s’il ne savait pas trop quoi dire. 

    « Peut-être… je ne saurais pas te dire avec certitude, finit-il par répondre. Tu sais, mon grand-père était architecte, et c’est lui qui a conçu la maison, supervisé sa construction et qui s’est procuré les matériaux. Par exemple, le plancher qui couvre pratiquement tout le sol de la maison et aussi les poutres du plafond sont en noyer ou en acajou ou quelque chose de ce genre, mais ils ont été récupérés de démolitions ; et c’est pareil pour d’autres choses, ce qui a dû lui revenir bien moins cher. Quant au terrain, à cette époque, personne ne s’intéressait à l’Algarve et encore moins à cette région ; je ne pense pas que ça ait couté aussi cher que tu l’imagines. »

    L’explication semble satisfaire la curiosité de la jeune femme, qui laisse tomber la question, sans pour autant abandonner l’inspection de la maison, déambulant distraitement dans la salle, la cuisine et passant la tête dans les pièces et les chambres adjacentes.

    « Sois à l’aise pour voir ce que tu veux… », concède-t-il finalement, quand il la voit entrer dans le couloir qui mène au fond de la maison, officialisant une autorisation que la femme tenait depuis longtemps pour acquise. 

    La laissant continuer son inspection, il porte son attention sur le sac de provisions, qu’il avait posé à l’extérieur de la porte pour pouvoir débrancher l’alarme, et l’emporte dans la cuisine, où il se met à ranger les choses dans un vieux réfrigérateur qui, la porte ouverte et débranché, attend qu’on le remette en marche.

    Une vérification rapide confirme qu’il

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1