Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Mémento du Maître: La parole perdue
Mémento du Maître: La parole perdue
Mémento du Maître: La parole perdue
Livre électronique199 pages2 heures

Mémento du Maître: La parole perdue

Évaluation : 5 sur 5 étoiles

5/5

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Dans le grade de Maître, la gestuelle est particulièrement éloquente et occupe une place capitale : la marche à reculons, le retournement et le renversement du récipiendaire, les voyages à la recherche de l’architecte, la découverte du corps, le signe d’horreur, les tentatives infructueuses de relèvement du mort pratiquées par les deux Surveillants, son redressement par les trois lumières de la loge, les attouchements de vie que sont les cinq points parfaits de la Maîtrise… tout, absolument tous les mouvements et toutes les postures qui sont vécus dans le rituel sont signifiants car ils sont éminemment symboliques.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Initié au « Grand Orient de France » en 1981, Pierre Pelle Le Croisa est membre actif de la GL-AMF Passionné par la recherche dans les domaines de la science, de la philosophie, de la littérature et surtout de l’ésotérisme initiatique, écrivain engagé, il a publié une vingtaine d’ouvrages destinés au grand public (romans, essais littéraires et sociologiques, poésies, livres professionnels) et aux Francs-maçons (langages symboliques, mémentos du REAA, les couleurs des rites, Liberté-Égalité-Fraternité, humour maçonnique, etc.) Il écrit aussi dans les médias, et plus particulièrement dans de nombreuses revues et magazines maçonniques.
LangueFrançais
ÉditeurNumérilivre
Date de sortie22 oct. 2020
ISBN9782366321166
Mémento du Maître: La parole perdue

En savoir plus sur Pierre Pelle Le Croisa

Auteurs associés

Lié à Mémento du Maître

Livres électroniques liés

Guides personnels et pratiques pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Mémento du Maître

Évaluation : 5 sur 5 étoiles
5/5

2 notations0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Mémento du Maître - Pierre Pelle Le Croisa

    Couverture

    Pierre PELLE LE CROISA

    MÉMENTO 3e DEGRÉ DU R.E.A.A.

    LA PAROLE PERDUE

    « Le Maître est retrouvé

    et il reparaît aussi radieux que jamais ! »

    Éditions Numérilivre

    SOMMAIRE

    LES FONCTIONS ET LES FINALITÉS DU RITUEL DE MAÎTRE.

    Rappeler les définitions

    Quelle est la fonction du rituel ?

    Les moyens du rituel

    LA PRÉPARATION DU RÉCIPIENDAIRE.

    Le dévêtement du récipiendaire

    Les différences avec les degrés précédents

    LA MARCHE À RECULONS.

    La marche à reculons du récipiendaire

    Le retournement de la mort

    Le retournement de la vie

    L’étoile flamboyante s’éteint progressivement

    LE PREMIER SERMENT DU RÉCIPIENDAIRE.

    Le premier serment

    Les différences avec les degrés précédents

    LE RÉCIT DU MEURTRE D’HIRAM.

    Un mythe en trois mythèmes

    Le mythème de Betsaléel

    Le mythème d’Hiram

    La fin du mythème de Betsaléel

    Le mythème de Noé

    LE RETOURNEMENT ET LE RENVERSEMENT DU RÉCIPIENDAIRE.

    Le retournement du récipiendaire

    Le renversement du récipiendaire

    LA DÉCOUVERTE DU CORPS.

    La quête du mort et la découverte du corps

    Que signifie l’acacia ?

    DU SIGNE D’HORREUR AU GADL’U.

    Le sens de la parole perdue

    L’interdiction de prononcer le Nom de Dieu

    L’anathème mis sur la prononciation du Nom

    « AH, SEIGNEUR MON DIEU ! »

    La parole perdue.

    « Ah, Seigneur mon Dieu ! »

    Un nom d’inscience

    DU SAVOIR À LA CONNAISSANCE.

    Savoir et connaître la pomme

    L’arbre de la connaissance

    « CONNAIS-TOI TOI-MÊME. »

    Quel « Connais-toi toi-même » ?

    « Rien de trop et connais-toi toi-même »

    « Connais-moi moi-même »

    « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux »

    « QUI SE CONNAÎT SOI-MÊME CONNAÎT LE TOUT. »

    « Connais-moi toi-même »

    « Connais autrui »

    « Qui se connaît soi-même connaît le Tout »

    LES TENTATIVES INFRUCTUEUSES DE RELÈVEMENT DU MORT.

    Le récipiendaire est allongé

    La braise et la cendre

    Le feu de l’esprit

    Témoigner

    LA FLAMME ET LA CENDRE DE LA CONNAISSANCE.

    Des fruits de vérités

    La flamme et la cendre de la connaissance

    LE CHAÎNON MANQUANT.

    Le vide d’être

    Les « poubelles de l’histoire »

    Les pierres de fondation

    Les empreintes de notre passé

    LES « POUBELLES DE L’HISTOIRE » ET LE « FAISEUR DE PONTS ».

    « La chair quitte les os ! Tout se désunit ! »

    Un « faiseur de ponts »

    L’esprit de vie

    Hiram enterré est re-créé

    LE RELÈVEMENT DU MORT.

    Le relèvement du récipiendaire

    Hiram relevé est re-vivifié

    Les attouchements de vie

    LA « DIVINE LUMIÈRE ».

    Le pléonasme de la « divine lumière »

    La vérité comme représentation du réel

    LA KABBALE DE L’ARBRE.

    L’« Arbre de Vie »

    Les colonnes de l’« Arbre de Vie »

    LA LUMIÈRE DE L’ARBRE.

    L’arbre inversé

    L’homme renversé

    L’essence de l’os

    Les colonnes de l’homme

    LE REDRESSEMENT DU RÉCIPIENDAIRE.

    Le redressement du récipiendaire

    L’équerre des jambes, le compas des corps

    L’être deux en un

    L’identification par substitution

    « PLUS RADIEUX QUE JAMAIS ! ».

    La palingénésie

    Le nouveau Maître est debout

    LE SECOND SERMENT.

    « De ma propre et libre volonté… »

    « Sur les trois grandes lumières de la Franc-maçonnerie… »

    L’injonction

    La pénalisation

    LES TROIS GRANDES LUMIÈRES.

    Les instruments d’architecture

    La symbolique des représentations combinées de l’équerre et du compas.

    LA RÉCEPTION AU GRADE DE MAÎTRE.

    L’adoubement

    La réception

    DE LA CONNAISSANCE À LA RECONNAISSANCE.

    L’expression de l’espèce

    Une « trans-ascendance »

    Un être fini qui aspire à l’infini

    La foi en l’homme

    L’OUVERTURE SUR LES « LOGES DE PERFECTION ».

    Du physique au spirituel

    La « Petite Maîtrise »

    L’INSTRUCTION DU 3e DEGRÉ.

    LES FONCTIONS ET LES FINALITÉS DU RITUEL DE MAÎTRE.

    Rappeler les définitions

    Tout rite repose sur un ou (des) mythe(s) qui en constitue(nt) la trame narrative.

    Au troisième degré du « Rite Écossais Ancien et Accepté », le mythe transpose sur un plan spirituel l’approche spéculative entreprise dans les deux premiers degrés. L’impétrant va passer à présent du savoir à la connaissance.

    Un mythe est composé de mythèmes : ce sont les plus petites unités de sens (les thèmes) qui forment le mythe. Par exemple, le mythème de la marche à reculons évoque à la fois le retour sur le passé et le danger de s’y complaire.

    Le rite ordonnance et formalise les messages que porte le mythe : il les théâtralise.

    Le rituel est le canal par lequel s’exprime la « mise en ordre » du rite. Il le scénarise. Il est son « modus operandi », son mode opératoire (il mentionne les didascalies, il répartit les rôles, il distribue les jeux des acteurs).

    À son tour, le rite se décompose en petites unités structurelles, les rithèmes (ou thèmes du rite). Un rithème est la partie du rituel qui image et représente un mythème.

    Ainsi, le rithème du relèvement du mort invite le récipiendaire à se dépouiller du vieil homme qu’il était, profane, pour devenir un homme debout, un homme nouveau, transformé en tant que Maître.

    Les symboles, quant à eux, mettent en images les idées qu’exprime le mythe : ils se voient (ils font appel à la mémoire visuelle) et ils s’expliquent (ils mobilisent la mémoire auditive).

    Résumons : le rite image un mythe à travers des symboles qu’un rituel met en forme.

    Dans toute démarche initiatique, le mythe est la référence (il raconte). Le rite ordonnance (il structure) et le rituel agence (il représente). Les mythèmes portent les messages (sur le fond, par la parole), des rithèmes les scénarisent (sur la forme, pour l’action), des héros (ou des archétypes) les modélisent, par l’exemple, comme idéaux humains.

    Quelle est la fonction du rituel ?

    Les actes rituels purifient le néophyte. Ils l’éclairent sur les errements de son existence passée : en s’éprouvant dans des épreuves, il prouve - et se prouve - qu’il est capable d’en triompher.

    Libéré par la fonction purificatrice, cathartique du rituel, il apprend à vivre comme un « homme nouveau » dans ce « nouveau monde » qu’il découvre (celui du degré auquel il accède). L’instruction du grade éclaire sa progression dans le rite.

    Les moyens du rituel

    Si les fonctions du rituel sont explicites, il nous reste à déterminer quels sont les moyens dont il dispose pour les accomplir. Nous savons qu’il est bâti sur une séquence chronologique des rithèmes. Pour l’élévation au grade de Maître, elle est la suivante :

    1. La préparation du récipiendaire.

    2. La marche à reculons.

    3. Le premier serment du récipiendaire.

    4. Le récit du meurtre d’Hiram.

    5. Le retournement et le renversement du récipiendaire.

    6. La découverte du corps.

    7. Du signe d’horreur au GADL’U.

    8. Les tentatives infructueuses de relèvement du mort.

    9. Le relèvement du mort.

    10. Le redressement du récipiendaire.

    11. Le second serment.

    12. Les trois grandes lumières.

    13. La réception au grade de Maître.

    Dans ce contexte, le cadre situe l’action, les personnages l’animent, l’intrigue la dénoue. Le mythe relate, le symbole manifeste, le rituel représente. Leur constance, leur reproduction et leur répétition ordonnent, règlent et pérennisent le rite¹.

    1. Pour une étude plus approfondie des Fonctions et finalités du rituel, voir le premier chapitre du Mémento 1er degré du R.E.A.A. Paroles d’Apprenti : « Le postulant, rituellement préparé, demande à être admis aux mystères et privilèges de la Franc-maçonnerie » (PELLE LE CROISA P., éd. Numérilivre, 2014).

    LA PRÉPARATION DU RÉCIPIENDAIRE.

    Le dévêtement du récipiendaire

    Le Maître des cérémonies va chercher le récipiendaire et le fait dévêtir rituellement, « le torse nu jusqu’à la ceinture (tout en lui faisant garder son tablier)² », et l’accompagne sur les parvis.

    Nous retrouvons ici deux des quatre interprétations que nous avions données au grade d’Apprenti :

    - Le candidat est « ni nu ni dévêtu ». Il est encore partiellement habillé : sa transformation n’est pas entièrement accomplie. Il a d’autres épreuves à subir avant de pouvoir être exalté.

    - Le torse nu dégage le sein, l’organe maternel qui nourrit le nouveau-né ; en symbolique, il désigne le lait spirituel que le néophyte reçoit de la Terre-mère³ (à laquelle il va bientôt retourner – le lait spirituel étant la connaissance qu’il doit recevoir).

    Les différences avec les degrés précédents

    Toutefois, deux différences capitales sont à relever ici par rapport au grade d’Apprenti :

    - Le postulant n’a plus de bandeau sur les yeux : il a été initié. Il n’est plus aveuglé comme lorsqu’il était profane. Ce n’est plus le même homme : il a reçu la lumière. À présent, il sait voir… mais le veut-il vraiment ?

    - Il a gardé sur lui le tablier de son grade, preuve qu’il a franchi les deux premiers degrés et qu’il en porte l’insigne.

    Certes, il est Compagnon : il a vu l’étoile flamboyante ; mais une étoile qui pâlit à mesure qu’il entre dans le temple…

    2. Rituel du troisième degré symbolique, p. 44 (éd. « Grande Loge de France », Paris, 1991).

    3. PELLE LE CROISA P., Mémento 1er degré du R.E.A.A. Paroles d’Apprenti, op. cit., pp. 57-59.

    LA MARCHE À RECULONS.

    La marche à reculons du

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1