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Dieu, Moïse et Freud
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Livre électronique75 pages1 heure

Dieu, Moïse et Freud

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À propos de ce livre électronique

Les faits qui sont relatés ici sont certes surprenants, et ils méritent d'être rapportés, mais surtout ils ont en commun quelque chose de troublant. Une similitude qui donne l'impression qu'il s'agit de la répétition du même événement, différents dans la forme, mais identiques dans leur sens, comme les deux rêves de Pharaon. Ici c'est un triptyque où Freud d'abord, puis Moïse et enfin Dieu lui-même vivent la même aventure malheureuse de la trahison. S'il ne s'agissait que d'opinion, nous aurions entre les mains un de ces nombreux livres qu'on trouve sur divers rayons, mais nous sommes en face de véritables visions, nous voyons. Freud n'avait pas manqué de rappeler que traduction et trahison étaient quasiment le même mot, et c'est justement dans la traduction que se situe ce point qui fait de ces trois atomes une molécule.
LangueFrançais
Date de sortie21 nov. 2013
ISBN9782312018614
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    Dieu, Moïse et Freud - Claude Taieb

    cover.jpg

    Dieu, Moïse

    et Freud

    Claude Taieb

    Dieu, Moïse

    et Freud

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    « Quiconque dit : conscience, vertu, bonté, amour, raison, lumière, justice, vérité, aperc¸oit, qu’il le sache ou non, un des mystérieux profils de cette face sublime. »

    Victor HUGO, Post-scriptum de ma vie.

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01861-4

    Avant-propos

    Les faits qui sont relatés ici sont certes surprenants, et ils méritent d’être rapportés, mais surtout ils ont en commun quelque chose de troublant. Une similitude qui donne l’impression qu’il s’agit de la répétition du même événement, différents dans la forme, mais identiques dans leur sens, comme les deux rêves de Pharaon.

    Ici c’est un triptyque où Freud d’abord, puis Moïse et enfin Dieu lui-même vivent la même aventure malheureuse de la trahison.

    S’il ne s’agissait que d’opinion, nous aurions entre les mains un de ces nombreux livres qu’on trouve sur divers rayons, mais nous sommes en face de véritables visions, nous voyons.

    Freud n’avait pas manqué de rappeler que traduction et trahison étaient quasiment le même mot, et c’est justement dans la traduction que se situe ce point qui fait de ces trois atomes une molécule.

    Préface

    Ce livre semble s’adresser d’abord aux Juifs, et plus particulièrement à ceux qui croient en Dieu.

    Il ne fait aucun doute qu’ils seront étonnés, pour ne pas dire ébranlés par ce qui va suivre, mais je suis convaincu qu’il s’agit là d’une pierre lancée dans la mare, et que les vagues concentriques vont d’abord toucher les Juifs au-delà des divisions halakhiques, puis forcément les Chrétiens, et si Dieu veut, le monde entier ira mieux.

    Par ailleurs, il n’est pas question pour nous d’avancer masqués ni de ressentir la moindre gêne devant ce qui nous paraît être une évidence : le peuple juif a joué un rôle clé (et le joue peut-être encore) dans l’histoire de l’humanité, dans son aventure, dans son progrès, plus encore, dans sa structure.

    Il ne me paraît pas hasardeux de voir un lien entre cette fonction, ce destin et l’incompréhensible et permanent phénomène de l’antisémitisme.

    Et les religieux vous diront qu’il n’y a rien là d’étonnant puisque la Torah a été donnée sur le mont Sinaï, que le mot Sinaï vient de la même racine que « Sina » (la haine) et que depuis ce jour les persécutions ont commencé.

    Une idée comme une autre. Mais qui peut être réfutée, discutée, relativisée, et surtout une parmi d’autres, beaucoup d’autres.

    Ce que je trouve véritablement admirable, unique, prodigieux dans le judaïsme c’est qu’il s’agit d’une compilation d’opinions.

    Le Talmud, par exemple est une sorte d’immense reportage historique qui recense les opinions des rabbins et leurs discussions sur la façon dont il faut lire, dont il faut comprendre ce qui est écrit dans la Torah.

    Si nous voulons un exemple simple, dans le 18ème mot de la 1192ème ligne, mot qui se trouve toujours en début de ligne, il y a une lettre qui, au lieu d’être écrite normalement, c’est à dire debout, est toujours écrite couchée, comme si elle s’était allongée, ou si elle était tombée, ou je ne sais quoi encore.

    Eh bien, dans les… (peut-on chiffrer ?)… milliers de rouleaux répartis dans le monde, de Las-Végas à Bombay, de l’île de Djerba à ce minuscule village appelé Shtetel dans la neige polonaise, cette lettre se retrouve à la même place dans le même mot qui se trouve au début de la ligne dont nous avons parlé.

    Et cette lettre est partout (sans même l’exception qui confirme la règle) couchée de la même façon, dans la même position, et dans tous les lieux où vivaient les Juifs on s’est demandé, des siècles durant (et on se demande encore) qu’est-ce qu’elle fait ?

    Qu’est-ce qu’elle fait là ? Pourquoi comme ça ? Veut-elle nous dire quelque chose ?

    Ou le texte veut-il nous dire quelque chose ?

    Tout message qui nous paraît unique est en fait toujours la somme de plusieurs messages, il véhicule de nombreuses informations.

    Quand je demande « quelle heure est-il ? » je dis aussi que je parle français, et certainement beaucoup d’autres choses encore.

    Mais ce qui est indéniable, c’est que la première chose qui est affirmée ici, c’est qu’un texte n’est ni son sens, ni sa traduction, ni sa mise en page, un texte est un morceau de réalité, un objet, et que, pour qu’on dise qu’il s’agit du même texte, il ne doit y avoir aucune différence.

    A la rigueur, une photocopie ferait l’affaire.

    Or les Juifs

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