Les Chroniques De Laura Kerne

Par Cécile Perrin

Des jeunes filles disparaissent mystérieusement à Nantes. Au même moment, Laura, une adolescente de 14 ans découvre l'amour en même temps que le secret de famille. Mais une terrible malédiction l'accable. Pourra t-elle sauver le garçon qu'elle aime?

• Langue: Français
• Éditeur: XinXii
• Date de sortie: 27 août 2014
• ISBN: 9783958303089

Aperçu du livre

LES CHRONIQUES DE LAURA KERNE

Chasseuse de Monstres

Tome I

LA MALEDICTION DES LOUPS

M E N T I O N S   L É G A L E S

LES CHRONIQUES DE LAURA KERNE

La Malédiction des Loups

de PERRIN Cécile

© Année de publication = 2014 , Nom du titulaire du droit = Cécile PERRIN

Tous droits réservés.

Auteur : PERRIN Cécile

Contact : 7 RUE DE LA SALSEPAREILLE 44300 NANTES

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E-Book-ISBN : 978-3-95830-308-9

GD Publishing Ltd. & Co KG, Berlin

E-Book Distribution: XinXii

www.xinxii.com

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SOMMAIRE

PROLOGUE

RETOUR A LA MAISON

AU COLLEGE

INQUIETANTE DISPARITION

LE CHASSEUR

MORTELLE DECISION

LE COMBAT

LE PIEGE

PROLOGUE

Il y a de cela plus de huit cent ans, une sorcière dénommée Emalou la ténébreuse, faisait régner la terreur en France. C’était l’une des plus redoutables et des plus maléfiques. Elle usait de magie noire aussi bien qu’elle respirait ou marchait. Elle n’hésitait pas à ensorceler, à l’aide de puissants filtres, les instances les plus hautes, jusqu’aux proches du roi, afin qu’ils lui accordent protection et richesse.

Pour accomplir ses noirs desseins et garder son pouvoir, elle avait passé un pacte avec les forces des ténèbres afin d’utiliser les serviteurs de l’enfer.

C’est ainsi qu’elle finit par devenir immortelle.

Pour traverser les âges, il lui suffisait de prendre possession corps et âme, d’une femme de la haute société. Mais, il y avait un prix à payer.

En échange de son immortalité, elle devait offrir quelque chose en échange, aux forces du mal qui n’était autre qu’un sacrifice humain.

Durant la période de l’Inquisition, et malgré toute sa puissance magique, elle fût obligée de se cacher, pendant des centaines d’années. Des chasseurs d’un genre un peu particulier avaient été lancés à sa recherche.

Elle ne refît surface qu’au début de notre siècle. L’Inquisition n’était plus qu’une sombre partie de l’Histoire et les sorcières, à condition

de rester discrètes, n’étaient plus inquiétées.

Elle avait choisi une nouvelle victime pour prendre possession de son enveloppe charnelle. C’était une victime facile pour elle, une aristocrate en pleine déprime car elle venait de perdre ses deux enfants, morts-nés…

RETOUR A LA MAISON

Je m’appelle Laura Kerne , âgée de quinze ans . Je vais vous relater les évènements inimaginables qui se sont déroulés à Nantes, ma ville natale , depuis environ un an. Petite précision : je ne les détaillerais pas heure par heure, comme on peut le faire dans un journal intime, mais plutôt sur certains jours bien précis ou certaines semaines.

Mais assez bavardé inutilement, voici ce qui s’est passé :

A Nantes, depuis les dernières vacances de Pâques et jusqu’à la dernière semaine du mois de juin, les parents d’adolescentes telles que moi, commençaient sérieusement à flipper et interdisaient à leur enfant de sortir seule après dix sept ou dix huit heures.

La raison en était simple, deux jeunes filles âgées de treize et quatorze ans, venaient de disparaître mystérieusement aux alentours de ces heures là.

La première, une dénommée Daphnée, rentrait chez elle, seule, après s’être rendue au cinéma en plein centre ville. Selon les journaux de l’époque, elle avait prit le tramway direction le quartier Doulon, où ses parents résidaient, près du Parc du Grand Blottereau. Arrivée près de ce dernier, elle avait croisé une dame voisine de ses parents puis avait continué sa route avant de s’évaporer complètement. Aucun autre témoin ne l’avait aperçut.

A vingt heures, sa famille ne la voyant toujours pas rentrer et tombant sans cesse sur la messagerie de son portable, prévint la police qui finit par lancer un avis de recherche.

Quant à la deuxième disparition, elle eût lieu la dernière semaine de juin, juste avant la fin de l’année scolaire. La jeune fille sortait de son club d’équitation situé à Port-Barbe et attendait ses parents à la base nautique en contrebas. Plus personne ne la vît. Elle s’était également envolée sans laisser aucune trace.

En y réfléchissant, je ne pouvais retenir un frisson de peur car les deux disparitions s’étaient certes, déroulées dans deux quartiers différents mais non loin de chez moi.

La police penchait pour la thèse d’un réseau de pédophiles ou de traite des blanches mais l’enquête promettait d’être très longue et fastidieuse.

C’est dans ce contexte-là que mes parents décidèrent de me changer de collège. Il était hors de question pour eux que je reste en internat dans un bahut situé à l’autre bout de la ville, là où ils ne pouvaient absolument pas me surveiller.

C’est ainsi qu’après un mois et demi de vacances passées chez ma tante à Bourges, je faisais mon retour dans la maison familiale l’avant dernière semaine du mois d’août, afin de préparer ma rentrée en troisième dans mon nouveau collège.

J’étais très contente de rentrer chez moi, car je n’ai jamais vraiment aimé l’internat. Alors pouvoir rentrer chaque soir chez moi et retrouver ma chambre adorée, mon petit nid douillet, me comblait.

Eh oui ! J’adore ma chambre, mon lieu intime dans lequel mes parents n’ont absolument pas le droit de pénétrer, aux risques de subir ma colère. Je leur avais fait promettre de ne jamais rentrer dans ma chambre sans ma permission en échange de quoi je promettais de la nettoyer de fond en comble une fois par semaine, de la ranger et de repasser mon linge.

Ces corvées ne me dérangeaient pas trop car dans tous les cas, je n’aimais pas le bazar. Pour l’instant, notre compromis fonctionnait plutôt bien.

Une chose que j’aimais particulièrement, m’affaler sur mon lit et regarder ce qui m’entourait : mon armoire aux deux portes coulissantes en pin miel doré de la même couleur que mon lit. Celui-ci craquait, comme un vieux bateau, dès que je m’asseyais. Ma commode aux multiples petits tiroirs qui se fermaient à clé.