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Nègre Blanc: Priez pour nous
Nègre Blanc: Priez pour nous
Nègre Blanc: Priez pour nous
Livre électronique89 pages41 minutes

Nègre Blanc: Priez pour nous

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À propos de ce livre électronique

Numéro 2 de la revue Nègre Blanc créée par Arvo Steinberg:
Nouvelles, poésies et visuels (peinture, dessin, photographie, collage etc.)
Revue artisanale et indépendante: goût pour l'avant-garde, l'expérimentation et l'underground.
LangueFrançais
Date de sortie3 juin 2019
ISBN9782322130740
Nègre Blanc: Priez pour nous

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    Aperçu du livre

    Nègre Blanc - Arvo Steinberg

    (...)Cela recommençait jour après jour. Ils lui lançaient qu’il avait une tête à détraquer une pendule. Ils le traitaient de résidu de fausse couche. Ils lui collaient des messages dans le dos et lui tiraient dessus avec des capuchons de stylo. Ils lui donnaient toute une litanie de surnoms dégradants : rat de fumier, crétin, gardien de cochons, nègre blanc.

    Tristan Egolf, Le seigneur des porcheries, 1998, éditions Gallimard, p.70

    INDEX DES VISUELS

    Couverture par Arvo Steinberg

    Logo 4e de couverture par Alas Steinberg

    Le messager, Alas Steinberg

    La porte*, Juana Sabina Ortega

    True Romance, Marseille, fév. 2019,Vincent Hedoin

    Huiles essentielles, Arles, nov. 2018,Vincent Hedoin

    Statues Toulousaines, Ar.Steinberg

    Un hiver de sacrifice, T.Lgz

    Odyssée,Ar. Steinberg

    Sans-titre, Julie Redon

    Le grand sommeil, Mer Méditerranée, août 2018, Vincent Hedoin

    Un poète yougoslave, Sarajevo, fév. 2018, Vincent Hedoin

    Marta, 1976,Pablo Steinberg

    Pièce manquante**, J. Pacheco Surriable

    Dessins de carnets, Cyril Torres

    La couleur de la racine***, J.S. Ortega

    Quartz Géant, Ar. Steinberg

    *Détail de la série REFUGIOS Encre de chine et collage sur papier

    70*50 cm France 2018

    ** Détail, Acrylique sur bois ,100*100cm 2016

    ***Détail, Acrylique, encre de chine et papier végétal sur papier

    60*70 cm Chine 2018

    NUMERO 2

    Hiver 2019

    Arvo Steinberg et Associés

    AVANT-PROPOS

    Le Nègre Blanc ne galère pas seul : pas moins de onze camarades viennent gonfler les rangs et agiter les étendards des petites victoires – car la création est une révolution en soi.

    En introduction de ce numéro, la nouvelle Farah, sur un ton gonzo-noir, parfois surréaliste et toujours halluciné, narre la recherche, par un obsédé bipolaire, de l’amour disparu.

    La deuxième section de ce livre se voit fournie en auteurs variés, de la poésie dramatique au moment de grâce versifié, en passant par les coups de tronche spontanés et autres incidents griffonnés dans des carnets tâchés. Toutes ces belles lettres se voient relevées de statues, de rêves et de moments volés comme autant de manières d’écrire sans mots.

    Ainsi je tiens à remercier dans le désordre mais de la même manière, Isidore de Palsuie, Julie Redon, Théau Leidner, Alas Steinberg, Pablo Steinberg, Juana Sabina Ortega, Johanna Pacheco Surriable, Vincent Hedoin, Cyril Torres, Rachel Abaldalb et Pierre Renier pour avoir participé et donné de leur énergie pour ce deuxième numéro qui je l’espère, donnera autant de plaisir et de fil à retordre au lecteur qu’il nous en a donné à nous.

    I.

    …Pauvre Farah… De toi, il ne reste que cet espace vide de ta présence mais encore plein de toi et de tes choses. Il y fotte encore une odeur de toast chaud… comme un semblant de dimanche matin ensoleillé…

    Je sens les larmes quimontent, un frisson me parcourt. J’ai les yeux gros de l’envie de pleurer. Je pose ma main sur ta table, celle sur laquelle tu dessinais parfois ces androgynes squelettiques, les paupières lourdes de couleurs, les yeux pleins de mélancolie, éternels… Je pense, « Je n’aurais jamais dû t’offrir ce livre sur Egon Schiele » et j’en ris.

    J’empile ce que je sais de toi, je l’associe, je pose mon front sur une pile de bouquins t’ayant appartenu, je crie dans la salle de bain pour espérer décoller des murs un peu de tes murmures, de ces choses que tu devais te dire, le

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