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Plus qu'un fil rouge
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Livre électronique84 pages55 minutes

Plus qu'un fil rouge

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À propos de ce livre électronique

Deux sœurs devenues ennemies suite à une trahison se sont éloignées, pleines de rancœur. Huit ans plus tard, elles doivent affronter une vérité qui pourrait changer leurs vies.

Raquel, incapable de pardonner à sa sœur d'être tombée amoureuse de son fiancé, est devenue une femme rancunière, routinière et dominatrice. Alaya, après une relation tumultueuse, s'est éloignée de sa famille et s'est réfugiée dans le travail.

Erick, l'homme qui les a séparées, un journaliste accro à l'adrénaline et sans cesse en recherches de scoops et de sensations fortes. Son travail comme reporter de guerre ne lui a pas suffi, il a décidé de s'infiltrer dans le monde du narcotrafic colombien. Une vie d'excès l'a plongé dans un abîme sans fond dans lequel il a entraîné ses proches.

Trois personnes dont les vies s'inscrivent dans une histoire douloureuse, qui huit ans plus tard sont réunies pour des raisons très éloignées de l'amour. Quand tout paraissait oublié, le passé ressurgit pour mettre en regard amour et firté. Le destin les obligera à laisser derrière eux la douleur et la rancœur pour affronter une terrible vérité qui met leurs vies en danger.

Que requerra leur pardon ?

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie2 mars 2020
ISBN9781071529485
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    Aperçu du livre

    Plus qu'un fil rouge - Liliana Del Rosso

    Plus qu’un fil rouge

    Quand l’alchimie échappe à la raison

    Liliana del Rosso

    Diseño de portada: Lana Acuaterra.

    Maquetación: Lana Acuaterra.

    Fotos: pixabay.com

    (Copyright) Queda rigurosamente prohibida, sin la autorización escrita de los titulares del Copyright, bajo la sanción establecida por la ley, la reproducción parcial o total de esta obra por cualquier medio o procedimiento, comprendidos la reprografía y el tratamiento informático, y la reproducción de ejemplares de ella mediante alquiler o préstamo público.Código de registro: Código de registro: 190128976753228-ene-2019 18:57 UTC

    Argile du passé que l’aujourd’hui sculpte à son gré. Et n’a pas fini.

    Jorge Luis Borges

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    La vie est vraiment simple, mais nous insistons à la rendre compliquée.

    (Confucius)

    Londres, le lundi 19 novembre 2017

    Alaya, une Madrilène de trente ans, parcourt tous les matins le même chemin le long de la Tamise. Elle traverse le pont des deux Tours et se fraie un passage à travers l’avalanche de touristes. Mais aujourd’hui est un jour spécial. Elle vient de réaliser que sa sœur, qu’elle n’a pas vue depuis huit ans, se marie dans un mois.

    « Je pensais que personne ne pourrait nous séparer, que nos enfants seraient comme frères et sœurs, que tu serais toujours là pour réfréner mes folies et que je te pousserais à en commettre. Je ne me pardonnerai jamais tout le mal que je nous ai fait, j’accepte mon exil mérité. » Résignée, elle pensait avoir choisi la vie qu’il lui fallait vivre.

    L’automne est une période propice à la mélancolie. Il faisait froid et la brume londonienne était encore dense. Alaya sentait l’humidité lui friser les cheveux. Le murmure de l’eau, d’habitude étouffé par des centaines de voix, constituait ce jour-là sa seule compagnie. Une alarme sur son téléphone la prévient que c’est l’heure de continuer. Elle accéléra le pas pour se diriger vers le café de son ami afin de prendre le petit-déjeuner et de commencer à travailler.

    Francisco, un journaliste espagnol retraité depuis plusieurs années, était le patron du café situé près de la maison éditoriale où travaillait Alaya.  C’était un vieux magasin de la fin du XIXème siècle à l’ambiance éclectique, à mi-chemin entre l’esprit traditionnel londonien et les cafés espagnols. Il avait été remodelé pour créer une atmosphère au design minimaliste, avec des murs carrelés qui arboraient des tableaux d’artistes émergents. Un comptoir en forme de U flanqué de tabourets, et dans les parties latérales, des tables. Sur la porte en verre, en guise de bienvenue, une phrase gravée : Le café espagnol n'est pas un lieu de passage, c'est un endroit où se faire des amis.

    — Bonjour, Francisco. Ça sent bon ! À cette heure matinale, rien de tel qu'un café.

    — Ma cliente préférée, toujours aussi enthousiaste. Je te prépare tout de suite ta tartine grillée avec du miel des Asturies, dit le patron du café tout en lui montrant, un peu provocateur, un pot à peine entamé.

    Alaya sourit et se dirigea à sa table habituelle, presque cachée derrière le paravent qui dissimulait la porte de la réserve, entre le comptoir et la fenêtre. Un petit coin qui semble oublié, loin du bruit et du va-et-vient frénétique des clients, mais qui lui permet d’observer ce qui se passe. Des chuchotements, des rires, des regards aguicheurs ou de la simple indifférence ; des millions d’images à retranscrire dans sa chronique quotidienne. Sous l’intitulé « Depuis le café espagnol », elle reflète le quotidien des Londoniens.

    Après avoir répondu à un appel, elle retira sa veste, la laissa sur sa chaise et s’approcha du comptoir.

    — Francisco, j’ai besoin de ton aide. J’ai entre les mains un gros truc. Un reportage qui va en mettre plus d’un dans le pétrin.

    — Je suis tout à toi, mais prends d’abord ton petit-déjeuner.

    Il posa sur le comptoir une tasse, une assiette avec deux tartines et un pot de miel.

    — Prends-en autant que tu veux. Aujourd’hui, je suis d’humeur généreuse.

    Très tôt le matin, il n’y a souvent que peu de clients. Francisco se prépara un café, rapprocha un tabouret et s’assit à côté de la jeune femme.

    —En quoi puis-je t’aider ?

    — Je ne peux avoir confiance en personne. J’ai peur qu’un vautour mette la main sur mon enquête et devance mon article. Même mon chef n’a rien lu.

    Elle posa une clé USB sur le comptoir.

    — Alaya, s’il te plaît, dis-moi que tu ne t’es pas fourrée dans une histoire dangereuse. Ton article sur le trafic d’organes a failli te faire tuer.

    — N’importe quoi...

    La jeune femme se toucha le côté droit.

    — J’ai à peine une cicatrice de rien du tout, ça

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